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La déviation des ondes lumineuses
science
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2,119
Une onde est une perturbation qui se propage dans la matière ou dans le vide. Une onde lumineuse, appelée aussi lumière, est une onde électromagnétique dont la longueur d’onde se situe dans le spectre de la lumière visible. Pour visualiser la propagation de la lumière, on représente les rayons lumineux par des flèches droites et minces. On oriente les flèches de manière à ce que leur point de départ soit la source lumineuse et que la flèche indique le sens vers lequel la lumière se propage. La réflexion de la lumière est le phénomène où les rayons lumineux rebondissent sur une surface. On distingue deux types de réflexion de la lumière en fonction de la direction des rayons réfléchis : la réflexion spéculaire et la réflexion diffuse. Lorsque la lumière frappe une surface parfaitement lisse, tous les rayons lumineux sont réfléchis de manière symétrique. Ainsi, les rayons réfléchis sont tous parallèles entre eux et l’image formée est fidèle à l’objet. Ces deux situations sont des cas de réflexion spéculaire. On observe la formation d’images fidèles aux deux chiens. L’une des images se forme sur une flaque d’eau et l’autre, sur le rétroviseur d’une voiture. Un observateur peut voir le reflet du chat sur la surface du miroir, car les rayons lumineux sont réfléchis parallèlement et vers son œil. Déterminer l’angle de réflexion sur un miroir plan Le rayon incident est celui qui se dirige vers la surface réfléchissante (miroir). Le point d’incidence est l’endroit où le rayon incident atteint le miroir. La normale est une droite perpendiculaire au miroir que l’on trace au point d’incidence du rayon lumineux. Le rayon réfléchi est celui qui quitte la surface réfléchissante. L’angle d’incidence |(\theta_\text{i})| est la mesure de l’angle compris entre le rayon incident et la normale. L’angle de réflexion |(\theta_\text{r})| est la mesure de l’angle compris entre le rayon réfléchi et la normale. La réflexion diffuse intervient sur les surfaces irrégulières. Les tissus, l’herbe et la pelure d’orange sont des exemples de surfaces sur lesquelles la lumière est réfléchie de façon diffuse. Le pelage du chat est une surface irrégulière. La lumière qui atteint le pelage de façon parallèle est réfléchie dans toutes les directions. Ce phénomène est représenté par les flèches blanches puis orange. La réflexion diffuse ne produit pas de reflet comme c’est le cas sur un miroir, mais elle nous permet d’observer le monde qui nous entoure. En effet, la lumière visible est reflétée sur les objets, puis dans toutes les directions incluant nos yeux, organes de la vue. La façon dont la lumière est réfléchie par les objets nous renseigne sur leur couleur, leur forme, etc. Sans la réflexion de la lumière, les humains vivraient dans le noir complet. Lorsque la lumière orange est réfléchie et que les autres couleurs sont absorbées, l’œil ne perçoit que la couleur orange. La réfraction est la déviation d'un rayon lumineux lorsqu'il passe d'un milieu transparent à un autre. Les milieux qui possèdent la capacité de faire dévier les rayons lumineux sont qualifiés de réfringents. Lorsque la lumière voyage dans un milieu transparent (par exemple, l’air), sa vitesse est constante. Toutefois, si elle passe dans un autre milieu (par exemple, l’eau), sa vitesse de propagation change. Ce changement de vitesse fait en sorte que le rayon dévie de sa trajectoire initiale. La réfraction modifie notre perception des objets lorsqu’on les observe à travers un milieu transparent. Lorsqu’on plonge un crayon dans un verre d’eau, on observe une image déformée et décalée du crayon. En utilisant un milieu transparent courbé telle une lentille, on peut faire dévier la lumière.
La respiration chez les végétaux
science
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2,120
Les végétaux ont une place bien importante dans leur environnement. Non seulement ils sont la base de l'alimentation pour tous les herbivores, mais ils sont aussi responsables de nombreux échanges gazeux. On parle bien souvent de la photosynthèse, processus par lequel une plante transforme le gaz carbonique en oxygène grâce à la lumière. Cependant, il existe un autre échange gazeux qui se produit aussi au niveau des feuilles d'une plante. Il s'agit de la respiration. Pendant la respiration, la plante va capter de l'oxygène pour ensuite relâcher du gaz carbonique, exactement le même échange gazeux que lorsque l'on respire. Bref, il s'agit de l'échange gazeux inverse de la photosynthèse.
Les entreprises multinationales
contemporary_world
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2,121
Les accords économiques signés entre les États favorisent le libre-échange. Ce libre-échange ouvre les marchés mondiaux et profite beaucoup aux grandes entreprises multinationales et aux États les plus puissants. Les États dans le monde sont très favorables à l’idée d’implanter des multinationales sur leur territoire. Le libre-échange est une politique économique qui vise à éliminer toutes les barrières commerciales entre les États ayant signé un accord. Le marché est un lieu d’échanges physiques ou virtuels, c’est-à-dire un endroit où se déroulent les activités commerciales. C'est là que se rencontrent l'offre (les vendeurs), qui propose un bien ou un service, et la demande (les acheteurs), qui souhaite acquérir un produit en le payant afin de satisfaire un besoin. D’une part, ces entreprises leur fournissent une source de revenu supplémentaire avec les impôts qu’elles doivent payer. D’autre part, ces multinationales favorisent la création d’emplois, ce qui entraine une diminution du taux de chômage. Une multinationale est une entreprise qui réalise des activités dans d’autres pays que son pays d'origine (exploitation de ressources, production de biens ou de services, recherche et développement, etc.). Les multinationales peuvent s’établir à l’endroit où elles le désirent. Elles cherchent les pays qui offrent les mesures gouvernementales les plus avantageuses afin d’augmenter leurs profits. Les États doivent donc mettre en place des mesures précises pour attirer les multinationales. D’abord, les pays peuvent offrir des avantages fiscaux (taxes et impôts) aux entreprises, ce qui crée une certaine forme de compétition entre les pays désireux d’attirer les entreprises sur leur territoire. En 2017, les États-Unis ont adopté une réforme fiscale très avantageuse pour les compagnies. Le taux d’imposition sur les bénéfices passe de 35 % à 21 % pour les multinationales établies sur le territoire étasunien. Cet avantage fiscal qu’offrent les États-Unis pourrait convaincre les entreprises de s’y installer. Toujours en 2017, le taux d’imposition de la Chine est de 25 %. Pour être concurrentiel, le pays asiatique décide d’offrir aux entreprises une exemption d’impôt sur les bénéfices, mais sous certaines conditions. Ainsi, il est plus avantageux pour une entreprise de s’établir en Chine plutôt qu’aux États-Unis. Ensuite, les gouvernements peuvent accorder des subventions (aide financière) aux compagnies pour qu’elles investissent dans la recherche et le développement. Par exemple, le gouvernement canadien offre 3 milliards de dollars en subventions, celles-ci étant réparties entre toutes les entreprises établies sur le sol canadien qui effectuent de la recherche et du développement. Les multinationales peuvent aussi se voir accorder un tarif préférentiel sur des ressources qui sont essentielles à leur production, comme l’électricité. Au Québec, Hydro-Québec offre le tarif « L » pour inciter les grandes entreprises industrielles implantées au Québec à investir dans leurs installations. Si une compagnie investit au Québec, elle se voit accorder un remboursement de sa facture d'électricité pouvant atteindre 50 % des couts. À titre d’exemple, la compagnie minière ArcelorMittal envisage actuellement d’investir 500 millions de dollars sur quatre ans dans ses installations de la Côte-Nord. La compagnie pourrait alors bénéficier d’un rabais d’électricité d’au moins 15 millions de dollars par an. Finalement, le gouvernement peut contribuer au développement d’infrastructures (installations) pour faciliter la vie des multinationales. Des routes, des ports, des voies ferrées et même des aéroports peuvent être construits dans le but de simplifier le transport des produits. Par exemple, une route reliant une mine à une ville permet à la fois de transporter de la marchandise et des travailleurs. Les avantages fiscaux, les subventions, les tarifs préférentiels et l’aide au développement d’infrastructures sont proposés par les États pour une seule et unique raison : attirer les multinationales sur leur territoire. L’implantation des multinationales sur le territoire des États est donc très avantageuse pour ces derniers. Quels sont les avantages pour les multinationales? L’objectif principal des multinationales est de faire du profit. Ayant recours à plusieurs secteurs d’activités pour ses produits ou ses services, une multinationale est toujours à la recherche de pays où les mesures gouvernementales sont avantageuses. Le terme activité fait référence à toutes les actions et les opérations humaines menées par une entreprise ou un État afin d’atteindre un but. La délocalisation fait référence au déplacement des activités ou d'une partie des activités d’une entreprise vers un autre pays afin de réduire les couts de production. Ce déplacement se fait généralement des pays développés vers des pays en développement ou émergents. Par exemple, plusieurs étapes entrent dans la production d’un vêtement. On doit d’abord procéder à la culture, puis au tissage du coton (textile), ensuite à la conception du vêtement (design), à l’assemblage du tissu et, enfin on doit mettre en place une campagne publicitaire, etc. Lorsqu’une entreprise décide d’offrir des services de téléphonie mobile (cellulaire), elle doit multiplier ses activités pour mener à bien son projet. Ses activités consistent en la vente du service dans un ou plusieurs points de service, la publicité, le service à la clientèle, la facturation, etc. La multinationale détermine ainsi l’endroit où il lui semble le plus avantageux d’effectuer une ou plusieurs de ses activités. Mais qu’est-ce qui incite les entreprises à délocaliser leurs activités? Voici les quatre principales raisons : payer le moins possible de couts de production, accéder à de nouveaux marchés, contourner les mesures protectionnistes des pays, éviter de devoir se plier à des normes environnementales strictes. Premièrement, les couts de production sont plus faibles dans les pays en développement. Les couts de production incluent entre autres les dépenses reliées à l’exploitation des ressources et à la fabrication du bien. Ces deux dernières activités impliquent de la main-d’oeuvre, soit des ouvriers. Le cout de la main-d’oeuvre varie en fonction de l’endroit où on se trouve. Le salaire de base d’un mineur en Afrique du Sud est de 530 $/mois en 2013, tandis qu’en 2015, les mineurs canadiens touchent minimalement 3 440 $/mois. Ainsi, dans le but de réduire ses couts de production, il est plus avantageux pour une compagnie de faire affaire avec un pays où le salaire des travailleurs et travailleuses est peu élevé. Plusieurs pays en développement offrent des conditions de travail qui ne sont pas aussi règlementées que celles offertes par les pays développés. Les entreprises en profitent. Ce sont ainsi souvent les activités nécessitant l'embauche de main-d’oeuvre qui sont délocalisées. Les « cerveaux » des compagnies et les créateurs restent plutôt dans leur pays. Ce qui est inscrit derrière les produits Apple le démontre bien : Designed by Apple in California. Assembled in China. (Conçu par Apple en Californie. Assemblé en Chine.). Il n’y a pas que des biens électroniques qui soient assemblés en Asie. Il suffit de regarder l’étiquette de nos vêtements pour se rendre compte que la majorité de ceux-ci y ont également été fabriqués. Deuxièmement, la délocalisation est une option intéressante pour les multinationales puisqu’elle leur permet d’avoir accès à de nouveaux marchés. Grâce à l’ouverture des frontières (rendue possible par la mise en place de plusieurs accords internationaux), il est plus facile pour les entreprises d’accéder à de nouveaux marchés situés à l’extérieur de leur pays d’origine. Elles peuvent alors rejoindre de nouveaux consommateurs et de nouvelles consommatrices et ainsi augmenter leurs ventes de produits ou de services. Aussi, lorsqu’une usine ou une manufacture s’installe dans un pays en voie de développement, cela crée des emplois dans la région. Ces nouveaux travailleur(-euse)s ont maintenant un salaire, ils deviennent donc des consommateur(-trice)s qui peuvent désormais acheter les produits que vendent les multinationales. C’est pourquoi on parle de création de nouveaux marchés. C’est un peu le même principe que pour un groupe de musique qui fait des spectacles. À un certain moment, la plupart des gens d’une région ou d’une province ont vu le spectacle. Alors le groupe va dans une autre province ou un autre pays pour trouver d’autres personnes qui seraient intéressées à y assister. Il agrandit ainsi son marché de spectateurs potentiels et peut faire plus de spectacles. Cela lui permet d’augmenter ses revenus. Ces deux éléments (la baisse des couts de production et l’accès à de nouveaux marchés) contribuent à faire augmenter les profits des entreprises. Troisièmement, la délocalisation permet aux multinationales de contourner les mesures protectionnistes des pays. Certains pays imposent davantage de mesures protectionnistes que d’autres. Ainsi, ils encouragent les exportations et limitent les importations de marchandises étrangères. Pour contourner ces mesures protectionnistes, des multinationales délocalisent certaines de leurs activités, comme leurs usines de production, dans ces pays. De ce fait, elles ne sont plus considérées comme « étrangères » et évitent ainsi les mesures protectionnistes. Elles peuvent ainsi vendre leurs produits beaucoup plus facilement dans les pays ayant adopté des mesures protectionnistes. Le protectionnisme est une politique économique qui s’oppose au libre-échange, puisqu’il vise à protéger l’économie d’un État contre la concurrence des autres pays. Cette protection se fait par la mise en place de mesures qui font diminuer les importations, comme des taxes ou des droits de douane. Finalement, comme mentionné précédemment, les États doivent mettre en oeuvre des mesures pour attirer les multinationales. Mis à part les mesures économiques (la baisse d’impôts, les subventions, les tarifs préférentiels, etc.), ce sont surtout les différentes normes établies par les États qui attirent les multinationales. Les normes environnementales des pays en développement sont moins strictes que celles des pays développés. Ainsi, les entreprises peuvent prendre des raccourcis afin de diminuer les couts de leurs produits, comme ne pas traiter les eaux usées qui contiennent des produits chimiques avant de les déverser dans les cours d’eau. Dans les pays développés, les installations servant à effectuer ce genre de traitements coutent cher, ce qui diminuerait les profits des multinationales. La mondialisation n’entraine pas que des avantages pour les entreprises. Par exemple, si une entreprise peut accéder à de nouveaux marchés pour vendre ses produits, cela veut dire que d’autres entreprises peuvent aussi, de leur côté, venir sur son propre marché. En résulte donc une concurrence accrue entre les entreprises à travers le monde, puisque chacune peut aller dans le pays des autres. De plus, puisque les activités des entreprises se déroulent un peu partout à travers le monde, celles-ci font face à plus de risques liés au transport des biens d’un pays à l’autre (par bateau, train ou avion) ou aux variations dans le taux de change (des monnaies). Un autre élément que les entreprises doivent prendre en considération est celui de la qualification de la main-d’oeuvre, qui est variable d’une région à l’autre. L’ouverture des marchés à l’échelle mondiale contribue à l’augmentation de l’interdépendance des États. Dans ce contexte, une seule décision peut affecter plusieurs économies du monde. C’est l’un des inconvénients de la mondialisation. Malgré tout, les États et les multinationales savent bien tirer leur épingle du jeu dans ce contexte. Les États mettent en place plusieurs mesures pour attirer les multinationales, mesures qui leur sont très profitables. En effet, elles permettent aux États d’augmenter leurs revenus et de créer des emplois, bien que les conditions des ouvriers ne soient pas toujours bonnes. De leur côté, les multinationales ont l’embarras du choix et peuvent se permettre de délocaliser certaines de leurs activités dans d’autres pays afin d’augmenter leurs profits. Pour en savoir plus au sujet de la mondialisation, consulte la fiche sur l’influence de la mondialisation.
Les changements climatiques
science
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Les changements climatiques sont une modification à long terme des conditions météorologiques générales au fil du temps. On peut mesurer cette modification par des changements de température, de précipitations, de vent et d'autres indicateurs. Les changements climatiques peuvent comprendre les changements des conditions météorologiques moyennes, mais ils peuvent comprendre aussi les changements des conditions extrêmes. Le climat se définit en fonction des types de précipitations et de la température affectant une région donnée. Les phénomènes météorologiques extrêmes comme les ouragans, les typhons ou les tornades semblent être devenus plus fréquents. Toutefois, entre les années 1960 et 1989, un nombre élevé d’ouragans a été enregistré. Le climat peut donc nous sembler stable pendant plusieurs années et se déchaîner subitement pendant une décennie ou plus. Les activités humaines sont-elles responsables de ces changements ? Au cours des dernières années, l’effet de serre est un phénomène qui a beaucoup influencé le climat mondial. En fait, le changement dans les concentrations en gaz constituant l’atmosphère intensifie le phénomène naturel qu’est l’effet de serre et cela contribue au réchauffement planétaire. Depuis environ 100 ans, la Terre s’est réchauffée d’environ 1ºC. Cet écart de température semble minime, mais a de graves conséquences sur le climat. Voici un aperçu des impacts du changement climatique sur les différentes régions du Québec : Montréal et Estrie Augmentation des précipitations (surtout en hiver); Augmentation des risques de précipitations verglaçantes; Augmentation de la fréquente du smog. Laurentides et Mauricie Augmentation des précipitations sous forme de pluie en hiver; Réduction de la durée des saisons de ski; Augmentation des populations d’arbres feuillus. Centre du Québec Diminution des chutes de neige; Printemps et étés plus chauds; Retard du début de la saison de ski; Augmentation des risques de tornades estivales. Saguenay-Lac-Saint-Jean et Abitibi-Témiscamingue Augmentation des chutes de pluie abondantes; Climat plus chaud; Augmentation des précipitations en hiver; Expansion agricole au nord (possibilité de cultures fruitières (comme les pommes et les raisins). Gaspésie et Est du Québec Augmentation de phénomènes météorologiques extrêmes; Augmentation des précipitations en été et en hiver; Augmentation du niveau de la mer moyen (jusqu’à 50 cm); Augmentation des tempêtes de neige. Nord du Québec Augmentation des populations de sapins baumiers et d’épinettes blanches; Augmentation des feux de forêts. L'activité volcanique, la production solaire, l’orbite de la Terre autour du Soleil et la variation des courants océaniques peuvent apporter des modifications à notre climat. Ce sont des causes naturelles aux changements climatiques. Par contre, l'utilisation de combustibles fossiles et la conversion de terres pour la foresterie et l’agriculture sont des exemples d’activités humaines qui causent les changements climatiques. L'utilisation des combustibles fossiles libère une grande quantité de dioxyde de carbone |(CO_2)| dans l’atmosphère, ce qui contribue à l’augmentation de l'effet de serre. Une majorité de scientifiques s'entendent pour dire que les gaz à effet de serre sont la principale source de préoccupation pour les changements climatiques. Les experts du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prédisent que les températures mondiales moyennes pourraient augmenter de 0,3 ºC à 4,8 °C d'ici 2100. Cette hausse des températures modifierait plusieurs éléments météorologiques tels que: la configuration des vents; la quantité et le type de précipitations; le type et la fréquence de phénomènes météorologiques extrêmes. Cette hausse des températures serait très importante au Canada tel que le démontre la carte de prévision suivante. Plusieurs scientifiques mentionnent que l'activité humaine contribue à la modification du climat mondial. Voici quelques éléments mentionnés dans les études à ce sujet: Les mesures indiquent une hausse de la température moyenne mondiale. La banquise de l'océan Arctique a perdu la moitié de son épaisseur depuis trente ans. De nombreuses régions du monde subissent davantage de précipitations. Plus particulièrement au Canada, on a observé des températures moyennes plus élevées, des orages plus intenses et plus fréquents, une élévation du niveau de la mer, des sécheresses, des inondations plus nombreuses et plus importantes. On a aussi observé plus d’épisodes de pluie extrême, un changement de la disponibilité annuelle et saisonnière de l’eau et une fonte accélérée des glaciers. Le 12 décembre 2015, le Canada et 194 autres pays ont adopté l’Accord de Paris pour lutter contre les changements climatiques. Cet accord vise à renforcer les efforts pour limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale au-dessous de 2 °C et, si possible, à limiter cette augmentation à 1,5 °C. Quant à lui, le Québec souhaite réduire les émissions de GES de l’ordre de 37,5 % par rapport à 1990 en 2030. Pour réussir à atteindre ces objectifs, il faut que chacun de nous mette la main à la pâte. En effet, ce sont de simples gestes quotidiens qui peuvent aider à lutter contre les changements climatiques. Le tableau suivant les résume bien. Gestes quotidiens à faire pour lutter contre les changements climatiques Énergie Éteindre son ordinateur et les lumières lorsqu'on quitte une pièce. Remplacer les ampoules classiques par des ampoules écoénergétiques. Transport Marcher, utiliser son vélo, les transports en commun et privilégier le covoiturage. Acheter un véhicule à faible consommation d'essence. Planifier et combiner ses déplacements et ses courses. Maison Isoler sa maison et diminuer la température de deux degrés Celsius durant l'hiver. Utiliser des ventilateurs et régler les climatiseurs à une température agréable. Diminuer la température du chauffe-eau entre 55 ºC et 60 ºC et isoler les tuyaux. Eau Conserver l'eau en réparant les robinets qui fuient. Installer des pommes de douche et des toilettes à faible débit. Privilégier une douche rapide. Fermer les robinets pendant le brossage des dents ou le rasage. Vêtements Laver les vêtements à eau froide et les suspendre à l'extérieur ou à l'intérieur. Électroménagers Privilégier des appareils à haut rendement (Energy Star) Énergie verte Inciter les fournisseurs d'énergie à passer davantage au vert. Opter pour une société qui fournit de l'énergie issue de sources renouvelables. Recyclage Recycler les emballages et les biens de consommation. Acheter des articles ayant un emballage minimal ou recyclable. Recycler les appareils électroniques endommagés ou en fin de vie dans le respect de l'environnement. Réutilisation Donner ses vêtements en bon état à des organismes de bienfaisance. Échanger ses vêtements avec ses amis ou des membres de la famille. Transformer ses vieux gilets en chiffons pour le nettoyage. Donner ses objets ménagers à des organismes de bienfaisance. Organiser une vente-débarras. Jardinage Choisir des plantes adaptées à notre climat et qui requièrent peu ou pas d'attention. Planter des arbres.
L'influence de l'Église catholique au début du 20e siècle
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Au début du 20e siècle, l’Église catholique est toujours bien installée dans la société canadienne-française. Effectivement, elle y est très influente grâce à ses programmes sociaux, notamment ses services de soins de santé et d’éducation. Elle gère également beaucoup d’organismes de charité afin de venir en aide à la population. L’Église influence également le pouvoir alors qu’elle intervient souvent auprès des politiciens pour faire valoir ses intérêts. Ses opinions sont d’ailleurs souvent partagées avec la population canadienne-française qui accorde beaucoup d’importance à la religion catholique et à ce qu’elle exige. En effet, le mode de vie des Canadiens français est largement dicté par l'Église et ses valeurs. Pour solidifier sa présence et son influence dans la société canadienne-française, l’Église décide d'augmenter ses effectifs religieux. Effectivement, le clergé doit compter sur de nombreux membres et volontaires afin d'assurer le bon fonctionnement de tous ses services. Au Québec, près de 85% de la population est catholique à cette époque et est dispersée un peu partout sur le territoire. Afin de joindre tous les fidèles, l'Église doit construire de nouvelles paroisses et former de nouveaux prêtres. Les religieux sont également responsables de l'éducation à travers la province. L’Église joue également un rôle important dans l’apparition d’une nouveauté au début du 20e siècle : les coopératives. Celles-ci représentent des organisations dans lesquelles les membres utilisent leur temps et leurs ressources afin d’obtenir un profit commun. Ce profit est par la suite divisé entre tous les membres de l'organisme. Les milieux agricoles sont les premiers à expérimenter ces organisations puisque sans aide, il était difficile pour un agriculteur d’acheter les nouvelles machines agricoles récemment commercialisées avec l’industrialisation. D’ailleurs, les coopératives sont déterminantes pour l’industrialisation du monde agricole. Prônant des valeurs d’entraide et le développement des milieux ruraux, l’Église encourage l’émergence des coopératives au Québec, notamment en créant l’Union catholique des cultivateurs en 1924. Au début du 20e siècle, comme l’économie est majoritairement régulée par les anglophones au Québec, ce sont ces derniers qui ont les capitaux pour investir et pour diriger les usines. Les francophones, suivant les volontés de l’Église, sont davantage présents dans les fermes ou dans les usines en tant qu'ouvriers. Inspirés par le courant du libéralisme économique, certains Canadiens français se détachent de l’Église et de ses traditions. Ils souhaitent que les francophones du Québec jouent un rôle plus important dans le développement de l'économie. Ils prônent l’idée d’une indépendance économique par rapport aux anglophones, ce qui est, selon eux, important pour assurer l’émancipation des Canadiens français.
L’origine et l’évolution des mots (l'étymologie)
french
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L’étymologie, c’est la discipline qui étudie l’origine et l’évolution des mots. Plus spécifiquement, c'est l'étude qui s'intéresse à l'évolution des mots d'une langue. Faire de l’étymologie, c’est raconter l’histoire des mots. Une famille étymologique regroupe l’ensemble des mots qui ont un ancêtre commun. Certains mots se ressemblent, partagent des sonorités communes. Souvent, ces mots proviennent d’un même mot qu’on appelle leur ancêtre. Plusieurs mots sont dérivés du mot pied : Piédestal, pédoncule, pédicure, pédale, pédaler, pédalier, pédestre, bipède, quadrupède, etc. Ces mots sont tous issus du mot latin pes ou pedis. Ils font donc tous partie de la même famille étymologique. On inclut dans cette même famille étymologique les mots dérivés du mot grec podos, qui signifie aussi « pied » : Podiatre, podiatrie, podologie, podologue, etc. La langue a évolué au rythme des évènements qui ont marqué l'histoire : les invasions, les guerres, les échanges commerciaux, les développements technologiques, etc. Le lexique d'une langue est donc façonné par l’usage et par l’influence d’autres cultures et d’autres langues. La connaissance des fondements d'une langue permet de mieux comprendre l'étymologie des mots qui la composent. Le fonds primitif La langue française s'est formée à partir des mots provenant de plusieurs langues, mots qu’elle a intégrés à diverses époques. C'est ce qu'on appelle le fonds primitif. Son origine remonte au cours du premier millénaire, alors que le français n’était pas encore une langue écrite. Le latin a constitué la grande majorité du fonds primitif. D’ailleurs, le latin était la langue de la Gaule après la conquête romaine au 1er siècle avant J.-C. Bien que leurs formes soient aujourd'hui modifiées, plusieurs mots français sont issus de ce latin qui a été parlé en Gaule. Aimer, avoir, dos, eau, grand, jambe, cheval, manger, père, tête, etc. Le gaulois était la langue parlée par les habitants de la Gaule (territoire qui incluait la surface actuelle de la France). Cette partie du fonds primitif englobe en tout une centaine de mots majoritairement liés à la nature et à l’agriculture. Chaine, char, mouton, balai, suie, souche, etc. Le francique était la langue parlée par les Francs. Ce peuple germanique a pris possession de la Gaule au Ve siècle. Environ 500 mots du français actuel sont issus du francique. Français et France ont été inventés à cette époque où l’on désignait la Gaule comme étant « le pays des Francs ». Blanc, guerre, haïr, honte, riche, saule, etc. En français, on distingue 2 catégories principales de sources de mots :
Les premiers villages sédentaires (notions avancées)
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Mallaha, Mureybet et Çatal Höyük sont les villages sédentaires les plus anciens dont les archéologues ont trouvé des vestiges. Ces trois endroits sous tous situés dans la région du Croissant fertile. Mallaha est un village dont la fondation remonte aux environs de 12 000 av. J.-C. On y a trouvé les premiers signes de sédentarisation. Les premières fouilles archéologiques ont débuté vers 1955. Mallaha est situé dans le Croissant fertile, plus précisément en Israël, dans la vallée du Jourdain. Le village se trouve sur une colline, près d'une source d'eau, et compte environ 200 à 300 habitants. Les maisons sont partiellement creusées dans le sol et sont de forme circulaire ou semi-circulaire. Elles sont fabriquées avec de la pierre et du bois. La population de Mallaha était sédentaire, mais elle ne pratiquait pas l'agriculture ni l'élevage. Elle vivait plutôt de la pêche et de la chasse. Plusieurs fragments d'outils ont été retrouvés sur le site : aiguilles, hameçons, spatules, etc. ainsi que des ustensiles de cuisine et des faucilles à lames de silex. Les villageois fabriquaient également des bijoux et d'autres objets décoratifs, dont plusieurs ont été retrouvés lors de fouilles archéologiques. Les spécialistes ne sont pas certains qu'il y ait eu une hiérarchie sociale à Mallaha. Le fait que des bijoux aient été retrouvés à l'intérieur de certaines sépultures peut indiquer que des personnes étaient jugées comme plus importantes que d'autres. Toutefois, les morts étaient enterrés souvent de la même façon, ce qui laisse planer le doute sur le fait qu'il y ait eu une forme de hiérarchie sociale à Mallaha. Mureybet est un village qui aurait été fondé aux environs de 12 000 av. J.-C. Son site a été occupé par plusieurs villages et a changé beaucoup au fil du temps. Les archéologues ont examiné ce site préhistorique avant qu'il soit englouti à la suite de la construction d'un barrage en 1974. Mureybet est un site situé sur la rive gauche de l'Euphrate, en Syrie. Sa superficie était d'environ deux hectares, ce qui équivaut à 0,02 km2. Au début, le village comptait environ 60 maisons. À l'origine, elles étaient rondes, ancrées dans le sol et ressemblaient beaucoup à celles de Mallaha, mais par la suite, elles étaient construites au niveau du sol. Peu à peu, les habitants préféreront la construction d'habitations rectangulaires et construites sur des fondations. Au centre de ce village, on trouvait un bâtiment communautaire qui pouvait servir de lieu de rassemblement pour des cérémonies ou encore pour stocker de la nourriture. Mureybet est l'un des sites où l'on a retrouvé les plus anciennes traces d'agriculture. En effet, des restes anciens de plantes domestiquées y ont été découverts. Une théorie serait que les gens ont vécu de la cueillette de plantes puis ont adopté l'agriculture comme activité de subsistance. Les habitants cultivent d'abord le blé, l'orge, les pois et les lentilles. L'élevage commence avec des chèvres et des moutons. De multiples outils sont fabriqués (ustensiles de cuisine, récipients, bijoux) ainsi que des armes. Le polissage de la pierre se perfectionne et permet une meilleure utilisation de la pierre. Il semble y avoir une hiérarchie sociale à Mureybet, car plusieurs personnes ont été inhumées entourées d'objets comme des vases ou des bijoux, ce qui est probablement une preuve d'une position sociale plus élevée. Aussi, la sépulture individuelle (les morts étaient enterrés individuellement, non pas en groupe) était beaucoup plus répandue. Çatal Höyük (prononcé « Chatal Hou-youk ») est un village dont la fondation remonte aux environs de 7000 av. J.-C. Ce village a été découvert en 1961 et à peine 5 % du site aurait été fouillé jusqu'à maintenant. Çatal Höyük est situé en Turquie. Il est l'un des plus grands villages du néolithique avec une population de 7 000 habitants, ce qui est exceptionnel pour l'époque. Sa superficie est de 13 hectares environ, ce qui équivaut à 0,13 km2. Une caractéristique de Çatal Höyük est que les maisons sont collées les unes aux autres et forment une immense terrasse à plusieurs paliers. Il n'y avait pas de rues à Çatal Höyük. Les habitants devaient passer par les toits pour entrer dans les maisons. Les gens effectuaient beaucoup de tâches quotidiennes sur ces toits. Les maisons étaient construites sur les ruines des maisons précédentes, ce qui fait que le village a formé avec le temps une petite colline. La population de Çatal Höyük pratique l'agriculture et l'élevage. Elle cultive le blé, l'orge et les pois et élève aussi des moutons et des bovins. La chasse et la pêche sont aussi pratiquées. Plusieurs objets sont fabriqués par les artisans de Çatal Höyük : outils en pierre, en obsidienne et en os, poteries en terre cuite, bijoux, nattes et paniers. L'obsidienne est une pierre noire et vitreuse. Les éclats d'obsidienne sont aussi tranchants qu'une lame de métal. On l'utilise pour fabriquer des lames et des armes. Le village de Çatal Höyük était probablement un centre de commerce important. On échangeait des marchandises faites à partir de ressources se trouvant à proximité contre des marchandises qui provenaient d'autres villages situés à des centaines de kilomètres. La question du pouvoir et de la présence ou non d'une hiérarchie sociale à Çatal Höyük reste ambiguë. Il n'y a pas de certitude, mais certains indices trouvés lors de fouilles archéologiques laissent croire qu'il y avait des personnes détenant un certain pouvoir.
L'alliance franco-amérindienne de 1603
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La principale raison pour laquelle la métropole française souhaite installer une colonie en terre d'Amérique au 16eet au début du 17e siècles est que la traite des fourrures est un commerce de plus en plus profitable. À cet effet, la métropole dépend énormément des populations autochtones, qui chassent sur le territoire et effectuent les échanges contre divers produits. Or, les nations autochtones entretiennent des relations très complexes. D'un côté, les Autochtones de la vallée du Saint-Laurent échangent avec les Français, mais les Hollandais et les Anglais, installés plus au sud, leur font compétition pour obtenir les fourrures. De l'autre côté, les nations autochtones sont aussi en compétition entre elles pour commercer avec les Européens. Finalement, pour l'ensemble des nations, les conflits et les alliances militaires forment un réseau politique complexe. C'est dans ce contexte qu'en 1603, une expédition française arrive au poste de traite de Tadoussac. Menée par François Gravé du Pont, un navigateur d'expérience, elle est composée, entre autres, de deux Innus qui ont appris le français en France et de Samuel de Champlain. Les hommes arrivent à destination au printemps alors que se déroule un grand festin autochtone, là où Du Pont et Champlain rencontrent des nations en train de célébrer leur victoire contre les Cinq-Nations iroquoises. Les vainqueurs deviendront d'importants partenaires commerciaux pour les explorateurs. Pour ces nations, une alliance avec les Français est bien reçue; elle renforcera leur puissance militaire contre les Iroquois. S'ajoute à cela le témoignage des deux interprètes innus. En effet, la description du traitement positif reçu en France a pour effet de resserrer les liens entre les groupes. Deux semaines plus tard, lors d'un nouveau festin, est conclue une alliance commerciale et militaire entre toutes les nations présentes : Innus, Malécites, Algonquins et Français. En s'alliant ainsi avec toutes ces nations, les Français officialisent également leur opposition aux nations iroquoises.
L’oxymore (figure de style)
french
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L’oxymore (aussi appelé oxymoron) fonctionne comme l’antithèse : elle rapproche des termes opposés. Toutefois, l’effet de l’oxymore est accentué puisque les termes opposés sont côte à côte dans l’énoncé. Le rapprochement inattendu des deux termes formant l'oxymore crée une nouvelle réalité poétique qui suscite la surprise. 1. Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. - Corneille 2. Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. - Nerval 3. Ils lui vouaient une haine cordiale. - Romain Gary 4. Charles s'en fut tout de suite après la surprise attendue [...] - Raymond Queneau Il existe d'autres figures d'opposition :
Les techniques de séparation des mélanges (théorie)
science
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2,132
La séparation des mélanges permet d'isoler ou de séparer certains constituants des mélanges dans lesquels ils se trouvent. Il est souvent nécessaire, pour obtenir une substance pure, de la séparer de toutes les autres substances qui l'accompagnent. On peut séparer les mélanges par des moyens physiques, qui seront traités dans la présente fiche. Le choix de la technique varie en fonction du mélange, de la substance que l'on doit séparer du reste du mélange et des phases qui constituent le mélange. L'évaporation est un processus par lequel on élimine la partie liquide d'un mélange en la transformant en gaz. Pour savoir comment pratiquer la technique d’évaporation en laboratoire, consulte la fiche à propos des techniques de séparation des mélanges (laboratoire). La décantation est un processus qui permet de séparer des substances non miscibles qui n’ont pas la même masse volumique (densité). Lorsque les constituants à séparer sont liquides, on les laisse reposer dans une ampoule à décantation. Le liquide qui possède la masse volumique la plus grande se déplace alors vers le fond de l’ampoule. Le liquide qui possède la masse volumique la plus petite, quant à lui, se déplace vers le haut. Lorsque les 2 phases sont bien distinctes, on peut séparer les 2 liquides. La décantation peut aussi permettre de séparer des particules solides en suspension dans un liquide, ce qui est souvent nommé la sédimentation. Lors de la sédimentation, les particules en suspension cessent de se déplacer et se déposent dans le fond du récipient, sous l’effet de la gravité. Le dépôt est alors appelé sédiment. Une fois que les particules en suspension se sont bien déposées dans le fond du contenant, on utilise une tige de verre pour verser le liquide dans un autre contenant. On se retrouve alors avec le liquide dans un contenant et la partie solide dans un autre contenant. Pour savoir comment pratiquer la technique de décantation en laboratoire, consulte la fiche à propos des techniques de séparation des mélanges (laboratoire). La filtration est une technique qui permet de séparer les constituants d’un mélange lorsqu’un des constituants est sous la phase liquide et l’autre, sous la phase solide. Pour savoir comment pratiquer la technique de la filtration en laboratoire, consulte la fiche à propos des techniques de séparation des mélanges (laboratoire). La distillation est une technique de séparation des mélanges utilisée pour séparer les constituants d'un mélange homogène liquide ou d'un mélange hétérogène comportant au moins une phase liquide. Grâce à cette technique, on peut séparer un mélange d’alcool et d’eau. L’alcool a une température d’ébullition plus basse que l’eau, alors elle s’évapore en premier. La vapeur d’alcool est recueillie et refroidie. Cette condensation permet de récupérer l’alcool (distillat) dans un autre contenant. L’eau (résidu) reste dans le contenant initial. Pour en savoir davantage sur la technique de la distillation en laboratoire, consulte la fiche à propos des techniques de séparation des mélanges (laboratoire). La technique du tamisage consiste à séparer les constituants d’un mélange de substances solides à l’aide d’un tamis. On peut séparer un mélange de sable fin et de cailloux à l’aide d’un tamis. Il suffit de passer tout le mélange à travers le tamis. Ainsi, les cailloux demeureront sur le tamis et le sable fin passera au travers. La centrifugation est une technique de séparation qui, par l’action de la force centrifuge, permet de séparer de 2 à 3 phases d'un mélange. Le mélange est entrainé dans un mouvement de rotation très rapide. Les particules solides les plus lourdes sont alors poussées vers les parois du récipient sous l'action de la force centrifuge, alors que les particules plus légères et les liquides restent en surface, ce qu'on nomme le surnageant. L’appareil qui sert à réaliser une centrifugation est appelé centrifugeuse. À l’aide d’une centrifugeuse, on peut séparer les globules rouges du plasma sanguin. Le principe de fonctionnement est le même que pour une essoreuse à salade. On place la salade dans l’essoreuse et on fait tourner le tout très rapidement. Les feuilles de salade collent à la paroi du panier tandis que l’eau colle à la paroi du récipient. Lorsque tout arrête de tourner, l’eau tombe et elle est récupérée dans le bas du panier. Pour connaitre comment pratiquer la technique de la centrifugation en laboratoire, consulte la fiche à propos des techniques de séparation des mélanges (laboratoire). La chromatographie sur papier permet de séparer les constituants d’un mélange grâce à leurs différentes vitesses de migration. Dans certains cas, on dissout le mélange à séparer directement dans le solvant, plutôt que de le placer sur la bande de papier. Le solvant entraine alors le mélange avec lui en montant dans la bande de papier. Il existe des techniques plus complexes de séparation des mélanges, qui nécessitent, entre autres, l'ajout de réactifs pour initier une réaction chimique (la précipitation). La précipitation consiste à former une phase hétérogène au sein d’une autre phase. Si on soupçonne la présence de certains ions dans une solution, il est possible d'ajouter un autre ion qui formera une substance solide avec eux. Ainsi, s’il y a effectivement présence de l’ion recherché, on verra apparaitre une substance solide qu’on pourra par la suite filtrer et récupérer. La précipitation est un moyen chimique de séparation des mélanges. Si on veut récupérer les ions de plomb dans une solution de nitrate de plomb (|Pb(NO_{3})_{2}|), on peut ajouter une solution contenant de l’iode. Le plomb se lie avec l’iode pour former du iodure de plomb (|PbI_{2}|), qui est un solide poudreux jaune.
Pythagore
history
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Pythagore est une figure importante de la Grèce antique. Il est à la fois mathématicien, philosophe et réformateur religieux. Il est reconnu pour ses travaux en arithmétique, notamment concernant la relation de Pythagore, en musique, en astronomie, en médecine, en science politique et en théologie. Il est le fondateur de l’école pythagoricienne, qui perdurera pendant plusieurs générations (9 à 10). 580 av. J.-C. : Pythagore naît sur l'île de Samos, en Grèce. 532 av. J.-C. : Il fonde son école pythagoricienne. 497 av. J.-C. : Il meurt à Métaponte.
Le mouvement rectiligne uniforme (MRU)
physics
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Un mouvement rectiligne uniforme (MRU) est un déplacement en ligne droite durant lequel la vitesse est constante. Dans un MRU, la distance parcourue est la même chaque seconde. C'est pourquoi on dit que ce mouvement est uniforme, puisque celui-ci suit la même variation de position pour un intervalle de temps donné. L'utilisation du terme rectiligne renvoie au mouvement en ligne droite. Dans le cas d'un mouvement complexe se déroulant dans plus d'un axe (par exemple dans un mouvement de projectile), il est plus simple d'analyser ce mouvement en le décomposant en plusieurs déplacements simples. Cette décomposition permet alors d'étudier les différents paramètres d'un mouvement en ligne droite. Pour bien comprendre le MRU, il est préférable d'utiliser des relations graphiques afin de mieux comprendre les variations qui se produisent durant le mouvement d'un objet. Ces relations sont expliquées dans les pages suivantes: La relation entre la position et le temps dans le MRU La relation entre la vitesse et le temps dans le MRU Une voiture ayant activé son régulateur de vitesse (cruise control) va parcourir, chaque seconde, une distance qui sera toujours constante.
L'Empire des Han (notions avancées)
history
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L’empire des Han a été la première dynastie à véritablement unifier la Chine. Au 2e siècle av. J.-C. à la suite de guerres internes entre clans, le territoire chinois se trouva divisé en royaumes. Son fondateur, Han Gaozu était un simple paysan originaire de la Mongolie, insatisfait de son sort, qui réussit à mobiliser plusieurs autres paysans. Il constitua une armée de paysans et renversa le pouvoir en place, la dynastie Qin. Han Gaozu fut duc, marquis et enfin prince. La dynastie qu’il a fondée régna de 206 av. J.-C. jusqu’en 220 et elle reste à ce jour la plus importante de l’histoire humaine en terme de période (400 ans). Vingt-huit empereurs de la même dynastie se sont succédé. Les Han ont beaucoup apporté à la Chine, lui permettant de devenir une puissante et influente nation dans plusieurs domaines d'ordre technique, artistique et idéologique. C’est sous l’empire des Han que le confucianisme fut adopté comme idéologie officielle de l’État chinois. Plus tard, c’est le bouddhisme qui devint populaire sous cette dynastie. Les travailleurs au service de l’empire étaient souvent des nobles, des aristocrates ou des gens influents dans leur communauté qui connaissaient personnellement quelqu’un de la famille impériale. La dynastie des Han a changé cette façon de recruter les fonctionnaires de l’État : elle prônait plutôt la nomination au mérite, c'est-à-dire la sélection des travailleurs par un système d’examens plutôt que la simple considération de la position sociale ou du titre des candidats. Il n'était plus suffisant de connaître un proche de la famille impériale, mais il était nécessaire d'être talentueux et vertueux pour espérer travailler pour l’État. Ce système administratif s’appelle le mandarinat. Les Mandarins aidaient l’empereur à gérer l’État. La grande et efficace structure de gouvernance sous les Han a permis l’élargissement rapide de l’Empire chinois en annexant des territoires (dont la Mongolie et la Corée) et leurs populations, mais la croissance de la population surpassa la capacité agricole de l’empire. La grogne des paysans fut de plus en plus lourde et se conclut par le renversement temporaire de l’Empire Han en l’an 9. Pendant une vingtaine d’années, la courte dynastie des Xin remplaça celle des Han. En l’an 23, la dynastie des Han reprit le trône, restaura l’administration, mais cette fois-ci récompensa les paysans et les riches propriétaires terriens en divisant l’empire en 13 principautés, donnant ainsi plus de responsabilités à chaque région. La première université a été fondée par la dynastie Han vers la fin du 2e siècle. Elle servait d’établissement d’enseignement aux futurs fonctionnaires de l’empire. Les ordres impériaux deviennent alors plus faciles à transmettre par écrit d’une région à l’autre, considérant que tous les responsables régionaux savent désormais lire et écrire un mandarin standardisé. L’uniformisation de la langue et la construction de grandes routes traversant tout le territoire ont contribué au développement du commerce entre peuples et empires. L’empereur chinois Wudi fut l'un des pionniers en ce domaine, privilégiant le développement des infrastructures chinoises; les routes terrestres et maritimes facilitant le transport de marchandises. Il permit l’expansion et le rayonnement de la Chine jusqu’en Europe. L’empire établira une longue route commerciale traversant toute l’Asie centrale, atteignant la Perse et même l’Empire byzantin (nom donné à l'Empire romain d'Orient). Les échanges commerciaux se multiplièrent et se développèrent entre l’Asie, l’Europe et le nord de l’Afrique. Les exportations et les importations de métaux précieux, de sel, de fer, de laine, d’ivoire, d'épices et de soie devinrent monnaie courante. Fabriquée exclusivement par les artisans chinois à partir du ver à soie, la soie était très prisée chez les Romains. L’empire des Han croit au développement économique, intellectuel et artistique de son peuple. Les régents aménageront des écoles d’art dans lesquelles maîtres et disciples s’échangent des techniques de poterie, de dessin ou de poésie. On retrouve, à cette époque, plusieurs figurines représentant notamment des personnages, des animaux, des maisons et des fermes. Ces sculptures miniatures sont fabriquées principalement de terre cuite et sont recouvertes d’une couche de latex naturel (la laque) qui, en séchant, protège la pièce artisanale. C’est sous les Han qu’apparaissent les premières porcelaines, des céramiques fines à base d’argile blanche. L’art s’étend aussi dans l’écriture avec l’apparition du papier : cette découverte chinoise facilite la précision et la fluidité des mouvements lorsqu’on écrit. Cette manière de s’appliquer lorsqu’on glisse le pinceau imprégné d’encre sur le papier donne naissance à une nouvelle forme d’art : la calligraphie, c'est-à-dire l’art de bien former les caractères d’écriture. L’empire des Han, en favorisant les échanges commerciaux, mais aussi culturels et idéologiques, avec d’autres régions, a contribué pendant plusieurs siècles à la grandeur de la Chine et à sa richesse. La Chine des Han compte de nombreuses inventions comme le papier, la porcelaine, le gouvernail (des bateaux), le cerf-volant, etc. L'empire des Han succéda à la dynastie des Qin, qui prônait non seulement le développement économique et technique de la Chine (l’empereur débuta la construction de la Grande Muraille de Chine), mais aussi l’épanouissement de la pensée des Chinois, de la littérature et des arts. Cette volonté de développer une idéologie, une philosophie de vie, revient à Confucius. On appelle la philosophie inspirée de cet homme le confucianisme. Le confucianisme est une philosophie de vie, la plus ancienne de Chine, qui provient de Kong Fuzi dit Confucius, philosophe et penseur chinois né en 551 av. J-C. Tout jeune, Confucius semble curieux, discute beaucoup et acquiert une grande connaissance des lois, de la musique et de la nature. À l’âge adulte, il sera connu de toute la Chine. Il attire des disciples qui suivent ses enseignements. Sa philosophie est la suivante : l’Homme qui cultive sa personne influencera positivement son entourage et donc sa société. En d’autres termes, l’individu doit s’éduquer et apprendre à bien questionner son cœur, sa raison, ses agissements et ainsi vivre en harmonie avec lui-même et sa communauté. Les disciples ont retranscrit les conversations de leur maître philosophe peu de temps après sa mort. Le confucianisme est considéré comme une philosophie de vie plutôt qu’une religion puisqu’il ne réfère pas à un être supérieur ou à une divinité à qui l’on doit respect et obéissance. Le confucianisme devient populaire en Chine peu après la mort de Confucius, vers 480 av. J.-C. Cette philosophie morale a rassemblé de nombreux adeptes tout comme les religions du bouddhisme et du taoïsme. Le confucianisme prône l’harmonie des relations humaines en suivant quelques règles morales : il y a cinq facettes de l’univers à suivre ou cinq vertus, dont la bonté, la droiture, la bienséance, la sagesse et la loyauté. Les règles de base sont contenues dans un recueil appelé Les Entretiens. En résumé, le confucianisme établit un code moral qui définit les limites acceptables de nos actions dans tous les types de situations tout en mettant à l’avant-plan les valeurs reliées à la justice sociale, la tolérance, la paix et le respect des traditions. C’est un guide de vie, de discipline morale qui oriente les comportements avec soi et avec autrui. Le confucianisme restera la philosophie de vie la plus pratiquée en Chine jusqu’au début du20e siècle. Créé par Laozi (ou Lao Tzu), le taoïsme est un système de pensée religieuse et philosophique qui a comme concept central le rapport d'équilibre entre la nature et la société. Le tao, qui signifie la voie, indique le chemin à prendre pour que l’Homme puisse s’harmoniser à la nature. L’individu doit respecter le rythme de la nature. Les taoïstes célébraient la nature en lui présentant des offrandes, des sacrifices et en organisant des fêtes et d'autres célébrations. Cette religion met la conscience et la spiritualité de l'individu au centre de ses principes. La vie et la sagesse sont intimement liées aux cycles de la nature. Au temps de l’empire des Han, le taoïsme a été pratiqué d'abord par l'élite et ensuite par la population en général. Plus tard, le taoïsme ajoutera comme symbole religieux le Yin et le Yang : conception et explication de tous les phénomènes de la nature. C’est le sens de l’équilibre : toute énergie est définie dans la dualité Yin et Yang. Le Yin représente l’énergie féminine, la passivité, l’obscurité. Le Yang représente plutôt l’énergie solaire, la lumière, la force mâle. C’est sous la dynastie des Han qu’apparut le courant de pensée bouddhiste. Des missionnaires d’Asie centrale et des disciples de Bouddha introduisirent cette philosophie en Chine au premier siècle de notre ère. Les textes sacrés bouddhistes seront traduits en chinois et les pratiquants profiteront de la générosité de l’empire et de la population pour rendre possible la construction de monastères. Ainsi, ils pourront se consacrer à la méditation sans devoir travailler. Le fondateur du bouddhisme s’appelle Siddartha Gautama, le nom de Bouddha lui étant donné par ses disciples veut simplement dire état d’éveil. Siddartha (ou Bouddha) est originaire du nord de l’Inde. Il provient d’une famille riche et reçoit une bonne éducation. Il a tout pour être heureux (vie confortable; parents, épouse et enfants qui l’aiment), mais en réalité, il ressent une profonde insatisfaction. Ses longues promenades et ses rencontres avec des vieillards, des malades et des gens dans le deuil ont alimenté la philosophie bouddhiste et l'ont fait naître. Siddartha décide un jour d’abandonner sa vie de luxe, sa famille et ses amis pour se consacrer à la recherche de la voix du salut, il veut comprendre pourquoi nous souffrons et comment y remédier. Après plusieurs années de voyages et de méditation, Siddharta réalise l’éveil ou le nirvana, c'est-à-dire une délivrance, une illumination dans la compréhension des causes de la souffrance humaine et les étapes à suivre pour l’éliminer et ainsi atteindre une paix intérieure totale. Pour parvenir au nirvana, il faut renoncer à l'attachement matériel et au plaisir des sens, il faut vivre de façon modérée sans jamais tomber dans les excès. Pour éradiquer la souffrance, il faut éliminer la convoitise, la haine et les fautes. Ce courant de pensée peut être associé à une philosophie (tout comme le confucianisme) ou à une religion puisqu’il se base sur une croyance d’une vie après la mort. De plus, les adeptes du bouddhisme croient que nous obéissons à la loi du karma qui affirme que rien n'arrive par hasard, que chaque action porte une conséquence. Les bouddhistes croient également aux renaissances successives aussi appelées réincarnations. La construction de cet énorme rempart sillonnant les chaînes montagneuses et les vastes plaines du nord de la Chine a débuté au 4e siècleav.J.-C., s'est échelonnée sur une période de 1700 ans et a demandé une main-d’œuvre de plusieurs millions d’ouvriers chinois à travers les époques. La Grande Muraille avait deux principales fonctions : - protéger l’empire contre les attaques de peuples barbares (peuples à l’extérieur du territoire impérial); - faire rapidement circuler d'une région à l'autre les garnisons militaires, les chariots et la nourriture. Après l’unification de la Chine et la fusion de ses nombreux royaumes par l’Empire Qin, on décide d’entreprendre la construction de la Grande Muraille qui protégera le territoire des attaques barbares. L’empire suivant, la dynastie Han, continuera l’édification de la muraille en l’élargissant par endroits, en plaçant des tourelles d’observation, etc. La largeur moyenne de la Grande Muraille est de 7 mètres, sa hauteur peut atteindre 15 mètres et sa longueur est de 6000 kilomètres.
La poésie
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La poésie est un genre littéraire qui utilise le langage pour créer des images, des sonorités, des rythmes et des émotions. Le texte poétique ne vise pas à raconter une histoire comme le ferait le texte narratif. La poésie cherche plutôt à éveiller la sensibilité du lecteur. On reconnaît principalement la poésie par sa forme différente qui témoigne d'une utilisation créative du langage. La forme poétique fixe est connue depuis l’Antiquité grecque. Dès cette époque, de nombreuses règles de composition avaient été fixées. Au cours de l’histoire littéraire, la poésie a évolué et les formes ont changé. Toutefois, plusieurs éléments qui sont à la base d'un poème à forme fixe ont traversé les époques. Depuis le début de l’histoire littéraire, plusieurs formes fixes en poésie ont été utilisées. Chacune de ces formes fixes se caractérise par des contraintes particulières auxquelles les auteurs doivent se plier. Plusieurs formes ont été très en vogue à une certaine époque avant de disparaître dans l’oubli au profit de nouvelles formes. Les règles concernent généralement le nombre et le type de vers et le nombre et le type de strophes. Par contre, plusieurs règles peuvent aussi préciser le genre et la valeur des rimes ainsi que leur disposition, la présence du narrateur dans le poème, le sujet abordé, etc. Les formes poétiques fixes les plus connues : La poésie en vers libres est apparue à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Les auteurs désiraient amener la poésie plus loin, ce que les formes fixes ne permettaient pas. Ce changement permettra à de nouvelles possibilités créatrices d'émerger puisque le poème de forme libre ne répond à aucune règle, tant sur la longueur des vers, la longueur des strophes, la disposition du poème sur la page, etc. Même la rime n'est plus un élément indispensable dans cet univers poétique. Comme il n’y a aucune règle, une même forme pourra donner lieu à des caractéristiques variées. Certains auteurs reprennent quelques dispositions classiques alors que d’autres utilisent des formes totalement éclatées. Les auteurs jouent alors avec les espaces, les variations dans la longueur des vers, la ponctuation, la disposition des mots sur la page, etc. Les formes poétiques libres les plus connues : À consulter :
Félix Leclerc
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Félix Leclerc est un chansonnier et un poète québécois. Il a aussi écrit des romans, des pièces de théâtre, des contes et des maximes. On peut le voir à la télévision, au cinéma, au théâtre et l'entendre à la radio. Il est considéré comme un pionnier de la chanson francophone, un nationaliste québécois et un ardent défenseur de la langue française. C'est dans les vieux pays qu'il contribuera à faire aimer la chanson québécoise aux Européens, avec ses parlures et ses accents. Beaucoup de ses chansons font partie du paysage artistique de cette époque, comme Moi, mes souliers, Le petit bonheur, Le petit train du Nord, Bozo, Attends-moi Ti-gars, Le tour de l'Île, L'hymne au printemps, L'alouette en colère, etc. Au cours de sa carrière, il reçut bon nombre de prix et des écoles, des rues, des parcs, une autoroute, le prix du Gala l'ADISQ, etc. portent son nom en son honneur. 1914 : Félix Leclerc naît le 2 août à La Tuque. 1934 à 1937 : Il est animateur radio à Québec. 1939 : Il interprète sa première chanson Notre sentier pendant l'émission Le restaurant d'en face. 1943 à 1946 : Des publications voient le jour, dont Adagio (recueil de contes), Andante (recueil de poèmes)et Pieds nus dans l'aube (roman). 1948 : Félix Leclerc, Yves Vien et Guy Mauffette fondent la compagnie théâtrale V-L-M. 1950 : L'imprésario Jacques Canetti tombe sous le charme de Félix Leclerc et lui fait enregistrer ses premières chansons. Vingt jours plus tard, Félix Leclerc reçoit le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros. Invité par l'imprésario, il s'installe en France, et ce, jusqu'en 1953, il y connaîtra beaucoup de succès. 1950 : Félix Leclerc se produit au théâtre ABC à Paris. 1951 : Il enregistre son premier album Félix Leclerc chante ses derniers succès. 1957 à 1975 : Plusieurs albums participeront à la consécration de ce grand auteur: Félix Leclerc chante (1957), Le Roi heureux (1962), Félix Leclerc (1964), La vie (1967), L'alouette en colère (1972), Le tour de l'île (1975). 1958 : Il publie le roman Le fou de l'Île. 1973 : Il publie le roman Carcajou ou le diable des bois. 1975: Il reçoit le Prix Calixa-Lavallée de la Société St-Jean-Baptiste. 1976: Le diplôme d'honneur de la CCA (Conférence Canadienne des Arts) lui est décerné. 1977: Pour couronner l'ensemble de sa carrière d'artiste de la scène, le gouvernement du Québec lui remet le prix Denise-Pelletier. 1983: La Fondation Félix-Leclerc, dont l'objectif est de faire connaître l'oeuvre de l'auteur et la culture québécoise dans son ensemble à toutes les générations, voit le jour. 1987: Il reçoit la médaille de l'Académie des lettres du Québec. 1988 : Félix Leclerc décède dans son sommeil le 8 août à Saint-Pierre-de-l'Île-d'Orléans. 2000: Il est nommé Grand Québécois du siècle par l'Académie des Grands Québécois. 2003: Félix Leclerc est intronisé au Panthéon des Auteurs et Compositeurs canadiens.
L’univers narratif
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L’univers narratif est le monde dans lequel se déroule une histoire. Dans ce monde, il y a des lieux dans lesquels se situent les personnages et leurs actions à une époque donnée. Un univers narratif bien construit donne l’impression d’être dans l’histoire. Les personnages sont les personnes présentes dans l’histoire. L’attachement que le lecteur ou la lectrice développe envers eux aura un impact majeur sur sa motivation à poursuivre sa lecture. Le personnage principal doit avoir une personnalité bien définie. Que fait-il? De quoi rêve-t-il? Avec qui s’allie-t-il ou à qui s’oppose-t-il? Pourquoi? Ses caractéristiques principales transparaissent dans sa façon d’être, plus précisément dans sa façon de travailler, de parler, d’agir, etc., et c’est principalement ce qu’il faut observer pour bien comprendre un personnage. Les caractéristiques d’un personnage dépendent de l’environnement particulier dans lequel il évolue. Une Japonaise vivant au 20e siècle n’aura pas les mêmes comportements et habitudes de vie qu’une Québécoise vivant dans le même siècle, bien que toutes deux puissent partager des similitudes. En effet, les contextes social, culturel, politique et économique ont une influence certaine sur la façon d’être d’une personne. Nécessairement, une histoire se passe quelque part, dans un lieu précis. Le lieu est un des éléments qui permet de créer une certaine ambiance dans l’histoire. L’atmosphère d’un lieu peut également symboliser l’état psychologique du personnage. Un appartement dans lequel il fait toujours sombre peut révéler un esprit troublé. Une maison luxueuse peut révéler une personnalité superficielle. Un environnement chaotique peut mettre l’accent sur l’incapacité d’un personnage à s’organiser, à s’adapter, à se conformer. Dans un texte narratif, le lieu mis en scène peut être réel (repérable sur une carte géographique), entièrement inventé ou suggéré (les repères présents dans le récit permettent de visualiser un lieu qu’on n’arrive pas à nommer précisément). Différents détails permettent aux lecteur(-trice)s de se faire une bonne idée du lieu de l’histoire. Les particularités géographiques (désert, forêt, rivière, etc.) Le climat et la végétation L’architecture Les odeurs, les bruits L’époque d’un récit correspond à un moment, à une période de l’histoire, etc. pendant laquelle se déroulent les actions. Il est certain que le choix de l’époque influence les actions des personnages et, par le fait même, les péripéties. Le temps de l’histoire peut être indiqué de façon précise (par la mention d’une date) ou déduit grâce à différents indices présents dans le récit. Les objets (les moyens de transport et de communication utilisés, les outils, etc.) Les évènements historiques (référence à des guerres, à des personnages historiques, etc.) Les productions artistiques (livres, films, pièces de théâtre, etc.) L’organisation politique (royauté, démocratie, dictature, etc.) Le rapport des personnages avec la religion (on sait que, par exemple, dans les années 50 au Québec, la religion faisait partie de la vie quotidienne) Les actions d’un récit représentent des évènements qui font progresser l’histoire. Elles forment ce qu’on appelle l’intrigue, car c’est grâce à la présentation d’actions structurées que l’histoire évolue. Le degré de vraisemblance réfère à ce qui pourrait être vrai dans un récit. En effet, l’univers narratif peut être complètement inventé ou comporter des éléments du monde réel. En d’autres mots, il peut être vraisemblable ou invraisemblable. Un univers narratif vraisemblable (bien qu’il soit inventé par l’auteur ou l’autrice) présente des faits qui pourraient avoir cours dans la réalité. C’est le cas, par exemple, des récits policiers. Un univers narratif invraisemblable (ou fantastique) présente des faits, des lieux, des actions, etc. qui sont irréels. Ceux-ci n’existent pas et ne pourraient pas exister non plus dans notre monde. C’est le cas, entre autres, des récits merveilleux et des récits fantastiques. Les thèmes d’un récit se rapportent aux sujets généraux et spécifiques qui sont abordés dans l’histoire (l’amour, l’amitié, l’angoisse, la mort, la liberté, etc.). Pour comprendre le sens d’un récit, il faut dégager les thèmes en observant et en analysant le comportement des personnages (les conflits qui les opposent, les causes qui les rassemblent, les rêves qui les animent, etc.); les propos qu’ils tiennent (qui sont très souvent révélateurs des valeurs qu’ils défendent ou de leur compréhension du monde). Différents indices permettent aux lecteur(-trice)s de dégager les grands thèmes de l’histoire. Des objets (la montre est reliée au temps, les bijoux symbolisent la richesse et ils peuvent même être des symboles de vanité et de superficialité, etc.) Des lieux (la chambre est associée à la solitude ou à l’intimité; la rivière évoque l’eau qui est un symbole de vie, etc.) Des sentiments vécus par les personnages (la passion amoureuse, la vengeance, l’angoisse, etc.) Le style d’écriture d’un(e) auteur(-trice) définit sa manière personnelle de présenter l’univers narratif qu’il ou elle a créé. Dans certains récits, il ou elle développe davantage l’intrigue et les rebondissements de l’histoire; l’écriture ne lui sert alors qu’à rendre compte de l’histoire (c’est le sens propre qui dominera dans ce genre de récit). D’autres écrivains ou écrivaines explorent davantage les vastes possibilités de l’écriture en créant de multiples images (c’est le sens figuré qui dominera dans ce genre de récit). On reconnait le style d’écriture d’un(e) écrivain(e) par différents aspects, dont le choix des mots; l’emploi de figures de style (métaphores, comparaisons, etc.); l’organisation de la phrase (les phrases longues évoquant la complexité des sentiments; les phrases courtes rappelant la densité des émotions) et le ton général du texte. Selon l’effet recherché, l’auteur(-trice) adopte un ton particulier. humoristique/ironique dramatique/tragique poétique/lyrique populaire/familier
Les contrats de crédit
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Le crédit est un des moyens possibles pour financer toutes sortes de projets : études, voiture, maison. Quand arrive le moment d’emprunter l’argent nécessaire à leur réalisation, plusieurs possibilités de financement s’offrent à toi. Crédit variable, prêt d’argent, vente à tempérament : ces types de contrats de crédit possèdent des caractéristiques qu’il est important de connaitre avant de s’engager dans cette voie. Il faut aussi savoir qu’une demande de crédit implique très souvent des intérêts. Ceux-ci, exprimés sous forme de pourcentage (taux d’intérêt), s’ajoutent au montant du prêt qu’un émetteur de crédit (aussi appelé prêteur ou créancier) t’accorde. Un taux d’intérêt élevé peut donc faire gonfler ta facture, voilà pourquoi il est conseillé de bien considérer cet aspect lors de la planification de ton budget. Un émetteur de crédit est une personne ou une entreprise, comme une banque, qui prête une somme d’argent à une autre personne. Les intérêts sont un montant supplémentaire à payer lors du remboursement d’un prêt calculé en fonction du taux d’intérêt. Le taux d’intérêt fait référence au montant qu’une personne ou une institution doit payer pour avoir accès à un prêt. Ce montant est calculé en pourcentage. À noter : pour t’aider à prendre une décision éclairée en fonction de tes besoins financiers et de ta capacité de paiement, il peut être avantageux de s’adresser à un conseiller ou une conseillère financier(-ère). Par contre, il faut savoir que le(la) conseiller(-ère) financier(-ère) travaille pour une institution financière : son rôle est de te vendre un produit (ici, le crédit). Le mieux est donc de comparer les différents produits offerts sur le marché avant de choisir celui qui te convient. Le contrat de crédit variable signifie que tu as à ta disposition un montant de crédit maximum (ce qu’on appelle une limite de crédit) que tu peux dépenser en entier ou selon tes besoins. C’est donc toi qui décides du montant que tu utilises, tant que ce montant ne dépasse pas celui qui a été fixé par l’émetteur de crédit (banque, caisse). Parmi les formes de crédit variable, on retrouve : la carte de crédit : elle te permet d’acheter des biens et des services sur-le-champ et de les payer plus tard. Si tu paies en entier le montant de tes achats avant la date d’échéance (souvent le 21 de tous les mois), tu n’auras pas à payer d’intérêts. Par contre, si tu ne rembourses pas la totalité de ce montant, tu dois payer des intérêts sur le montant impayé. Le taux d’intérêt lié à la carte de crédit est souvent très élevé (entre 18 et 20 %), ce qui peut augmenter considérablement la durée de ton paiement et le montant total de ta dette. la marge de crédit : elle fonctionne comme une carte de crédit, c’est-à-dire que tu as un montant déterminé (une marge) par ta banque ou ta caisse que tu peux utiliser en entier ou en partie, tant que tu ne dépasses pas la limite établie par ton institution financière. Par exemple, si la banque t'accorde une marge de crédit de 5 000 $ et que tu en dépenses 4 500 $, tu ne pourras pas acheter un four valant 600 $. Tu devras rembourser une partie de ta marge de crédit avant de pouvoir effectuer des transactions de plus de 500 $, puisque c'est le montant qu'il te reste. Tu dois aussi rembourser les intérêts sur le montant que tu utilises, et ce, à chaque mois. Le taux d’intérêt est plus avantageux que celui lié à la carte de crédit. Au contraire du contrat de crédit variable où c’est toi qui décides du montant que tu utilises (sans dépasser une limite), le contrat de prêt d’argent te permet d’emprunter un montant fixe. Ce type de prêt est souvent utilisé pour financer des projets plus importants comme l’achat d’une voiture, l’achat d’une maison ou la poursuite d'études. Tu dois par contre rembourser le montant emprunté selon un calendrier de paiement défini dans le contrat de crédit. Parmi les formes de prêt d’argent, on retrouve : le prêt personnel : le prêt personnel est un montant fixe que la banque ou la caisse te remet en entier et que tu dois redonner selon des versements réguliers (qui comprennent des intérêts) jusqu’à ce que tu aies tout remboursé. Sache que tu ne peux pas obtenir de montant supplémentaire une fois le prêt reçu dans ton compte, le prêt étudiant : le prêt étudiant, au contraire du prêt personnel, est accordé par le gouvernement dans le cadre du Programme de prêts et bourses de l’Aide financière aux études (AFE). Pour en savoir plus sur le fonctionnement du prêt étudiant, consulte le lien suivant : Programme de prêts et bourses, le prêt hypothécaire : le prêt hypothécaire est accordé par une banque ou une caisse pour financer l’achat d’une maison. Si tu n’arrives plus à faire tes paiements mensuels, l’émetteur de crédit (la banque ou la caisse) peut reprendre ta maison pour rembourser ta dette. Le contrat de vente à tempérament, aussi appelé contrat assorti d’un crédit, permet d’acheter un bien auprès d’un commerçant ou d'une commerçante. Tu deviens propriétaire du bien au moment où tu finis de rembourser celui-ci. Ce type de contrat implique des frais de crédit, il importe donc de bien t’informer sur le cout total du bien. Voici des exemples d’achats effectués avec ce type de contrat : électroménagers, téléviseur, meubles. Les frais de crédit désignent les montants à payer en plus du montant emprunté, tels que les intérêts et les frais d’administration, de courtage ou d’assurance. Avant de signer un contrat de crédit, il est conseillé de vérifier que tous les renseignements suivants s’y trouvent, puisque ceux-ci sont obligatoires : ton nom et ton adresse, de même que ceux de l’émetteur de crédit, la date et le lieu de la signature du contrat, le montant emprunté, le taux d’intérêt et les frais de crédit, la somme totale à payer, qui inclut le montant emprunté additionné aux intérêts, le montant et le nombre des paiements à effectuer, de même que la fréquence des paiements à effectuer (dates précises), la description du bien (meubles, appareils électroniques, etc.) que tu laisses en garantie, le cas échéant, ta signature et celle de l’émetteur de crédit, les conditions d’annulation. En plus de ces informations obligatoires, d’autres éléments peuvent être ajoutés au contrat. En lisant attentivement le contrat de crédit, tu t’assures de bien connaitre tes obligations et celles de l’émetteur de crédit. Quand tu signes un contrat de crédit variable, tu deviens responsable de faire les paiements mensuels inscrits dans celui-ci, ce qui te donne le droit de profiter sur-le-champ du bien ou du service en question. Voici un tableau qui résume tous tes droits et tes responsabilités en matière de crédit : Droits Responsabilités obtenir, par écrit, les renseignements contenus dans le contrat avant de le signer, recevoir un avis pour toute modification de ton contrat au moins 30 jours avant que celle-ci soit effectuée, recevoir un relevé, tous les mois, qui détaille toutes tes transactions effectuées durant le mois, ne pas payer les intérêts si tu ne reçois pas le relevé mensuel. effectuer au moins le paiement du minimum dû sur ta carte, s’assurer que le contrat est conforme à la Loi sur la protection du consommateur, conserver le contrat de crédit, aviser le plus vite possible l’émetteur de crédit lorsque tu perds ta carte de crédit ou que tu te la fais voler (fraude), payer ton solde mensuel dans un délai de 30 jours en cas d’oubli de paiement (sinon l’émetteur de crédit pourrait t’obliger à payer ton solde en un seul versement). Supposons que tu décides de faire une demande auprès de ton institution financière pour obtenir une carte de crédit. Avant de signer le contrat, tu t’assures d’abord que toutes les informations obligatoires s’y trouvent. La première fois que tu reçois ton relevé, tu remarques que toutes les transactions effectuées durant le mois s’y trouvent. Puisque tu ne veux pas avoir à payer d’intérêts, tu règles sans plus attendre le montant total inscrit dans ton compte. C’est la même chose pour tous les mois qui suivent : dès que tu reçois ton relevé, tu paies la globalité de ta dette, ce qui, du même coup, contribue à faire augmenter ton pointage de crédit. Puis, durant le mois de novembre, des évènements bouleversent ta vie, et tu oublies complètement de payer ton compte. Pris de panique, tu t’informes auprès de ton institution financière des conséquences de ton oubli. La dame au bout du fil te rassure en te disant que, puisque cela t’arrive pour la première fois et que 5 jours seulement se sont écoulés depuis la date d’échéance du paiement, ton dossier de crédit ne sera pas affecté. Tu paies donc ta carte en t’assurant, cette fois, d’inscrire un rappel de paiement dans ton cellulaire. Plus tard dans l’année, tu te fais voler ton portefeuille lors d’une soirée entre ami(e)s. Le lendemain, quand tu découvres cela, tu appelles aussitôt ton institution financière pour les aviser du vol. Celle-ci bloque ta carte et t’avise que tu ne seras pas responsable des transactions qui ont été faites sans ta permission. Tu n’as donc plus qu’à attendre ta nouvelle carte en te félicitant d’avoir agi rapidement.
Les rébellions dans les Canadas
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En 1836, en réaction au mouvement patriote, de jeunes loyalistes anglophones fondent un groupe radical, le Doric Club. L'année suivante, en réponse au Doric Club, près d'un millier de jeunes Canadiens s'organisent dans le but de supporter la cause des Patriotes. Inspirés par la Révolution américaine, ils forment un mouvement qu'ils appellent les Fils de la Liberté. Le 6 novembre 1837, à la suite d'une assemblée des Fils de la Liberté à Montréal, une violente bagarre éclate entre des membres du Doric Club et des membres des Fils de la Liberté. En réaction à cet évènement et à la tenue de l'Assemblée des Six-Comtés deux semaines plus tôt, le gouverneur de la colonie fait émettre 26 mandats d'arrêt contre d'influents membres du Parti patriote, dont leur chef, Louis-Joseph Papineau. Alors que plusieurs Patriotes sont arrêtés et emprisonnés, un grand nombre d'entre eux, dont Papineau, fuit vers les campagnes et les États-Unis. C'est à Saint-Eustache et dans la vallée du Richelieu que les Patriotes organisent leur résistance. Pour ce qui est de l'armée britannique, en plus des militaires sur place et des loyalistes qui joignent ses rangs, celle-ci peut compter sur le soutien du Haut-Canada et de la Nouvelle-Écosse; 3000 militaires sont donc prêts à arrêter la rébellion des Patriotes à Montréal et à Québec. À la mi-novembre, les militaires britanniques reçoivent l'ordre de mettre fin au mouvement et de procéder à l'arrestation des Patriotes qui font l'objet d'un mandat d'arrêt et qui ne se sont pas rendus. Les Patriotes sont mal équipés. Lors des combats, ils n'ont pas tous une arme à feu. Pour obtenir des balles, des familles font fondre leurs cuillères d'étain. La première confrontation se déroule à Saint-Denis, le 23 novembre 1837. C'est sous une pluie glaciale que les soldats britanniques prennent d'assaut les rebelles. Ces derniers réussissent à repousser les assaillants en se barricadant. Voyant que la bataille ne se déroule pas comme prévu, les Britanniques battent en retraite. C'est la seule victoire d'envergure que connaitront les Patriotes. Dans les semaines qui suivent, plusieurs batailles et conflits éclatent. La loi martiale est proclamée, permettant aux autorités britanniques d'arrêter et d'emprisonner sur-le-champ toute personne soupçonnée de sympathiser avec les Patriotes. La loi martiale peut être déclenchée par un gouvernement en temps de guerre ou de crise. Dans ces circonstances, le système juridique est suspendu et c'est l'armée qui assure le maintien de l'ordre au sein de la population. Certains villages, tels que Saint-Charles et Saint-Eustache, sont saccagés, pillés et incendiés par les forces britanniques. Hommes, femmes et enfants se font brutaliser et se retrouvent à la rue, en plein hiver, leurs biens volés et leur maison brulée. Conséquemment, des centaines de Patriotes prennent la fuite vers les États-Unis. Au début de l'an 1838, les Patriotes en exil s'organisent depuis les États-Unis. Papineau, plus modéré que plusieurs de ses confrères, prend ses distances. Dès lors, c'est Robert Nelson qui occupe sa place comme chef des Patriotes. Celui-ci revendique l'indépendance du Bas-Canada et la reprise des hostilités contre l'armée britannique. Le 28 février, Nelson est accompagné d'environ 300 Patriotes lorsqu'il revient au Bas-Canada afin de déclarer l'indépendance de la République du Bas-Canada. Lorsque des troupes britanniques viennent les confronter, Nelson et les siens reprennent la fuite vers les États-Unis. L'indépendance du Bas-Canada n'est alors pas une affaire réglée. Nelson, n'ayant pas dit son dernier mot, fonde les Frères chasseurs, une organisation clandestine qui a pour but de s'armer et de recruter des gens prêts à continuer la lutte pour cette indépendance. Le 10 février 1838, soit quelques jours avant la Déclaration d'indépendance, puisque la menace des Patriotes plane toujours, le Parlement britannique suspend la constitution. De plus, le gouverneur de la colonie forme un Conseil spécial avec une trentaine d'hommes qu'il nomme pour le guider. Les membres élus de la Chambre d'assemblée ne sont pas invités à faire partie de ce conseil. Au cours du printemps et de l'été 1838, les deux camps s'organisent. C'est en novembre 1838 que Nelson revient au Bas-Canada avec son groupe, les Frères chasseurs. Des batailles éclatent au sud de la colonie et les renforts britanniques ne manquent pas. Une dernière défaite à Odelltown, le 9 novembre, met fin aux combats entre les Patriotes et les troupes britanniques. La rébellion est un échec. La loi martiale étant toujours en vigueur et la constitution étant toujours suspendue, les autorités britanniques mettent en place des procès pour juger les 108 Patriotes accusés de sédition et de haute trahison. Parmi ceux-ci, 99 sont condamnés à mort. Douze de ces hommes sont pendus publiquement. Les 87 autres échapperont à leur sentence. La sédition est l'acte d'organiser une révolte contre l'autorité établie. Malgré la fin de la rébellion, la constitution est toujours suspendue. Les autorités sur place attendent que le Parlement britannique prenne une décision relativement à sa colonie avant de réinstituer la constitution. C'est lord Durham qui reçoit le mandat de trouver une solution pour une administration paisible du Haut-Canada et du Bas-Canada. Pour ce faire, il est nommé gouverneur en 1838. Dans le Haut-Canada, certains réformistes critiquent également les inégalités qui persistent dans la colonie. Entre autres, on trouve injuste qu'un groupe fermé constitué de personnes influentes, et qu'on surnomme le Pacte de famille (Family Compact), profite de sa proximité avec le gouverneur pour dominer l'administration et le commerce dans la colonie. Cette situation s'apparente beaucoup d'ailleurs à ce qui se produit, à la même époque, au Bas-Canada, avec la Clique du Château. Un député, William Lyon Mackenzie, constate que les forces britanniques sont occupées à calmer la rébellion des Patriotes. En décembre 1837, les circonstances étant propices, il organise des assemblées populaires afin d'encourager ses semblables à se soulever contre les injustices observables au sein de la colonie. Un groupe de rebelles décide de renverser le gouvernement du Haut-Canada par la force. Tentant de prendre la ville de York (qui s'appelle aujourd'hui Toronto), ces rebelles sont repoussés par d'autres citoyens et prennent la fuite. Ce mouvement révolutionnaire sera, en effet, beaucoup moins appuyé par ses concitoyens que celui des Patriotes au Bas-Canada. Le conflit au Haut-Canada éclate en décembre 1837. Ces rébellions, menées notamment par le député William Lyon Mackenzie, prennent la forme d'assemblées populaires. On planifie même une lutte armée. À Toronto, entre le 5 et le 13 décembre, 1000 rebelles affrontent 1000 volontaires. Les rebelles sont perdants et plusieurs s'enfuient dans la région du Niagara.
Conjunctions
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Coordinating conjunctions for, and, nor, but, or, yet, so Subordinating conjunctions when, because, while, where, if
Les modes de représentation de l'univers des possibles
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Il existe divers façons pour représenter l'univers des résultats possibles d'une expérience aléatoire. On peut ainsi mettre en relation des données et classer les éléments d'un ensemble. Lorsqu'on exprime l'univers des possibles en extension, il suffit d'énumérer tous les résultats possibles en accolades. On représente l'univers des possibles par la lettre omega |(\Omega ).| On désire exprimer les résultats possibles lorsqu'on lance un dé à six faces. On peut l'exprimer ainsi : ||\Omega = \{1,\ 2,\ 3,\ 4,\ 5,\ 6\}|| Si l'expérience comporte plusieurs étapes, on inclut, entre parenthèses, les différents résultats possibles à chaque étape. On désire exprimer les résultats possibles lorsqu'on lance à deux reprises un dé à 4 faces. On peut l'exprimer ainsi : ||\begin{align} \Omega = \{&(1,1),\ (1,2),\ (1,3),\ (1,4),\\ &(2,1),\ (2,2),\ (2,3),\ (2,4),\\ &(3,1),\ (3,2),\ (3,3),\ (3,4),\\ &(4,1),\ (4,2),\ (4,3),\ (4,4)\} \end{align}|| Il y a donc 16 résultats possibles : |4\times 4 = 16.| On désire exprimer les résultats possibles lorsqu'on lance à trois reprises une pièce de monnaie. On peut l'exprimer ainsi : ||\begin{align} \Omega = \{&(P,P,P),\ (P,P,F),\ (P,F,P),\ (P,F,F),\\ &(F,P,P),\ (F,P,F),\ (F,F,P),\ (F,F,F)\} \end{align}|| Il y a donc 8 résultats possibles : |2\times 2\times 2 = 8.| On veut déterminer les résultats possibles lors du lancer d'un dé à six faces. Le diagramme de Venn ci-dessous représente l'univers des résultats possibles : Il y a donc six résultats possibles : ||\Omega = \{1,\ 2,\ 3,\ 4,\ 5,\ 6\}|| Le diagramme de Venn permet de représenter des relations entre des ensembles de données. Il permet de représenter l'univers des résultats possibles uniquement lorsque l'expérience aléatoire ne comporte qu'une seule étape. Le tableau à double entrée, aussi nommé grille, permet de représenter une expérience aléatoire à deux étapes. Dans ce tableau, les en-têtes de rangée présentent les résultats possibles de la première étape et les en-têtes de colonne présentent les résultats possibles de la seconde étape. On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles lorsqu'on tire une pièce de monnaie à deux reprises. Le tableau ci-dessous illustre toutes les possibilités. Il y a donc 4 résultats possibles : ||\Omega = \{(P,P),\ (F,P),\ (P,F),\ (F,F)\}|| Dans un sac, il y a 3 billes : une bille rouge, une bille bleue et une bille verte. On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles lorsqu'on tire successivement deux billes du sac. Si le tirage a lieu avec remise de la première bille pigée, le tableau ci-dessous illustre toutes les possibilités. Il y a donc 9 résultats possibles : ||\begin{align} \Omega = \{&(R, R),\ (B, R),\ (V, R),\\ &(R, B),\ (B, B),\ (V, B),\\ &(R, V),\ (B, V),\ (V, V)\} \end{align}|| Si le tirage a lieu sans remise de la première bille pigée, le tableau ci-dessous illustre toutes les possibilités. Il y a donc 6 résultats possibles : ||\begin{align} \Omega = \{&(B, R),\ (V, R),\ (R, B),\\ &(V, B),\ (R, V),\ (B, V)\} \end{align}|| Le diagramme en arbre permet de représenter une expérience aléatoire à deux ou plusieurs étapes. Dans ce diagramme, les résultats possibles de chaque étape sont reliés par des branches. On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles pouvant être formées lors du tirage d'une pièce de monnaie à deux reprises. Le diagramme en arbre ci-dessous illustre toutes les possibilités. Il y a donc 4 résultats possibles : |2\times 2 = 4| On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles pouvant être formées par les lettres A, B et C. Une même lettre peut être utilisée plusieurs fois. Le diagramme en arbre ci-dessous illustre toutes les possibilités. Il y a donc 27 résultats possibles : |3\times 3\times 3 = 27| Le diagramme sagittal représente une relation entre des éléments. On y retrouve généralement deux ensembles : un ensemble de départ et un ensemble d’arrivée. Les éléments qui forment un couple grâce à cette relation sont unis par une flèche. On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles lorsqu’on pige une bille dans un sac contenant 3 billes de couleurs différentes (vert, orange, mauve) et une pièce de monnaie. Le diagramme sagittal ci-dessous illustre toutes les possibilités. On peut aussi écrire les résultats en extension : ||\Omega = \{(V,P),\ (V,F),\ (O,P),\ (O,F),\ (M,P),\ (M,F)\}|| Il y a donc 6 résultats possibles : |3\times 2 = 6| Un réseau est un graphique qui illustre toutes les possibilités d'une expérience aléatoire à plusieurs étapes et qui permet de déterminer le nombre de résultats possibles. Dans un réseau, les arcs correspondent aux résultats possibles de chaque étape de l'expérience. On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles lorsqu'on lance un dé à six faces et une pièce de monnaie. Le réseau ci-dessous illustre toutes les possibilités. On peut aussi écrire les résultats en extension : ||\begin{align}\Omega = \{&(1, P),\ (1, F),\ (2, P),\ (2, F),\ (3, P),\ (3, F),\\ &(4, P),\ (4, F),\ (5, P),\ (5, F),\ (6, P),\ (6, F)\} \end{align}|| Il y a donc 12 résultats possibles : |6\times 2 = 12| On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles pour un agencement vestimentaire comprenant un chandail, un pantalon et un chapeau. Il y a trois possibilités de chandail (rouge, vert et orange), deux possibilités de pantalon (bleu et noir) et deux possibilités de chapeau (noir et brun). Le réseau ci-dessous illustre toutes les possibilités. On peut aussi écrire les résultats en extension : ||\begin{align}\Omega = \{&(R, B, N),\ (R, B, Br),\ (R, N, N),\ (R, N, Br),\\ &(V, B, N),\ (V, N, Br),\ (V, N, N),\ (V, N, Br),\\ &(O, B, N),\ (O, B, Br),\ (O, N, N),\ (O, N, Br)\} \end{align}|| Il y a donc 12 résultats possibles : |3\times 2\times 2 = 12|
Les mesures de tendance centrale
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Les mesures de tendance centrale décrivent une mesure statistique autour de laquelle se concentrent les données d'une distribution. Voici trois des mesures de tendance centrale les plus couramment utilisées : En d'autres mots, les mesures de tendance centrale sont une façon de résumer un ensemble de données par une seule. Concernant la moyenne, on l'utilise généralement pour avoir un portrait quantitatif global d'une distribution. Afin de faire un bon suivi auprès de ses enseignants, un directeur d'école secondaire analyse les résultats des élèves des différentes classes de 2e secondaire. Au lieu de regarder les résultats un à un (ce qui pourrait prendre des heures!), il décide d'analyser la moyenne des résultats de chacune des classes. Pour ce qui est du mode, on y fait référence lorsqu'on cherche la ou les réponses les plus populaires dans la population étudiée. Un concessionnaire automobile veut faire sensation en offrant une nouvelle couleur pour le prochain modèle de son véhicule. Pour l'aider à faire son choix, il réalise une étude sur un échantillon de 100 personnes et il compile les données de la façon suivante : Dans ce cas, la couleur la plus populaire (le mode) est bleu azur. Dans le but d'augmenter ses chances de satisfaire sa future clientèle, son choix s'arrête sur cette couleur pour la création de son prochain modèle de véhicule. Finalement, la médiane est calculée lorsqu'on veut séparer un groupe en deux parties égales. Dans un processus d'embauche pour un poste dans la fonction publique fédérale, on veut garder ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats, en %, parmi les suivants : 62, 64, 65, 65, 66, 68, 69, 72, 75, 78, 79, 79, 81, 82, 82, 84, 85, 86, 87, 89 Dans le but de diminuer significativement la taille du groupe, on décide d'éliminer la moitié des candidats. Pour établir la note minimale de sélection, on utilise alors la médiane qui sera 78,5 (moyenne entre 78 et 79).
Les enjeux environnementaux
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Un nouvel enjeu planétaire fait son apparition à la fin du 20e siècle. Sonnant l’alarme, des scientifiques des quatre coins de la planète annoncent une détérioration importante de certains écosystèmes, notamment en Arctique. Une nouvelle responsabilité s’ajoute sur les épaules des gouvernements, soit la lutte contre les changements climatiques qui s’accentuent année après année. Cette responsabilité politique s’accompagne d’une pression exercée par la société civile qui revendique une meilleure gestion face à la crise climatique. Devant l’urgence, des pays de partout à travers le monde se réunissent afin de trouver des solutions au problème environnemental. En 1997, 84 États, dont le Canada, signent le protocole de Kyoto qui entre officiellement en vigueur en 2005. En y participant, les États signataires s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Pour remédier à la situation, les gouvernements provinciaux et celui du fédéral adoptent plusieurs lois visant à limiter l'impact sur l'environnement des industries et de la consommation. En 2006, le gouvernement du Québec, alors dirigé par Jean Charest, adopte la Loi sur le développement durable. En vertu de cette loi, le gouvernement s’engage à tenir compte de la dimension environnementale dans chacun des nouveaux projets de développement de la province. Ce projet de loi a également pour objectif d’inciter les citoyens et les groupes privés à en faire autant pour préserver l’environnement. La Loi sur le développement durable n’est pas qu’environnementale, elle vise également à assurer l’équité sociale dans le développement économique du Québec. L'équité sociale renvoie à l'offre de conditions justes et équitables pour tous les êtres humains. Elle repose sur les principes fondamentaux des droits de l'homme et des libertés individuelles. Les groupes écologistes veulent que le gouvernement québécois devienne indépendant des énergies fossiles telles que le pétrole ou le gaz naturel puisque celles-ci sont très polluantes. L’exploitation des ressources devient donc un enjeu très important dans les débats portant sur l’écologie. Les sources d’énergie renouvelables telles que l’hydroélectricité ou l’énergie éolienne sont encouragées puisqu’elles représentent des options beaucoup plus vertes. Grâce à l'énergie hydroélectrique, celle-ci utilisant l'eau, une ressource réutilisable, le Québec arrive à tenir ses engagements dans le cadre du protocole de Kyoto. De son côté, le Canada ne réussit pas à tenir ses engagements. En effet, l'exploitation des sables bitumineux dont on extrait du pétrole est un facteur très important pour l'économie du pays, mais qui a un lourd impact sur l'environnement. Ainsi, pour éviter des pénalités financières imposées par la communauté internationale, le gouvernement conservateur de Stephen Harper décide, en 2012, de se retirer du protocole de Kyoto.
Les procédés justificatifs
french
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2,145
Les procédés justificatifs sont un ensemble de moyens qui permettent de développer des critères de justification. On compte généralement quatre procédés justificatifs : La citation La comparaison La définition L'exemple À ces procédés s'ajoutent aussi : Les procédés linguistiques La citation consiste à rapporter les propos de quelqu'un directement et sans les modifier. Ces propos peuvent être ceux d'un auteur ou d'un spécialiste du domaine dont il est question dans le texte. Tout d'abord, savoir parler plus d'une langue peut être pratique pour échanger avec des gens aux quatre coins de la planète. Par exemple, l'anglais, comme langue première ou seconde, est parlé par de nombreuses personnes dans le monde. Sa maitrise facilite donc les échanges que ce soit pour le travail, pour les voyages ou simplement lors de rencontres avec de nouvelles personnes. « Souvent, quand je voyage, je peux me débrouiller pour me faire comprendre par les gens que je croise grâce à l'anglais », affirme Laurie Pelletier, blogueuse pour l'agence de voyages AlloPlanète. « Dans les aéroports, les hôtels et la plupart des lieux touristiques, les employés ont au moins une connaissance de base de l'anglais, ce qui me permet d'interagir avec eux. » Cela démontre bien que pouvoir s'exprimer dans plusieurs langues facilite les échanges avec autrui. Dans le cas de la critique d'une œuvre, on peut aussi citer l'auteur ou l'artiste ayant produit l'œuvre en question. La comparaison met en parallèle deux réalités en soulignant leurs ressemblances ou leurs différences. Une ressemblancepeut être introduite par des termes comme pareil à, semblable à, comme, de même que, ressemble à, s'apparente à, tout comme, de la même façon que, etc. Une différencepeut être introduite par des termes comme contrairement à, alors que, à l'opposé, parallèlement à, etc. Lorsque j'affirme que le récit a de quoi plaire à tous, c'est en partie à cause du sympathique personnage d'Huguette. La petite mouette a beau manquer un peu de confiance en elle, sa grande gourmandise la pousse à persévérer tout au long du récit. Les petits se reconnaitront fort probablement dans ce personnage. En effet, ceux-ci, tout comme la petite mouette héroïne du récit, se sentent parfois incapables d'accomplir la même chose qu'un plus grand. De leur côté, les parents y verront une belle occasion de discuter d'estime de soi avec leurs enfants. Ils pourront, par exemple, demander à leur enfant s’il s’est déjà senti comme Huguette, s’il a déjà pensé abandonner une tâche parce qu’il ne se croyait pas assez bon, assez fort ou assez habile pour la réussir. La définition consiste à donner le sens d’un mot à l’intérieur d’un texte. Elle peut être encadrée par des virgules, des tirets ou placée entre parenthèses. Elle peut aussi être précédée de c'est-à-dire ou des verbes être, désigner, signifier, etc. Ensuite, le récit d’Huguette la mouette a de quoi plaire à tous, car il contient une morale universelle. Une morale, c’est un énoncé ou une règle qui vise à faire prendre conscience de ce qui est bon ou mauvais pour la vie en société. Dans l’histoire de la jeune mouette, ce sont des valeurs de partage et de générosité qui sont transmises. Sans trop en dire aux futurs lecteurs du récit, on peut dire que l’aventure d’Huguette se termine sur une bonne note qui incitera les petits comme les grands à laisser plus de place au partage dans leur vie de tous les jours. L'exemple est une façon d'illustrer un propos à l’aide de mots. L’auteur utilise des références que le lecteur peut connaitre pour l’aider à comprendre l’information qu’il souhaite transmettre. L’exemple est souvent introduit par des expressions comme tel que, par exemple, comme, etc. Lorsque j'affirme que le récit a de quoi plaire à tous, c'est en partie à cause du sympathique personnage d'Huguette. La petite mouette a beau manquer un peu de confiance en elle, sa grande gourmandise la pousse à persévérer tout au long du récit. Les petits se reconnaitront fort probablement dans ce personnage. En effet, ceux-ci, tout comme la petite mouette héroïne du récit, se sentent parfois incapables d'accomplir la même chose qu'un plus grand. De leur côté, les parents y verront une belle occasion de discuter d'estime de soi avec leurs enfants. Ils pourront, par exemple, demander à leur enfant s’il s’est déjà senti comme Huguette, s’il a déjà pensé abandonner une tâche parce qu’il ne se croyait pas assez bon, assez fort ou assez habile pour la réussir. Différents procédés linguistiques peuvent être employés dans le texte justificatif : Le vocabulaire connoté Les marqueurs de relation pour marquer la cause Les marqueurs de relation pour marquer la conséquence Le vocabulaire connoté Dans un texte justificatif, l'auteur transmet généralement son opinion, le point de vue est donc souvent subjectif. Pour faire connaitre sa vision des choses, l'auteur emploie généralement du vocabulaire connoté. Le vocabulaire connoté désigne l'ensemble des mots qui laissent paraitre le point de vue de l'énonciateur. Ceux-ci peuvent avoir une valeur méliorative (sens positif) ou une valeur péjorative (sens négatif). Si vous aimez voyager, la maitrise de plus d'une langue peut vous être très pratique. Cela vous permet en effet de communiquer plus aisément avec les gens que vous rencontrez sur place ainsi que de lire les panneaux de signalisation, les menus, les affiches et même les dépliants touristiques. Par exemple, imaginez que vous êtes dans un restaurant où le menu est entièrement écrit en grec : n'aimeriez-vous pas pouvoir le déchiffrer par vous-même? De plus, il serait beaucoup plus facile pour vous de discuter avec votre serveur. Votre expérience de voyage serait certainement plus agréable si vous pouviez faire tout cela. C'est donc pour cette raison qu'il est avantageux de pouvoir parler plusieurs langues. Les marqueurs de relation marquant la cause Les marqueurs de relation sont des mots (des conjonctions, des adverbes, des prépositions) ou des groupes de mots qui expriment une relation (un lien ou un rapport) entre deux phrases ou entre deux éléments présents dans la phrase. Quand on écrit un texte justificatif, on doit présenter les raisons qui appuient l'idée ou l'opinion présentée. Pour ce faire, on emploie souvent des marqueurs de relation qui indiquent la cause,c'est-à-dire des marqueurs de relation qui annoncent qu'une raison ou une preuve sera donnée.Voici des exemples de marqueurs de relation de cause. À cause de, car, c'est que, c'est-à-dire, comme, en effet, en fait, étant donné que, parce que, puisque, etc. Bien souvent, lorsqu'on développe un critère, on emploie un ou plusieurs procédés justificatifs qui servent à appuyer le point de vue de l'auteur. Ces procédés ont pour conséquence de démontrer que l'idée présentée par l'auteur est valide. C'est souvent dans ces cas qu'on emploie des marqueurs de relation de conséquence. Voici des exemples de marqueurs de relation de conséquence. Ainsi, alors, c'est pourquoi, donc, en conséquence, en définitive, enfin, par conséquent, si bien...que, etc. Le texte justificatif La structure d'un texte justificatif L'introduction d'un texte justificatif Le développement d'un texte justificatif La conclusion d'un texte justificatif Les critères d'un texte justificatif
L'arrondissement et l'approximation d'un nombre
math
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2,146
Estimer, c'est déterminer la valeur approximative d'un nombre ou déterminer le nombre approximatif d'objets que l'on retrouve dans un lieu. Si on compte le nombre d'olives présentement visibles dans ce bocal, on compte environ 35 olives. On peut estimer qu'il y en a le double dans tout le bocal, soit 70 olives. La troncature est un terme utilisé pour couper le développement décimal d'un nombre à un certain nombre de chiffres après la virgule. La troncature est un terme utilisé pour couper le développement décimal d'un nombre à un certain nombre de chiffres après la virgule. Si on tronque le nombre 3,456723134545 à 3 chiffres après la virgule, on obtient le nombre suivant : 3,456. Arrondir un nombre consiste à chercher une valeur approchée de ce nombre. Le résultat n'est donc plus exact, mais arrondi (approximatif). Arrondir un nombre à une décimale près (dizième, centième, millième) est une forme d'estimation qui obéit à certaines règles précises. Arrondir 17 683 à l’unité de mille près. Le réponse finale est 18 000. Arrondir 27 841 à la dizaine près. La réponse finale est 27 840. Arrondir 299 à la dizaine près. La réponse finale est 300. Pour arrondir des nombres décimaux, on suit les mêmes étapes. Par contre, ce n’est pas nécessaire d’ajouter des zéros à droite de la virgule. Arrondir 34,876 au dixième près. La réponse finale est 34,9. Exemple 1 Arrondir -345,73 à la centaine près. 1) On repère le chiffre qui se situe à la position des centaines. -345,73 2) On repère le chiffre à droite de la position à arrondir, dans ce cas-ci, c'est 4. -345,73 → Comme ce nombre est 4, alors le chiffre à la position d'arrondissement (les centaines) demeure le même : 3. 3) Tous les chiffres à droite du 3 deviennent des 0. -300,00 ou -300 Ainsi, le nombre -345,73 arrondi à la centaine devient -300. Exemple 2 Arrondir -25 à la dizaine près. 1) On repère le chiffre qui se situe à la position des dizaines, dans ce cas-ci, c'est 2. -25 2) On repère le chiffre à droite de la position à arrondir, dans ce cas-ci, c'est 5. -25 → Comme ce nombre est 5, alors le chiffre de la position à arrondir (les dizaines) augmente de 1 : 2 + 1 = 3. 3) Par la suite, tous les chiffres à droite du 3 deviennent des 0. -30 Ainsi, le nombre -25 arrondi à la dizaine devient -30.
Les planètes du système solaire
science
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Une planète est un astre qui possède les trois caractéristiques suivantes : elle doit être en orbite autour d'une étoile; elle doit avoir une forme à peu près sphérique; elle doit avoir fait le vide autour d'elle, c'est-à-dire ne plus avoir de corps de taille comparable à la sienne sur une orbite proche, à l'exception de ses propres satellites. Une planète est donc un corps céleste sphérique qui ne produit pas de lumière et qui gravite autour d'une étoile. Le système solaire compte huit planètes qui sont, dans l'ordre: Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Afin de retenir l'ordre des planètes, il existe différents trucs mnémotechniques. On peut regrouper les planètes du système solaire en deux grands groupes : les planètes telluriques et les planètes joviennes (ou géantes gazeuses). Il existe aussi un troisième groupe de planète : les planètes naines. Une planète tellurique (du latin tellus qui signifie la terre, le sol) est une planète essentiellement composée de roches et de métaux et possédant une surface solide. Les planètes telluriques sont Mercure, Vénus, Terre et Mars. Il s’agit des quatre planètes les plus proches du Soleil et qui précèdent la ceinture d’astéroïdes. On les classe dans cette catégorie, car leur surface est composée de roches solides et qu'elles possèdent des enveloppes solides emboîtées les unes dans les autres (généralement trois : la croûte, le manteau et au centre, le noyau). Comparaison des tailles des quatre planètes telluriques Mercure Source Surface caractérisée par de nombreux cratères, résultats d’impacts météoritiques; Présence de glace aux pôles; Atmosphère presque inexistante, mis à part la présence de traces de gaz; Écarts de température très grands (de -172oC à 427oC); Révolution de 88 jours terrestres; Rotation de 58,7 jours terrestres; Aucun satellite connu. Vénus Source Relief qui présente de nombreuses montagnes, des canyons, des volcans et qui est criblé de cratères; Aucune trace d’eau; Atmosphère principalement composée de dioxyde de carbone |(CO_2)| mais aussi d’azote |(N_2)|, de dioxyde de soufre |(S_2)| et d’acide sulfurique |(H_2S)|; Effet de serre très important; Température de 453oC en moyenne; Révolution de 224,7 jours terrestres; Rotation de 243 jours terrestres; Rotation rétrograde (sens de rotation horaire); Aucun satellite connu. Terre Source Sol riche en sels minéraux, présence des cratères et relief très varié; Importantes quantités d’eau (sous différentes formes, surtout salée), caractéristique de la présence de vie; Atmosphère composée d’azote |(N_2)|, d’oxygène |(O_2)|, d’argon |(Ar)|, mais aussi de dioxyde de carbone |(CO_2)|, de vapeur d’eau |(H_2O)| et d’autres gaz; Températures variant entre -60oC et 45oC; Révolution de 365,25 jours terrestres; Rotation de 24 heures terrestres; 1 satellite connu : la Lune. Mars Source Sol rouge caractérisé par la présence d’hématite; Relief très accentué et présence de nombreux cratères; Présence de glace aux pôles; Atmosphère principalement composée de dioxyde de carbone |(CO_2)|, mais également d’azote |(N_2)|, d’argon |(Ar)| et même d’oxygène |(O_2)|; Écarts de température relativement importants (de -123oC à 37oC); Présence des vents violents; Révolution de 687 jours terrestres; Rotation de 24,63 heures terrestres; 2 satellites connus: Phobos et Deimos Une planète jovienne (faisant référence à la planète Jupiter), ou planète géante gazeuse, est une planète volumineuse et peu dense composée essentiellement d'éléments gazeux. Les planètes joviennes, aussi nommées géantes gazeuses, sont les plus grosses planètes du système solaire. Elles possèdent un grand nombre de satellites. De plus, dans notre système solaire, ces planètes possèdent des anneaux planétaires. Les planètes joviennes possèdent toutes une épaisse atmosphère. Même si ces planètes sont principalement composées de gaz, les observations des scientifiques indiquent qu'elles possèdent probablement un noyau rocheux solide. Ce sont aussi les plus éloignées du Soleil à partir de la ceinture d’astéroïdes. Il s’agit de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Comparaison des tailles des quatre planètes joviennes Jupiter Source Plus grosse planète du système solaire; Aucune lithosphère, même si un noyau est présent; Aucune trace d’eau; Importante atmosphère d’hydrogène |(H_2)|et d’hélium |(He)|, mais aussi d’ammoniac |(NH_3)|, de méthane |(CH_4)| et d’éthane |(C_2H_6)|; Température dans la partie extérieure des nuages d’environ -153oC; Vents violents pouvant aller à plus de 500 km/h; Révolution de 11,87 années terrestres; Rotation de 9,93 heures terrestres; 67 satellites connus dont Ganymède, Io et Europe Saturne Source Présence de milliers d’anneaux colorés qui sont faits de glace et de roche; Aucune lithosphère, même si un noyau est présent; Aucune trace d’eau; Importante atmosphère d’hydrogène |(H_2)|, d’hélium |(He)|, de méthane |(CH_4)| et d’ammoniac |(NH_3)|; Température dans la partie extérieure des nuages d’environ -185oC Révolution de 29,46 années terrestres; Rotation de 10,66 heures terrestres; 62 satellites connus, dont Titan Uranus Source Qualifiée de géante de glace Présence de gaz verdâtres formant une atmosphère composée d’hydrogène |(H_2)|, d’hélium |(He)|et de méthane |(CH_4)|; Aucune lithosphère, même si un noyau est présent; Aucune trace d’eau; Température dans la partie extérieure des nuages d’environ -214oC Révolution de 84,3 années terrestres; Rotation de 17,2 heures terrestres; Rotation rétrograde (sens de rotation horaire); 27 satellites connus. Neptune Source Qualifiée de géante de glace Présence de gaz bleutés formant une atmosphère d’hydrogène |(H_2)|, d’hélium |(He)| et de méthane |(CH_4)|; Aucune lithosphère, même si un noyau est présent; Aucune trace d’eau; Température dans la partie extérieure des nuages d’environ -225oC Vents violents pouvant aller jusqu’à 2000 km/h; Révolution de 164,8 années terrestres; Rotation de 16,11 heures terrestres; 14 satellites connus. Une planète naine est un objet céleste du système solaire de classe intermédiaire entre une planète et un petit corps. Les planètes naines sont une catégorie de planète récemment créée. Elles possèdent des caractéristiques des planètes en général, mais possèdent aussi quelques différences avec elles. Tout comme le groupe des planètes, elle regroupe des astres qui possèdent les caractéristiques suivantes: elles ne brillent pas par elles-mêmes, elles sont de forme sphérique et elles tournent autour d'une étoile. Toutefois, contrairement aux planètes, les planètes naines partagent leurs orbites avec d'autres astres qui ne sont pas leurs satellites, entre autres, avec des astéroïdes. On répertorie pour l'instant cinq objets célestes dans la catégorie des planètes naines. Éris, la planète naine la plus massive connue, située au-delà de la ceinture de Kuiper, découverte en 2003 et identifiée en 2005; Pluton, la planète naine la plus volumineuse connue, située après Neptune dans la ceinture de Kuiper, découverte en 1930; Makemake, troisième plus grande planète naine connue, située dans la ceinture de Kuiper (après Neptune), découverte en 2005; Haumea, située dans la ceinture de Kuiper (après Neptune), découverte en 2004; Cérès, située dans la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, découverte en 1801.
Consommer ou consumer
french
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2,148
Consommer : verbe qui veut dire accomplir, achever, absorber quelque chose pour se nourrir, utiliser une source d'énergie. Consumer : verbe qui veut dire détruire par le feu. Cette voiture ne consomme pas beaucoup d’essence. Il a consommé un verre de jus. Cet homme a consommé la ruine de son entreprise. Une bonne partie de l'immeuble a été consumée par les flammes.
Le mode de vie dans la Province of Quebec
history
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2,149
Durant les premières années du Régime britannique, soit de 1760 à 1791, la nouvelle métropole amène peu de changements économiques dans la Province de Québec. En effet, la Grande-Bretagne adopte, tout comme le faisait la France, une politique mercantiliste avec sa colonie et les principales activités économiques demeurent les mêmes. Cependant, ce sont maintenant des marchands britanniques qui dirigent les différents commerces. Toujours durant cette même période, la population de la Province de Québec augmente, sans toutefois que sa composition change beaucoup. Les Canadiens francophones demeurent, en effet, majoritaires, et ce, malgré l'immigration de quelques Britanniques et réfugiés acadiens. Ainsi, la langue française demeure très présente dans la colonie bien que la langue officielle soit l'anglais. La cohabitation des Canadiens et des Britanniques dans la colonie mène à l'émergence de mouvements de revendication au sein de différents groupes d'influence. Ces groupes envoient plusieurs pétitions à Londres afin de faire valoir leurs demandes. La réunion des deux cultures amène également à la cohabitation des Églises catholique et protestante. Malgré un contexte difficile, la religion catholique survit au changement de métropole et s'allie même aux autorités britanniques. De son côté, bien qu'elle soit la nouvelle religion officielle de la Province de Québec, la religion anglicane est peu pratiquée, ce qui s'explique par la plus faible proportion d'habitants d'origine britannique. Pour en savoir plus sur la vie dans la Province de Québec de 1760 à 1791, consulter les fiches suivantes:
Le laïcisme
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2,150
Le laïcisme est une idéologie qui prône la séparation de l'État et de l'Église et la limitation de la vie religieuse à la sphère privée. Selon cette vision, la religion fait partie de la vie privée des gens et ne devrait pas avoir d'influence dans les institutions publiques d'une société. Les partisans du laïcisme souhaitent une séparation entre l'Église et l'État. Ils veulent notamment que les institutions publiques ne soient plus confessionnelles, c'est-à-dire sous la responsabilité du clergé. À cette époque, c'est le cas des domaines de l'éducation et de la santé, où l'Église est omniprésente. Parmi ceux qui dénoncent les valeurs traditionnelles se trouvent les artistes et les intellectuels. Paul-Émile Borduas, un peintre, publie avec un groupe d'artistes le manifeste du Refus global en 1948. Ce manifeste dénonce un retard culturel de la société québécoise et tient l'Église responsable de ce retard. De plus, une revue, Cité libre, est fondée par de jeunes intellectuels qui dénoncent les valeurs traditionnelles.
Territoire région
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2,151
Un territoire région est un espace humain et physique où se déroule une activité dominante (tourisme, exploitation des ressources naturelles, etc.) et qui est organisé le plus souvent autour d'une ville principale en fonction de l'exploitation de cette ressource.
La naissance et le développement de la langue française
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2,153
Le territoire de la France actuelle faisait autrefois partie de l'Empire romain. En 395, l’Empereur Théodose 1er meurt. L’Empire sera alors partagé entre ses deux fils, Honorius (Empire d’Occident) et Arcadius (Empire d’Orient). C'est à ce moment que l'Empire romain d'Occident amorce son déclin. En effet, depuis peu, l'Empire romain subissait des invasions de peuples barbares sur son territoire. Celles-ci s'intensifièrent avec les années et durèrent jusqu'à la fin du 6e siècle. L'immense territoire de l'Empire se fractionna, et les peuples barbares prirent possession de certaines régions. Les peuples commencèrent alors à se mélanger, et les langues, à s'amalgamer. Selon le ou les peuples qui envahissaient le territoire et selon le degré d'influence que les barbares avaient, le latin de l'Empire romain s'est transformé et a créé de nouvelles langues, ce qui donna naissance aux langues que nous connaissons aujourd'hui : le français, l'anglais, l'allemand, le portugais, l'espagnol, l'italien, etc. À l'époque, la langue française n'était parlée que dans les régions d'Orléans, de Paris et de Senlis, et ce, par les classes sociales les plus aisées. Ailleurs en France, on parlait des patois régionaux: le françois, l'artois, le wallon, le normand, le picard, l'orléanais, le champenois, le provençal, le languedocien, le gascon, le limousin, le catalan, etc. Les rois, eux, parlaient le francique et le latin. Il était donc difficile pour eux de gouverner un pays dont les habitants, d'une région à l'autre, n'arrivaient pas à se comprendre. Progressivement, le français prend de plus en plus de place. Au 12e siècle, on commence même à l'utiliser dans les écrits administratifs de la royauté. En 1539, François 1er signa l'ordonnance de Villers-Cotterêts,qui faisait partie d'un ensemble de lois. Plus précisément, ce texte était intitulé Ordonnance générale sur le fait de la justice, police et finances. Entre autres, cette ordonnance, représentant 192 articles de loi, limite la justice ecclésiastique aux causes purement religieuses et instaure de nouvelles règles pour la procédure pénale. Une mesure linguistique présente dans ce texte est porteuse d'un changement majeur : l'emploi du français comme langue officielle pour tous les actes administratifs. Les deux seuls articles concernant la langue française tirés de cette ordonnance : Article 110 Afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de nos cours souveraines, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait ni puisse avoir ambiguïté ou incertitude, ni lieu à demander interprétation. Article 111 Nous voulons donc que tous arrêts, et toutes autres procédures, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel français et non autrement. Cette mesure fit ainsi du français la langue de l’État, mais elle n’était pas dirigée contre les parlers locaux, juste contre le latin d’Église. Il ne faut pas oublier que, à cette époque, la plupart des Français (soit 99%) ne parlaient pas le français, mais leur langue régionale appelée patois. Un patois est une langue orale, utilisée dans une région donnée et par une communauté en particulier. Elle est perçue par ses utilisateurs comme inférieure à la langue officielle. Lorsque les enfants allaient dans les écoles de village, c’est également dans leur patois qu’ils apprenaient les préceptes de leur religion et parfois certains rudiments d’écriture. On ne parlait français qu'à Paris et au sein des classes aristocratiques du nord de la France. Le cardinal de Richelieu (Armand Jean du Plessis de Richelieu) a eu une grande influence pour la consolidation de la langue française. En effet, ce cardinal, haï de plusieurs personnalités influentes (dont la reine Marie de Médicis), vouait un culte aux arts, aux belles lettres et à la langue française. Il souhaitait que cette dernière soit utilisée par tous. Pour y arriver, il devint le mécène de plusieurs peintres, écrivains et journalistes. Il réussit même à convaincre le roi Louis XIII que l'art des belles lettres est aussi important à maîtriser que l'art de la guerre. Un mécène est une personne fortunée qui aide financièrement un artiste (ou un scientifique) afin de lui permettre de pratiquer son art. En 1631, Richelieu commande à Théophraste Renaudot (un médecin, philanthrope et journaliste français) la création de la première presse écrite en langue française à Paris : la Gazette. Par la suite, le cardinal se servira de ce journal comme instrument de propagande politique. En 1635, Richelieu remarque que neuf écrivains se rassemblent régulièrement dans Paris afin de discuter de faits de langue. Dans le but de les soutenir, mais aussi de les surveiller et de les contrôler, le cardinal fonde l'Académie françaiseet les nomme en tant qu'immortels. Puis, il demande à ce que le nombre d'immortels augmente à quarante. Un immortel est un membre de l'Académie française qui a pour mission de porter la langue française. En effet, ses travaux doivent servir à ce que la langue française se purifie, qu'elle soit la plus éloquente possible et qu'elle ne meure jamais. L'un des projets que commanda Richelieu aux immortels était la confection du premier dictionnaire de la langue française. Il fallut attendre trente ans avant de voir le premier tome, soit en 1694. Les mots y furent regroupés en fonction de leur classe; le vocabulaire ne comprenait que les termes permis à « l'honnête homme » et s'appuyait sur la tradition du bon usage du grand grammairien Vaugelas. La naissance de ce dictionnaire eut pour effet de standardiser la langue. Vers la fin du 18e siècle, l'État et l'Église considèrent que l'instruction du peuple est inutile, voire dangereuse. Il est plus profitable, à leur avis, d'enseigner l'agriculture aux gens du peuple. De plus, le français est considéré comme une barrière à la propagation de la foi. C'est pourquoi la langue française n'était pas enseignée dans les écoles. En 1790, l'abbé Grégoire travailla à la restructuration de l'instruction publique en France. Quatre ans plus tard, il présida une grande enquête dont le rapport, nommé Rapport sur la nécessité et les moyens d'anéantir les patois et d'universaliser l'usage de la langue française ou Rapport Grégoire, conclut en faveur de l'éradication des patois au profit de la langue française. Par ce geste, l'abbé souhaitait unifier le peuple et faciliter la diffusion des connaissances. À partir de ce moment, la langue française est enseignée dans les écoles, mais les patois ne disparaissent pas aussi facilement. Vers la fin du 19e siècle, 80 % des gens s'expriment encore dans leur patois dans les situations de la vie quotidienne. L'avènement de nouvelles technologies, telles que la radio, l'avion, l'automobile, le tramway, etc., amène un mouvement d'uniformisation de la langue française. On veut désormais se comprendre d'une région à l'autre. Les patois ne sont plus utilisés que par les personnes plus âgées. Durant la Première Guerre mondiale, les soldats de la France et de ses colonies sont envoyés aux quatre coins du monde et sont rassemblés dans les compagnies militaires. Ce brassage de population acheva de faire disparaître les patois au profit de la langue française. L'histoire de la langue française comporte différentes particularités :
L'alimentation chez les animaux
science
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2,154
Le régime alimentaire est en fait tout ce qu'un animal mange. À l'inverse des plantes, les animaux ont besoin de se nourrir afin de survivre. Évidemment, tous les animaux ne se nourrissent pas de la même façon. Il existe plusieurs types de régimes alimentaires, mais nous nous concentrerons sur trois de ceux-ci. Les animaux herbivores, qu'on pourrait aussi appelés végétariens, se nourrissent que de végétaux. La girafe, le koala, le panda, l'escargot et la vache sont des exemples d'herbivores. Les animaux carnivores ne se nourrissent que d'autres animaux. Certains oiseaux, comme le héron, le faucon et le vautour, sont carnivores. Mentionnons aussi à titre d'exemple le lion, le loup, le requin et la hyène. Les animaux omnivores se nourrissent aussi bien d'animaux que de végétaux, selon ce qui est à leur disposition. Le raton laveur, l'ours, le renard et certaines espèces de primates, dont l'humain, sont omnivores. Les animaux domestiques sont des animaux qui peuvent être petits ou grands et qui sont sous la garde des humains. Ces animaux peuvent être gardés dans une maison (chiens, chats, oiseaux, rongeurs, etc.) ou bien dans une ferme (vaches, chevaux, cochons, moutons, etc.). Un animal sauvage est un animal qui vit dans un milieu naturel et qui répond lui-même à ses besoins (se nourrir, boire, se protéger des prédateurs ou du climat, etc.). Le raton laveur, la couleuvre, l’écureuil et les oiseaux sont des exemples d’animaux sauvages, bien que certains aient parfois été domestiqués par les humains. Il faut faire preuve d’une très grande prudence à l’égard des animaux sauvages. Certains peuvent avoir un comportement imprévisible et certains sont porteurs de maladies telles que la rage et le virus du Nil.
L'approche économique
contemporary_world
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2,155
Le monde contemporain est marqué par le développement de l’économie mondiale. Avec la mondialisation, les économies des différents États sont interdépendantes, c’est-à-dire qu’elles dépendent les unes des autres en raison de l’augmentation des échanges de biens, de services et de main d’oeuvre. Malgré cette interdépendance, les États n’ont pas tous le même système économique. Tout comme les régimes politiques, il est possible de placer les systèmes économiques sur l’axe gauche-droite. Chaque système a ses particularités et ses propres objectifs. Ainsi, la population d’un État vit différemment selon le système économique mis en place dans son pays. En effet, une économie basée sur la libre entreprise n’a pas les mêmes impacts sur la population qu’une économie planifiée. Par exemple, selon le système économique en place, les mesures adoptées pour lutter contre la pauvreté ou pour favoriser le développement d’entreprises ne seront pas les mêmes. Des indicateurs économiques tels que le PIB ou le taux de chômage peuvent aider à dresser un portrait de la situation économique d’un pays. L’interdépendance désigne le lien de dépendance mutuelle entre des personnes, des entreprises ou des États. La mondialisation est un phénomène qui pousse les États à ouvrir leur économie nationale au marché mondial afin d’augmenter les échanges entre eux, ce qui les rend interdépendants. Ces échanges peuvent inclure les services, les biens, les capitaux ou encore le mouvement des travailleurs et travailleuses.
Les projections orthogonales (vues multiples)
math
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2,156
Dans le langage mathématique, le concept d'orthogonalité fait référence à des objets mathématiques qui forment un angle de |90^\circ|. Dans le cas des projections en géométrie, on peut associer cet angle particulier à celui qui est formé par le champ vision et l'objet regardé. La projection orthogonale est la représentation sur papier d'un objet en trois dimensions selon les différentes vues de cet objet. L'exemple suivant permet d'illustrer cette projection. Cette perspective ne rend généralement pas compte de l'aspect de profondeur des différents solides observés. Cet effet de trois dimensions est annulé par la perpendicularité existant entre le champ de vision et l'objet observé. Il existe au total six différentes vues. Une vue correspond à la figure plane obtenue sur papier selon la position de l'observateur par rapport à l'objet. Contrairement aux projections parallèles ou centrales où un seul dessin suffit pour représenter l'objet à trois dimensions, il faut plusieurs projections orthogonales (plusieurs représentations de diverses vues) du même objet pour pouvoir déduire son allure en trois dimensions. Les représentations d'un objet à l'aide de ce type de projection montrent habituellement trois vues : la vue de face, celle d'un des côtés et celle de dessus. Ceci correspond d'ailleurs au nombre maximal de vues qu'une personne peut apercevoir en même temps dans la réalité, sans possibilité de prendre l'objet dans ses mains pour pouvoir le tourner et le regarder sous tous ses angles. Parfois, la projection orthogonale de certaines faces de solides décomposables peut aider à déterminer des mesures pertinentes pour le calcul de l'aire totale des solides. Finalement, la projection orthogonale est souvent utilisée en dessin technique afin de représenter les différentes vues d'un objet.
Structure of the Feature Article (Competency 3)
english
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2,157
The headline is like the catchy title of the feature article. It hints at the topic and is found at the top of the feature article. Its purpose is to interest readers and to attract their attention. Make it catchy and/or intriguing; Include the use of rhetorical devices (ex. alliteration, repetition, metaphors etc.) The secondary headline gives more information about the topic, and should include the angle and controlling idea. While the headline is there to attract readers, the secondary headline is a bit more serious. Its purpose is to give the audience a more precise idea of what they will read about. The controlling idea stems from the angle. It tells the reader what they will read about, the direction the article is going in. It can be a difficult concept to grasp at first, but the controlling idea is quite simple. Think of it as where the feature article will take the reader. It is a further narrowing down of the angle. It may act as a kind of guideline for the audience, something for them to keep in mind as they are reading the article. The lead is the opening paragraph of the feature article, and includes the angle and controlling idea. It should hook the readers, interest them enough to make them read the rest of the article. The lead can be written in just about any way possible. The way it turns out depends on the writer. However, the following points must be included for the lead to be successful: 1. The lead must hook the reader. Possible ways to do this: Humour: jokes and puns are a good way to attract attention, all the while setting a light tone for what is to come. Anecdotes: these help set up the issue, they give the readers something to grasp. Through examples, anecdotes help the reader visualize the issue. Description: a description of a situation, event, or feeling conveys lots of emotion. Facts and/or statistics: presented with punch, these can immediately interest a reader into wanting to know more. 2. The lead must include the angle and the controlling idea: The angle is prescribed, it is given on the day of the exam. Though the wording doesn't need to be the same, the angle does need to be mentioned in the lead. If the controlling idea is not present, the readers do not know what they are reading about. They need to be given something to care about or look forward to learning about, otherwise, they will lose interest and disengage. The body is where you present the issue to the reader. It is the bulk of the article. The writer is the one who determines the way the article is structured. The information found in the feature can be organized in many ways. Below are some examples: Cause and effect: information is presented by describing the cause of an issue by providing context (important events and players) and then showing its effect on the involved people, environment, businesses etc.. Problem-solution: information is presented by describing a problem within a context, and ending with a possible solution. General to specific: information is presented from a wide context to more specific points of the issue. Chronologically: information is presented through time. Logically: any other form which is logical works, as long as it is clear and coherent for the reader. The close is the last paragraph of the article. It must leave a lasting impression. Although it is the last paragraph of the article, it is NOT like a conclusion. It must not begin with something like 'In conclusion' or 'Finally'. One way to leave a lasting impression is to circle back to the lead or the headline. For example, if an anecdote is used in the lead, you may want to mention the anecdote again in the close, now taking the information you have presented into consideration. A quotation is taken from source texts, and is often from an expert or someone who is knowledgeable in a certain area of expertise. It gives weight and seriousness to the article. A minimum of one quotation must be included in the feature article. 1. A quotation can be direct. To include a direct quote, the person's exact words must be used. A mention must be made of who the person quoted is. This may come before or after the quotation marks (""). John Superteacher, a teacher at Alloprof, said in an article about education that, "Alloprof is there to answer any questions pertaining to subjects taught in elementary and high school. Teachers are willing and eager to help students succeed in school, one call at a time!" 2. A quotation can be indirect. To include an indirect quote, the author of the feature article paraphrases the expert's words. An indirect quote must also acknowledge the expert from whom the idea has been taken. It may be mentioned before or after the quotation. John Superteacher, a teacher at Alloprof, explained that Alloprof supports students from kindergarten to their high school graduation. Teachers there offer one-on-one help with homework on any school subject. For the Ministerial exam, the feature article will have to include at least 2 additional components. These must enhance or add something to the article. They must be placed strategically. 1. Image (with or without a caption): a box is drawn in the text. An explanation of what would be seen is written inside the box. 2. Pull-quote: this is a sentence which is found in the feature article the student has written. It may be words the student has written himself, or a quote from an expert that he has decided to include in his article. It is generally something intriguing, shocking or interesting. A pull-quote is "pulled" from the article. It is written in large letters to attract the reader's attention. 3. Sidebar: this is a box in which information is found. A sidebar is used to lighten up an article. It might give definitions, statistics or extra information which is relevant to the article, but would make it boring, complicated, or too technical to read.
Athènes: une première expérience de démocratie
history
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2,158
C'est avec la civilisation grecque, dans la cité-État d'Athènes, que l'on expérimente une première forme de démocratie, au 5e siècle av. J.-C. Ce régime politique est le fruit de la réflexion des philosophes grecs. Bien qu'elle ne soit pas en tout point semblable à la démocratie contemporaine, elle en a néanmoins posé les bases. Démocratie : la démocratie est un régime politique qui donne le pouvoir au peuple. Dans ce système, c'est la population qui prend les décisions concernant la gestion d'un État (pays) en utilisant leur droit de vote. Voici la liste des fiches qui traitent de la cité-État d'Athènes au 5e siècle av. J.-C.
Le rôle des paramètres dans une fonction exponentielle
math
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2,159
Lorsqu’on ajoute les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| à la forme de base |f(x)=(c)^x,| on obtient ce qu'on appelle la forme canonique (aussi appelée forme transformée) de la fonction exponentielle. Dans l'animation interactive suivante, tu peux modifier la valeur des paramètres |a|, |b|, |h|, |k| ainsi que celle de la base |c| de la fonction exponentielle. Observe bien les modifications qui s'opèrent sur la courbe transformée (en noir) par rapport à la fonction de base avec |c=2| (en bleu). Tu peux même en profiter pour observer l'effet de la modification des paramètres sur les propriétés de la fonction. Par la suite, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions sur chacun des paramètres. Lorsque |\vert a \vert >1:| La fonction exponentielle subit un étirement vertical par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |a| est grande, plus la courbe de la fonction exponentielle se rapproche de l’axe des |y.| Lorsque |0< \vert a \vert <1:| La fonction exponentielle subit une contraction verticale par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |a| est petite (près de 0), plus la courbe de la fonction exponentielle s'éloigne de l’axe des |y.| Lorsque |a| est positif |(a>0):| La courbe de la fonction exponentielle est tournée vers le haut, donc elle est croissante. Lorsque |a| est négatif |(a<0):| La courbe de la fonction exponentielle est tournée vers le bas, donc elle est décroissante. Lorsque |\vert b \vert >1:| La fonction exponentielle subit une contraction horizontale par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |b| est grande , plus la branche du graphique de la fonction exponentielle s'éloigne de l’axe des |x|. Lorsque |0< \vert b \vert <1:| La fonction exponentielle subit un étirement horizontal par rapport à la fonction de base. En effet, plus la valeur absolue du paramètre |b| est petite (près de 0), plus la branche du graphique de la fonction exponentielle se rapproche de l’axe des |x|. Lorsque |b| est positif |(b>0)| : La courbe de la fonction exponentielle est croissante de la gauche vers la droite. Lorsque |b| est négatif |(b<0)| : La courbe de la fonction exponentielle est décroissante de la gauche vers la droite. Le paramètre |c| détermine la variation de la fonction exponentielle. Lorsque |c>1:| La fonction exponentielle est croissante de la gauche vers la droite. Lorsque |0 < c < 1 :| La fonction exponentielle est décroissante de la gauche vers la droite. Lorsque |h| est positif |(h>0):| La courbe de la fonction exponentielle se déplace vers la droite. Lorsque |h| est négatif |(h<0):| La courbe de la fonction exponentielle se déplace vers la gauche. Lorsque |k| est positif |(k>0)| : La courbe de la fonction exponentielle se déplace vers le haut. Lorsque |k| est négatif |(k<0)| : La courbe de la fonction exponentielle se déplace vers le bas. Si |c>1:| |a>0| |a<0| |b>0| |b<0| Si |0<c<1:| |a>0| |a<0| |b>0| |b<0| Comme tu peux le voir en observant le tableau-résumé ci-haut, certaines combinaisons des valeurs des paramètres et de la base donnent le même résultat. Par exemple, |c>1|, |a>0| et |b>0| est équivalent à |0<c<1|, |a>0| et |b<0|. C'est pour cette raison qu'on simplifie souvent l'équation d'une fonction exponentielle en forme canonique en éliminant les paramètres |b| et |h|. ||\large{f(x)=a(c)^{b(x-h)}+k \ \ \ \Rightarrow \ \ \ f(x)=a(c)^x+k}|| Pour cette façon simplifiée d'écrire la règle d'une fonction exponentielle, le tableau-résumé sera : |a>0| |a<0| |c>1| |0<c<1|
L'analyse de documents historiques
history
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2,160
Pour reconstituer le passé, l’historien doit étudier plusieurs documents. Il doit analyser ces documents, appelés sources historiques, pour mieux comprendre certaines réalités. Qu’il s’agisse de textes, d’images ou d’objets, ces sources s’avèrent très utiles à la compréhension du passé. Il existe différentes sortes de sources : les sources matérielles (objets fabriqués par l’homme) : bateau, monnaie, chaussure, vase, etc.; les sources figuratives : gravures, sculptures, dessins, caricatures, etc.; les sources écrites : textes divers écrits sur différents supports (papier, pierre, papyrus, etc.); les sources audiovisuelles plus récentes : musique, sons, vidéo, etc. Ces documents sont des sources d’informations inédites pour les historiens et sont la base de la science historique. L’historien, à l’aide de la méthode historique, peut en retirer des connaissances et ensuite comparer les différentes sources entre elles afin de confirmer ou d’infirmer certaines hypothèses. On peut dire que l’historien agit comme un détective puisqu'il cherche constamment à remettre en contexte le document ou la source qu’il étudie. Pour analyser un document historique, il doit notamment déterminer le contexte historique dans lequel il fut produit et trouver des informations sur son ou ses auteurs. Une fois les bons éclaircissements historiques faits, il est possible pour l'historien de savoir à quel(s) événement(s) historique(s) le document analysé est rattaché et dans quel but il a été produit. Celui-ci devient alors utile pour mieux connaître la période ou l’événement auquel il se rattache. Les documents utiles en histoire sont nombreux et variés : textes de recherche, articles de journaux ou de revues, documents iconographiques, documents audiovisuels, etc. Dans tous les cas, il faut analyser les documents en suivant la méthode historique. Pour être sûr de bien comprendre le contexte mentionné par le texte, il est conseillé de souligner toutes les mentions liées à l’Histoire présentes dans les documents consultés : date, mention d’événement précis, nom de personnage connu, périphrase pour désigner un personnage connu, mention de siècle, d’époque, etc. Ces informations se situent souvent dans les titres, les sous-titres, les intertitres, les paragraphes d’introduction. Il faut toutefois lire attentivement tout le texte pour repérer la totalité des indices importants. Dans les tableaux, les schémas et les diagrammes, ces informations se situent généralement dans le titre et les sections contenant des illustrations. Il faut être particulièrement attentif aux dates. Ces informations sont également essentielles pour comprendre le document afin de formuler des commentaires, des conclusions et des comparaisons entre les différents éléments du document. Voici un exemple d'analyse de document historique pour le deuxième cycle du secondaire : Analyse d'une affiche
Choisir le bon temps de verbe (le temps et l'aspect)
french
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2,161
On parle de valeur temporelle du verbe pour situer l’action du verbe par rapport au moment où l’on parle. Cela permet de situer l'action dans le temps. Les valeurs temporelles du verbe sont essentiellement : passé avant présent instant où l’on parle futur après Il y a différents temps verbaux pour exprimer une même valeur temporelle : Ces temps verbaux réfèrent tous à la valeur temporelle passé, mais chacun à leur manière. L’aspect définit la délimitation et l’accomplissement de l’action alors que le temps du verbe indique la position temporelle de l’action par rapport à son énonciation. Si la phrase laisse entendre que l’action est limitée dans le temps (action courte), elle a une valeur aspectuelle limitative. Si elle ne laisse pas entendre que l’action est limitée dans le temps (action longue ou dont la durée n'est pas connue), elle a une valeur aspectuelle non limitative. 1. Son amie lui parla. - Parla est au passé simple, l'action de parler a un début et une fin, ce verbe a donc une valeur aspectuelle limitative. 2. Son amie lui parlait. - Parlait est à l'imparfait, le début et la fin de l'action ne sont pas précisés, ce verbe a donc une valeur aspectuelle non limitative. L’aspect du verbe différencie une action en cours (action non accomplie) d’une action terminée (action accomplie). 1. Aujourd'hui, les chasseurs terminent leur voyage. - L'emploi du présent désigne une action en cours, donc non accomplie. 2. Aujourd'hui, les chasseurs ont terminé leur voyage. - L'emploi du passé composé désigne une action terminée, donc accomplie.
Possessive Form of Nouns Ending in -s
english
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2,162
The class's teacher is Ms. Nadine. Our parents' bedroom is yellow. James' books are on the table.
Les biomes terrestres
science
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2,163
Un biome terrestre correspond à une vaste communauté d'organismes vivants qui occupent une région climatique continentale. Les biomes terrestres sont d'abord caractérisés par leur climat, en particulier par la température et la quantité de précipitation. Le climat détermine ensuite les espèces végétales pouvant coloniser un milieu, influençant du même coup les espèces animales pouvant habiter ce même milieu. Sur les continents, on distingue de nombreux biomes terrestres. Leurs quantités peuvent varier selon les caractéristiques que l'on considère. Il est toutefois reconnu que les biomes terrestres peuvent être regroupés en sept groupes généraux : Situation géographique: large couronne autour du cercle polaire arctique de plus de huit millions de kilomètres carrés (soit |\small 6\ \%| des terres émergées) Climat: températures très froides qui ralentissent le développement des plantes et la décomposition de la matière organique Autres: se développe sur le pergélisol et recouverte par de la neige pendant près de 11 mois par année Végétaux: mousses, lichens, herbes, arbustes rabougris, etc. Animaux: espèces adaptées au froid (boeufs musqués, renards arctiques, ours polaires, etc.), nombreux animaux migrateurs qui y viennent pour la reproduction (caribous, harfangs des neiges, oies des neiges, etc.) Situation géographique: située au sud de la toundra, en Amérique du Nord (Canada, Alaska) et en Eurasie (Sibérie, Scandinavie) Climat: hivers très longs, froids et enneigés; étés courts et assez chauds Autres: représente plus de |\small 25\ \%| des forêts de la planète Végétaux: forêt de conifères (épinettes et sapins), quelques rares feuillus (aulnes, bouleaux, peupliers) Animaux: plusieurs espèces de mammifères, des petits rongeurs (écureuils, suisses) aux grands herbivores (orignaux, caribous) et carnivores (renards, lynx, loups, ours) Situation géographique: surtout présente dans l'hémisphère Nord Climat: saisons très contrastées où tombent régulièrement d'importantes précipitations sous forme de pluie ou de neige; hivers plutôt doux et humide et étés assez chauds Autres: la zone située entre la taïga et la forêt tempérée est souvent nommée forêt mixte puisqu'elle regroupe des feuillus et des conifères; les forêts tempérées ont souvent été transformées en territoires agricoles ou urbains puisqu'elles sont situées sur des terres propices à l'agriculture Végétaux: forêt composée principalement de feuillus (bouleaux, chênes, peupliers, érables, etc.); présente plusieurs strates végétales, soit des plantes herbacées et des fougères près du sol et des arbustes et arbres plus en hauteur; chute annuelle des feuilles en automne qui entretient la litière riche en matière organique Animaux: nombreuses espèces de mammifères herbivores, d'insectes et d'oiseaux Situation géographique: rencontrée sous les latitudes moyennes en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Eurasie Climat: longs hivers froids et étés ponctués de périodes de sécheresse Autres: sols riches et fertiles qui se régénèrent rapidement à la suite d'une sécheresse ou d'un feu; beaucoup de prairies ont été converties en terres agricoles pour la culture des céréales ou l'élevage du bétail Végétaux: dominée par les plantes à fleurs, arbres et arbustes rares étant donné les faibles précipitations Animaux: présence de grands herbivores (bisons, antilopes, cerfs, etc.) Situation géographique: vastes plaines semi-arides situées dans la zone intertropicale, en Afrique, en Amérique centrale et en Australie Climat: précipitations très variables durant l'année; marquée par une saison des pluies et une période de sécheresse Végétaux: arbres et arbustes (acacias, baobabs, eucalyptus, etc.) dispersés sur le territoire Animaux: espèces animales diversifiées (autruches, antilopes, girafes, lions, hyènes, etc.); certaines espèces migrent vers d'autres territoires lors des périodes de sécheresse Situation géographique: grands déserts chauds situés au niveau des tropiques (le Sahara en Afrique et le Grand Désert de Sable en Australie par exemple); régions désertiques froides situées au nord et au sud de la zone intertropicale (le désert de Gobi en Asie et le désert de Mojave aux États-Unis par exemple) Climat: température quotidienne très contrastée; journées très chaudes et nuits très froides; très peu de précipitations Autres: milieu aride où la présence d'organismes vivants est rare en raison de la pauvreté du sol et du manque de précipitations Végétaux: végétation adaptée à la sécheresse; parsemée en fonction de la quantité d'eau disponible, de la force du vent et de la nature du sol; végétation basse et possédant des racines très profondes et développées, un feuillage réduit ou transformé en épines et des tiges charnues où l'eau est stockée (cactus, yuccas, etc.) Animaux: adaptés aux conditions désertiques à l'aide d'une pigmentation claire de la peau ou du pelage et d'un mode de vie nocturne ou souterrain (scorpions, insectes, lézards, serpents, oiseaux coureurs, rongeurs, chameaux, antilopes, etc.) Situation géographique: s'étend près de l'équateur, dans la zone intertropicale; forêts tropicales d'Amazonie et de Guyane en Amérique du Sud, importantes forêts tropicales en Asie du Sud-Est et en Afrique équatoriale Climat: température chaude et constante (de |\small 25| à |\small 30\ ^{\circ}\text {C}| en moyenne) tout le long de l'année, précipitations abondantes Autres: abrite la plus grande diversité d'espèces animales et végétales de la planète, soit plus de la moitié des espèces connues; la biodiversité est si élevée qu'on peut dénombrer jusqu'à 150 espèces différentes d'arbres par kilomètre carré de forêt Végétaux: compétition pour la lumière très forte entre les végétaux; végétation dense et étagée (orchidées, plantes aériennes, lianes, arbres, etc.) Animaux: nombreux insectes, reptiles (serpents, lézards), des amphibiens (grenouilles), des mammifères (paresseux, tapirs, pécaris, singes, pumas, tigres), grande diversité d'oiseaux (colibris, perroquets, toucans)
La procréation médicalement assistée
science
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2,164
La procréation médicalement assistée regroupe l'ensemble des procédés médicaux qui ont pour but d'aider les femmes à devenir enceintes. Au Canada, on estime qu'entre 10% et 15% des couples sont infertiles. D'un point de vue médical, on définit l'infertilité comme étant l'incapacité pour un couple de concevoir naturellement un enfant après un an de rapports sexuels non protégés. Certains de ces couples se tournent alors vers l'adoption. D'autres utilisent plutôt la biotechnologie pour les aider à avoir un ou plusieurs enfants. En effet, différentes techniques de procréation médicalement assistée ont été mises au point afin d'aider les couples infertiles ou stériles à concevoir un enfant. Les causes d'infertilité ou de stérilité sont nombreuses. La cause la plus fréquente concerne un problème lors de la production des gamètes, soit en ce qui a trait à leur quantité ou à leur qualité. Certaines malformations anatomiques du système reproducteur ou des infections transmissibles sexuellement (ITS) peuvent aussi causer l'infertilité. Toutefois, les causes de l'infertilité d'un couple demeurent souvent inexpliquées. Lorsqu'un couple décide de se tourner vers la procréation médicalement assistée pour concevoir un enfant, il doit d'abord subir un bilan de fertilité. Ce bilan permet au médecin de déterminer les causes et la nature de la difficulté, ce qui lui permet de proposer un traitement adéquat. Les procédés d'assistance médicale à la procréation sont nombreux, mais quatre sont plus couramment utilisés. La prise de médicaments à base d'hormones peut corriger une infertilité causée par des problèmes hormonaux. Généralement, ce traitement sera utilisé chez une femme qui n'a pas d'ovulation, ou très peu. La prise d'hormones stimule le déclenchement de l'ovulation chez la femme et favorise la croissance des follicules ovariens dans les ovaires, follicules qui se transformeront en ovules lors de leur expulsion dans les trompes de Fallope. Ce traitement provoque souvent des grossesses multiples puisque la prise d'hormones stimule les ovaires à produire plus d'un ovule par cycle. Lors d'un problème concernant la production de spermatozoïdes (pas assez nombreux ou mal formés), les médecins ont souvent recours à l'insémination artificielle. Cette technique, effectuée à l'aide d'un cathéter (un tube très fin), consiste à injecter les spermatozoïdes directement dans l'utérus de la femme. On dit alors que la fécondation a lieu in vivo, c'est-à-dire à l'intérieur du corps de la femme. L'insémination artificielle se déroule généralement en trois étapes. La femme subit d'abord un traitement hormonal visant à stimuler les ovaires et à déclencher l'ovulation à une date précise. Ensuite, le sperme du père (ou d'un donneur en cas d'absence de spermatozoïdes chez le père) est prélevé et traité. On ne conserve que les spermatozoïdes les mieux formés et les plus mobiles. Finalement, le médecin injecte les spermatozoïdes traités dans l'utérus de la femme au moment le plus propice à la fécondation, soit lors de son ovulation. Bien que l'insémination soit artificielle, la fécondation demeure naturelle dans ce type de traitement. Contrairement à l'insémination artificielle, la fécondation dite in vitro se déroule à l'extérieur du corps de la femme. En effet, cette technique permet la fécondation en laboratoire des ovules par des spermatozoïdes. On l'utilise généralement lorsque les tentatives d'insémination artificielle ont échoué ou lorsque des trompes de Fallope bloquées empêchent la fécondation naturelle. La fécondation in vitro se déroule en plusieurs étapes. La femme subit d'abord un traitement hormonal visant à stimuler les ovaires afin qu'ils produisent une grande quantité d'ovules. Ensuite, le sperme du père (ou d'un donneur en cas d'absence de spermatozoïdes chez le père) est prélevé et traité afin de ne conserver que les meilleurs spermatozoïdes. Des ovules de la mère sont aussi prélevés lors de l'ovulation. Par la suite, les ovules sont rapidement mis en présence des spermatozoïdes dans une éprouvette ou dans une boîte de Petri. La fécondation a donc lieu en laboratoire. Les ovules fécondés se trouvent dans un milieu favorable au développement des embryons. Deux jours suivant la fécondation, les médecins sélectionnent les embryons les mieux développés (de 2 à 4) pour les implanter dans l'utérus de la mère afin qu'au moins un d'entre eux survive et donne lieu à une grossesse. Les bébés issus de la fécondation in vitro sont parfois appelés bébés-éprouvette, bien que leur développement se déroule dans l'utérus de la mère. Les ovules fécondés en laboratoire et non implantés dans l'utérus de la mère peuvent être congelés afin d'être implantés plus tard, dans la nécessité d'une nouvelle fécondation in vitro. La fécondation par micro-injection est similaire à la fécondation in vitro. Cependant, à la suite de la collecte des ovules et des spermatozoïdes, ceux-ci ne sont pas simplement mis en contact dans une éprouvette. On force plutôt l'introduction d'un spermatozoïde dans l'ovule à l'aide d'une micro-seringue. L'embryon obtenu sera ensuite implanté dans l'utérus de la mère, comme dans le cas de la fécondation in vitro. Cette technique est utilisée lorsqu'il y a très peu de spermatozoïdes, ce qui ne permet pas la fécondation des ovules même en éprouvette. Fécondation par micro-injection
Les masses d'air
science
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Une masse d’air est une zone de l’atmosphère où la température et l’humidité sont relativement homogènes. Bien que l'air soit presque constamment en mouvement dans l'atmosphère, de très grands volumes d'air restent assez longtemps au même endroit pour acquérir les conditions de température et d'humidité de l'endroit au-dessus desquels ils se trouvent. Ces immenses volumes d'air portent le nom de «masses d'air». On fait généralement appel à deux qualificatifs pour désigner l'humidité des masses d'air: sec et humide. L'air sec est une masse d'air continentale alors que l'air humide est une masse d'air maritime. Pour qualifier la température de la masse d'air, on peut dire que l'air est chaud (air tropical), froid (air polaire) et très froid (air arctique). À l'aide de ces qualificatifs, on classe généralement les masses d’air selon six types. TYPE DE MASSE D’AIR HUMIDITÉ TEMPÉRATURE Continentale polaire (cP) Sec Froid Continentale arctique (cA) Sec Très froid Continentale tropicale (cT) Sec Chaud Maritime polaire (mP) Humide Froid Maritime arctique (mA) Humide Très froid Maritime tropicale (mT) Humide Chaud Lorsque deux masses d'air se rencontrent, elles ne se mélangent pas. Il se crée plutôt une zone, que l'on nomme front, où la pression, la température et l'humidité se modifient rapidement. Cet endroit est aussi le lieu de formation des nuages. Le déplacement des masses d'air provoquent deux types de phénomènes, selon que le déplacement est horizontal ou vertical:
Les soulignements
french
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Le soulignement consiste à mettre un trait sous un ou plusieurs mots afin de le mettre en évidence. Lorsqu'on écrit un travail à l'ordinateur, on évite généralement le soulignement. Pour mettre quelque chose en évidence, on le met en gras par exemple. Toutefois, si tu écris un travail à la main, tu peux utiliser le soulignement. Dans un texte manuscrit, on souligne: Tous les titres d'œuvres; Tous les noms de périodiques (journaux, revues, etc.); Le passage d'une citation que tu veux mettre en évidence; Les expressions latines et en langue étrangère; Les devises; Les détails secondaires (ex.: Voir la page 2). Pour souligner une partie de phrase dans le logiciel Word de Microsoft, sélectionne le texte à souligner et clique sur le bouton suivant :
There Is and There Are
english
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There is a cat on the table. There was some milk in the fridge. There are some books on your bed. There were five people in the restaurant. We use there is and there are to describe things that exist or to describe a situation in the present tense. Use there was and there were to describe things that exist or to describe a situation in the past tense. Singular Plural There is a red house on my street. There are some people at the door. There is one dog in the car. There are five cookies in the jar. There was some rice on the counter. There were two glasses of water on the table. There was a pencil in my backpack. There were some strong winds on the sea.
Les croisades (notions avancées)
history
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On a appelé croisades les grands pèlerinages armés organisés par l’Église qui ont eu lieu pendant le Moyen Âge. Les pèlerins et les chevaliers des croisades prenaient la route vers les terres saintes, par exemple vers le tombeau du Christ à Jérusalem. Les pèlerinages ont eu lieu dès les débuts du christianisme. Ces voyages sacrés ont commencé à vraiment s’inscrire dans les mœurs au 4e siècle, après le règne de l’empereur Julien l’Apostat. Ces voyages vers les lieux saints permettaient aux pèlerins d’expier leurs péchés, de les libérer des maladies. Individuels ou collectifs, les nombreux pèlerinages qui avaient lieu manifestaient la fascination et la vénération des chrétiens d’Occident face aux endroits où avait vécu le Christ. Les pèlerins partaient à pied et se dirigeaient vers les lieux où Jésus avait vécu. Ils voyageaient sans se soucier de la durée de leur périple, sans se soucier des épreuves et des difficultés qu’ils rencontreraient. Pour tous ces pèlerins, l'accomplissement d'un tel voyage leur donnerait un droit d'accès au paradis. 638, les musulmans ont pris le contrôle de la ville de Jérusalem. Cette région représente un lieu de culte important pour plusieurs religions. Toutefois, les musulmans en place permettaient le passage des pèlerins chrétiens vers les lieux saints. D’ailleurs, à cette époque, plusieurs monastères et relais se sont mis en place pour accueillir les pèlerins en route et leur offrir abri et protection. En 880, le pape Jean VIII a fait une déclaration qui allait prendre beaucoup d’ampleur pendant les croisades. Il a en effet déclaré que les guerriers qui mouraient en combattant des païens auraient assurément la vie éternelle. Cette conviction incitait les jeunes chevaliers, les nobles et les paysans à s’investir avec vigueur dans la lutte aux païens. En 1071, toute la Palestine était occupée par les Turcs. Ces derniers constituaient une menace de plus en plus forte, tant sur les territoires de l’Empire byzantin que sur les terres occidentales. Les nouveaux dirigeants de la Palestine empêchaient également les pèlerins d’entrer dans Jérusalem. Au même moment, l’empereur de Byzance était en froid avec le pape et tous les chrétiens d’Occident. Bien que ces deux groupes partageaient la même religion, les chrétiens d’Occident entretenaient des activités commerciales avec les peuples orientaux non chrétiens. L’empereur de Byzance ressentait toutefois la menace planante des Turcs sur son empire, c’est pourquoi il attendait une aide militaire des peuples occidentaux pour l’aider à défendre son empire. D’autant plus que les Turcs poursuivaient leurs conquêtes en Asie Mineure, menaçant de plus en plus de prendre le contrôle de Constantinople. Les chrétiens d’Occident ont consenti à prendre les armes contre les musulmans d’Orient à partir de l'année 1071, ce qui mit un terme aux relations pacifiques qui unissaient ces deux peuples. En participant aux croisades contre les Turcs, les chrétiens d’Occident se sont alliés aux chrétiens d’Orient afin de repousser la menace turque. Pendant ce temps, l’Église chrétienne devenait de plus en plus forte et de plus en plus structurée. Les dirigeants de l’Église rendus puissants rêvaient d’étendre leur pouvoir. Ces rêves étaient amplifiés par les récentes victoires des chrétiens d’Occident, dont celle qui avait repoussé les musulmans de l’Espagne. Emballée par ses victoires récentes et stimulée par un désir d’étendre son territoire et son influence, l’Église chrétienne n’a pas hésité à lancer une offensive en Orient et à sanctifier les guerres contre les infidèles (comme l'affirmait Jean VIII). En 1095, plusieurs représentants de l’Église sont réunis à Clermont. À la fin du Concile, le pape Urbain II lance un appel à la population dans lequel il invite les gens à repousser les infidèles, en particulier les Turcs. Plus précisément, il encourageait les chevaliers à aller délivrer les terres saintes et le sépulcre du Christ. Pour se faire plus convaincant, Urbain II rappelait les menaces turques sur l’Empire byzantin et manifestait aussi son inquiétude par rapport aux violences faites sur les pèlerins à Jérusalem. Dans son discours, le pape encourageait toute la population chrétienne d’Occident à aller soutenir leurs frères chrétiens à Byzance (Constantinople). Urbain II promettait également d’accorder des indulgences plénières (rémission de tous les péchés) à tous ceux qui perdraient la vie dans ces combats. Tous les chrétiens étaient ainsi invités à prendre les armes au service de leur foi. C’est pourquoi les croisés (chevaliers chrétiens qui participaient aux croisades) portaient des vêtements sur lesquels une croix était cousue. Bien que le discours du pape soit un facteur important expliquant la prise des armes par des milliers d'Européens pour aller délivrer Jérusalem, d'autres éléments ont contribué à ce mouvement. Comme la religion chrétienne se répandait de plus en plus dans les peuples occidentaux, la population était donc sensible aux arguments liés à la rémission des péchés, à la menace des peuples infidèles et à la foi personnelle. De plus, le nouveau mode d’organisation féodal avait augmenté la production agricole. Cette augmentation avait entraîné une hausse démographique et plusieurs jeunes chevaliers se trouvaient sans terre. L’appel à la croisade leur permettait de voyager, de vivre plusieurs aventures et d’espérer conquérir une terre sur la route. Ces réalités ont eu beaucoup d’impact sur la réaction enthousiaste de la population à l’appel du pape. Des milliers de paysans furent les premiers à prendre la route vers les terres saintes. Ces gens n’étaient pas armés autrement qu’avec leur foi et leurs croyances. Guidés par un apôtre et un chevalier, ces paysans étaient difficiles à contrôler pendant les voyages. En effet, ces derniers n’avaient pas la conscience du temps qui s’était écoulé entre la mort de Jésus et leur vie. Pour cette raison, ils s’imaginaient que les Juifs croisés sur la route étaient réellement les assassins du Christ. D’ailleurs, ces paysans ont provoqué de nombreux massacres de Juifs et de nombreux pillages au cours du voyage. Le 1er août 1096, les pèlerins sont arrivés à Constantinople et sont accueillis par les Byzantins. Ces derniers leur conseillent d’attendre l’arrivée de la croisade de chevaliers avant d’entreprendre quelque action militaire que ce soit. Les croisés non armés ont malheureusement désobéi, se sont remis en route, puis ont été massacrés par les Turcs. Ce massacre a marqué la fin et l’échec de la croisade populaire. En plus de combattre les Turcs, les croisés devaient combattre la chaleur, le manque de nourriture, les maladies et la fatigue. De plus, plusieurs querelles sont nées entre les différents chevaliers et leurs dirigeants. Plusieurs d’entre eux, oubliant le serment fait à l’empereur de Byzance, s’offraient des terres conquises, alors que d’autres jugeaient plus important de poursuivre la route vers Jérusalem, leur principal objectif. Pendant le voyage, les croisés ont profité des rivalités entre les différents groupes musulmans. Lorsque les chevaliers sont arrivés à Jérusalem, la ville avait déjà été attaquée par les Égyptiens; elle était donc affaiblie. Après un siège de plusieurs semaines, les croisés ont réussi à prendre le contrôle de Jérusalem en 1099. Leur objectif était atteint, en dépit du fait qu’ils avaient massacré les habitants de la ville. Des 150 000 chevaliers qui avaient pris la route de la croisade, il n’y en a eu que 15 000 qui sont parvenus à la fin du voyage. Pendant les années suivantes, plusieurs chevaliers ont pris le chemin du retour sur lequel ils croisaient de nouveaux chevaliers qui allaient appuyer la croisade. Pendant près d’un siècle, des chevaliers retournaient chez eux alors que d’autres allaient rejoindre les combats pour les lieux saints. Les nouvelles acquisitions furent divisées selon le système féodal. Une nouvelle culture prenait place en Palestine, mi-latine et mi-orientale. Les croisés, pour consolider leurs conquêtes, érigeaient des forteresses. La deuxième croisade a été lancée pour combattre les musulmans qui s’étaient tous associés contre les Francs. Cette croisade est principalement marquée par la perte de plusieurs royaumes conquis lors de la première croisade. Pour la troisième croisade, trois puissants dirigeants se sont alliés : le roi de France, l’empereur germanique et le roi d’Angleterre (Richard Cœur de Lion). Les chevaliers ont réussi à conquérir certains territoires, mais n’ont pas combattu pour le contrôle de Jérusalem. Le roi Richard avait toutefois négocié certains avantages avec les musulmans : trêve de trois ans pour les Francs et liberté de pèlerinage à Jérusalem en échange de la liberté de pèlerinage à la Mecque. Tout au long des croisades, les marchands n’ont jamais cessé de faire des échanges commerciaux avec les peuples étrangers. Ces échanges favorisaient l’approvisionnement de plusieurs denrées. Ces marchands venaient de Venise, de Gênes, de Pise, de Salerne ou de Palerme. La péninsule italienne profitait d'une position avantageuse pour les voyages en mer. Après la troisième croisade, non seulement le commerce se poursuivait, mais les croisades en dépendaient. Les commerçants ne se préoccupaient pas des guerres, mais seulement de leurs intérêts commerciaux. Au cours de la quatrième croisade, les marchands italiens ont ouvert de nombreux comptoirs commerciaux en Égypte. Ces nouvelles relations commerciales ont fait diminuer les échanges avec les Byzantins. Cette diminution des relations avec les Byzantins a permis la prise de Constantinople par les croisés en 1204. Cette ville importante fit donc partie de l’empire latin, et ce, jusqu’en 1270. Lancée par le pape Innocent III, cette croisade a mis le cap sur l’Égypte. Le pape était convaincu que la conquête de l’Égypte faciliterait la prise de contrôle de Jérusalem. Cette croisade fut un échec. Confiée par le pape à l’empereur germanique, cette croisade a retardé un peu son départ. En effet, ce départ n’a eu lieu qu’en 1228. N’utilisant pas les combats, mais la diplomatie, l’empereur a tout de même réussi à obtenir la restitution de Jérusalem en plus des villes de Bethléem, de Nazareth ainsi qu'une trêve de 10 ans. En 1244, les musulmans avaient repris le contrôle de Jérusalem et l’Occident partait une nouvelle fois en croisade pour en reprendre la possession. Organisée par le roi français Louis IX, cette croisade a encore une fois visé l’Égypte. En effet, le roi désirait utiliser ce territoire comme monnaie d’échange contre les terres saintes. Également menée par Louis IX, cette croisade n’a pas donné le résultat espéré. Louis IX est décédé de la peste en cours de route et les possessions franques sont tombées en 1290. Au début du 13e siècle, plusieurs individus commençaient à critiquer fortement les entreprises de croisades. Ces derniers se montraient de plus en plus sceptiques face à ces pèlerinages armés qui se terminaient souvent par des échecs. Pour plusieurs, le christianisme et ses valeurs devaient se défendre en convainquant les gens, non pas en les combattant et en convertissant les païens, non pas en les massacrant. De plus, les croisades élaborées au 13e siècle étaient de plus en plus loin des objectifs fixés au départ par Urbain II et coûtaient de plus en plus cher à l’Église, aux seigneurs et aux chevaliers. Ces critiques ont terni l’image des croisades. Les premières croisades étaient véritablement menées pour secourir les chrétiens d’Orient. Ce but n’a jamais été concrètement atteint et les nombreuses tentatives pour y arriver n’ont fait qu’accentuer le fossé entre les chrétiens latins et les chrétiens orientaux. L’incompréhension grandissante entre ces deux groupes a abouti dans la rupture définitive entre les chrétiens grecs et les chrétiens latins. À elles seules, les deux premières croisades ont impliqué environ 350 000 personnes. Au total, les participants aux croisades ont représenté entre 2% et 3% de toute la population adulte d’Occident. Cette proportion était encore plus forte pour la noblesse et la bourgeoisie. Alors que les paysans entreprenaient le périple au nom de leur foi, les chevaliers allaient en guerre pour sauver Byzance. La réussite de la première croisade est indiscutable. La participation des chevaliers occidentaux a assuré la survie de l’Empire byzantin et de Constantinople, ce qui permettait de poursuivre les échanges commerciaux et intellectuels entre les deux cultures. Si cette première croisade n’avait pas été menée, il est fort probable que Constantinople aurait été prise de manière définitive par les Turcs bien avant 1453. Les croisades ont fait augmenter le ressentiment éprouvé à l'endroit des Occidentaux. À cause de l’attitude des Francs, les musulmans ont commencé à se méfier du christianisme (d’Orient et d’Occident), ce qui n’a fait qu’augmenter la discrimination des musulmans envers les chrétiens. Les rivalités guerrières existaient entre différents petits groupes : Turcs, Mongols, Francs, etc., et plusieurs groupes religieux : musulmans chiites, sunnites, ismaélites, chrétiens d’Orient, chrétiens d’Occident, juifs, arméniens, etc. Tous ces groupes combattaient pour le contrôle des mêmes territoires, mais ces rivalités ne pouvaient être considérées comme du racisme ou de la haine culturelle au sens où on l’entend aujourd’hui. Le commerce n’a pas été affecté outre mesure par les croisades. De plus, ces croisades n’ont pas eu d’impact majeur sur le développement économique de l’Occident. Elles ont facilité le développement des premières banques, mais elles ne sont pas la seule cause de ce développement. La forte participation aux croisades a grandement aidé à occuper de jeunes chevaliers qui n’auraient eu ni argent ni terre s’ils n’avaient pas quitté leur lieu d'origine pour ce grand périple armé. De plus, les guerres avec les païens ont permis de mettre fin aux guerres qui avaient lieu entre les seigneuries. Les relations internes devinrent plus pacifiques grâce aux croisades. Cette paix sociale a grandement favorisé l’unité des peuples occidentaux ainsi que le développement économique et social.
Répertoire de révision – Mathématiques – Secondaire 5 – TS
math
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À la fin de la cinquième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de mathématiques, séquence Technico-sciences :
Affirmative Form - Simple Future with Be Going To
english
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I am going to help you. You're going to visit her next summer. We are going to bring some games.
La conciliation études-travail
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Tu penses de plus en plus à te trouver un travail à temps partiel afin de financer ta formation collégiale en tourisme, mais avant de te lancer dans la recherche d’emplois, tu décides d’en parler à ton entourage pour avoir une meilleure idée des contraintes, des bénéfices et des inconvénients liés au fait de concilier les études et le travail. Après avoir interrogé tes ami(e)s à ce sujet, tu te rends compte que la moitié d’entre eux a décidé de travailler pendant ses études alors que l’autre moitié a plutôt choisi de se consacrer entièrement à ses études. Voyons ce que ta petite enquête a permis de découvrir. Lydiane a préféré occuper un emploi à temps partiel durant sa dernière année de secondaire et vit bien avec sa décision. Après avoir terminé ses études, elle prévoit suivre une formation en infographie dans un centre de formation professionnelle. En ce moment, elle travaille dans une épicerie le vendredi soir et le samedi. Lydiane aime bien l’ambiance au travail. Ses collègues sont très sympathiques et elle a beaucoup de plaisir à échanger avec les client(e)s de l’épicerie. Son patron lui dit souvent à quel point il trouve qu’elle travaille bien et que sa joie de vivre aide à améliorer le climat général. Les encouragements de son employeur ont permis à Lydiane d’avoir une plus grande confiance en soi. Ses ami(e)s le remarquent : on dirait qu’elle est beaucoup moins gênée et qu’elle propose de plus en plus d’activités. L’horaire de Lydiane est assez régulier et elle ne passe jamais plus de 12 heures par semaine à l’épicerie. En plus, lors des périodes d’examens, son patron est d’accord pour réduire ce nombre selon ses besoins, ce qui permet à Lydiane de passer plus de temps à réviser ses notes de cours en vue des évaluations. Au début, Lydiane a quand même eu de la difficulté à trouver un équilibre entre ses cours et son emploi, mais elle a fini par développer des trucs qui l’ont aidée à mieux s’organiser. En voici quelques-uns : inscrire son horaire d’étude dans son agenda, de même que son horaire de travail et les plages consacrées aux loisirs, bien ranger son espace d’étude pour se retrouver facilement quand vient le temps de s’y mettre, réduire les moments devant l’écran (télévision, réseaux sociaux et autres applications), se faire un budget pour planifier ses dépenses à venir (automobile, couts pour ses études en infographie, sorties entre ami(e)s, vêtements, cellulaire, etc.). Quand tu réfléchis à la situation de Lydiane, tu réalises que son expérience est satisfaisante. En plus d’avoir un environnement de travail agréable, Lydiane : a appris les bonnes conduites à adopter en milieu professionnel (courtoisie, langage approprié, respect de l’horaire de travail), a de bonnes relations avec ses collègues et a développé une belle complicité avec son patron, a augmenté son estime de soi grâce à la reconnaissance que lui témoigne son patron, a développé des compétences relationnelles comme une plus grande facilité à s’exprimer en public et à encourager l’entraide entre collègues. Ces compétences lui ont permis de prendre plus d’initiatives dans sa vie en général, a développé son sens de l’organisation, ce qui se reflète dans ses études et dans la planification de ses besoins financiers, a augmenté son autonomie financière, au grand bonheur de ses parents : elle peut maintenant payer elle-même ses vêtements, ses sorties entre ami(e)s et sa facture de cellulaire. L’expérience de Lydiane montre que le travail durant les études peut être un élément positif. Dans son cas, elle en retire plusieurs bénéfices. Voici un résumé de ceux-ci : Sébastien, par exemple, a une histoire assez différente de celle de Lydiane. Ton ami, qui a envie de faire une différence dans la vie des jeunes, a commencé une technique d’éducation à l’enfance d’une durée de trois ans. C’est un perfectionniste dans l’âme qui n’hésite pas à mettre les bouchées doubles pour réussir ses cours alors quand la directrice du centre de la petite enfance où il a effectué son troisième stage lui a proposé un emploi comme aide-éducateur, Sébastien a tout de suite sauté sur l’occasion. Pour lui, il était clair que cette expérience de travail, qui est directement liée à son domaine d’études, lui permettrait de mettre en pratique les notions qu’il apprendrait dans ses cours. Bien sûr, il espérait aussi pouvoir conserver son emploi après la fin de sa formation collégiale ou du moins se servir de cette expérience pour vanter sa candidature auprès de futurs employeurs. Sébastien, qui ne voulait pas négliger ses études, a quand même informé la directrice de ses disponibilités, soit le mardi et le mercredi, deux journées où il n’avait pas de cours. Au début, la directrice du centre de la petite enfance où il allait faire des remplacements respectait ses demandes. Sébastien avait l’impression de bien partager son temps entre les études et le travail où, petit à petit, il a dû s’adapter à plusieurs situations nouvelles qui lui ont permis d’être plus débrouillard et de mieux connaitre ses limites. Par contre, plus les semaines avançaient, plus la directrice de Sébastien lui mettait de la pression pour qu’il accepte d’autres remplacements, car plusieurs membres du personnel étaient malades. Sébastien, qui ne voulait pas décevoir la directrice et surtout, compromettre ses chances de travailler dans cet établissement après sa formation scolaire, a fini par dire oui aux nombreuses demandes de sa patronne. Avec le temps, Sébastien a eu beaucoup de difficultés à gérer son horaire d’études. Il révisait la matière vue en classe et lisait ses notes jusqu’à très tard le soir, ce qui ne lui laissait plus beaucoup d’heures de sommeil. La fatigue s’accumulait, tout comme le stress et la peur d’échouer. Il n’était pas rare qu’il manque des cours pour dépanner sa directrice, ce qui lui demandait beaucoup d’heures d’études de rattrapage par la suite. Sébastien n’avait plus de temps pour relaxer et se changer les idées. À la longue, il a même remis en question son choix de carrière, car il était de moins en moins concentré au travail comme à l’école, ce qui le faisait douter de ses compétences. Voici un tableau qui résume les bénéfices et les inconvénients liés à la situation de Sébastien. À bout de souffle, Sébastien a décidé de réfléchir aux solutions possibles pour rééquilibrer ses journées sans devoir abandonner son emploi ou ses études. Il a compris qu’il pourrait : arrêter de faire du remplacement de jour pour ne pas dépasser 15 heures de travail ou, si ce n’est pas possible, trouver un autre emploi (comme éducateur en service de garde) avec un horaire de soir, revoir son horaire de la semaine pour y intégrer des périodes de repos et d’activités sportives afin de s’aérer l’esprit, s’assurer de dormir suffisamment pour augmenter sa concentration, son énergie et ses résultats scolaires. En adoptant ces changements, Sébastien pourra continuer à faire ce qu’il aime le plus : s’occuper du bienêtre des enfants tout en terminant sa formation, ce qui lui ouvrira certainement d’autres portes dans le futur. Contrairement à Lydiane, pour qui l’expérience des études et du travail s’est bien déroulée, Rose a fini par abandonner les cours pour se consacrer entièrement à son travail de nuit comme commis d’entrepôt pour une grande chaine de magasins. Plusieurs éléments ont mené à cette décision, à commencer par l’horaire de nuit et le travail très physique et répétitif qu’elle devait effectuer durant plus de six heures consécutives. Rose se présentait à ses cours épuisée et s’alimentait de moins en moins bien puisqu’elle manquait de temps pour cuisiner des plats équilibrés. Comme elle avait du mal à se lever quand son alarme sonnait à 6 heures du matin, il lui arrivait parfois de rester dans son lit au lieu d’aller en cours. À l’école, elle éprouvait beaucoup de difficultés à se concentrer, s’endormait durant les explications des enseignant(e)s et se montrait très irritable avec son entourage. Vers la mi-année, Rose a reçu un bulletin assez décevant : ses notes avaient beaucoup baissé. Rose avait déjà accumulé beaucoup de sous en travaillant à l’entrepôt, ce qui lui donnait l’impression d’avoir un grand pouvoir d’achat et de ne plus devoir dépendre de ses parents pour se procurer ce qui lui plaisait. Comme elle était aussi découragée par tous les efforts qu’elle devrait mettre pour arriver à obtenir de meilleures notes dans ses cours, elle a choisi de ne pas terminer son année scolaire en se disant que, de toute façon, elle avait déjà trouvé un emploi qui ne demandait pas de qualifications particulières. Le pouvoir d’achat prend en compte les revenus disponibles d’une personne pour déterminer la quantité de biens et de services qu’elle peut acheter. Plus les prix sont bas, plus le pouvoir d’achat augmente. Le taux de chômage correspond au pourcentage de la population qui ne travaille pas, mais qui recherche activement du travail. Stéphanie, qui termine sa première année d’études collégiales en bureautique, fait partie de ceux qui ne travaillent pas durant leurs études. Pour l’aider à payer sa formation scolaire et réduire toutes les dépenses liées aux études, elle a cependant occupé un travail saisonnier durant l’été précédant son entrée au Cégep : celui de plongeuse dans un restaurant près de chez elle. Son patron, satisfait de ses services, lui a aussi promis qu’elle pourrait reprendre son travail l’été prochain, au grand bonheur de Stéphanie, qui n’aura pas à recommencer ses recherches d’emploi dans un an. Même si Stéphanie préfère ne pas travailler durant l’année scolaire, elle est quand même très impliquée dans sa communauté et dans les divers comités de son école. En effet, Stéphanie fait du bénévolat à raison de deux soirs par semaine dans une résidence pour ainé(e)s, ce qui lui procure, tout comme Lydiane, un fort sentiment d’accomplissement de soi, puisqu’elle a vraiment l’impression de faire la différence. Les ainé(e)s qu’elle côtoie lui sont très reconnaissants pour le temps passé à prendre soin d’eux. Finalement, Cédric, qui prévoit suivre une formation technique en gestion hôtelière, est, comme toi, encore indécis quant au fait de travailler pendant les études. Malgré que ses parents le soutiennent pour combler ses besoins de base (nourriture, logement), Cédric a quand même envie d’avoir un revenu supplémentaire pour payer, par exemple, ses frais de cellulaire et un projet de voyage. Comme Cédric, tu penses que le travail pourrait t’apporter plus d’autonomie financière. En vous informant auprès de votre collège, vous vous rendez compte qu’il existe un programme de stage rémunéré qui vous permettra de travailler dans votre domaine d’études et, par le fait même, de financer une grande partie de vos dépenses. C’est une offre que vous seriez fous de refuser!
Les tests d'identification de certains gaz
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Les gaz sont parfois difficiles à identifier. Cependant, à l’aide de tests simples, il est facile de reconnaître le dioxygène |\left( O_2 \right)|, le dihydrogène |\left( H_2 \right)| et le gaz carbonique, ou dioxyde de carbone |\left( CO_2 \right)|. En effet, chacun de ces gaz se comporte d’une façon différente lorsqu'ils sont mis à proximité d'une flamme, d'un tison ou de l'eau de chaux. Il existe donc trois tests permettant d'identifier la nature des gaz. Le test de la flamme permet d'identifier la présence de dihydrogène |\left( H_2 \right)| dans un récipient. 1. Allumer une éclisse de bois afin d'obtenir une flamme vive. 2. Ouvrir l'éprouvette contenant le gaz et y insérer rapidement l'éclisse de bois enflammée. Si on entend une petite explosion, il est possible de conclure que le gaz inconnu est du dihydrogène. Cependant, pour toute autre réaction, le gaz n'est pas du dihydrogène. Il faut donc procéder à d'autres tests pour confirmer l'identité du gaz. Le test du tison permet d'identifier la présence de dioxygène |\left( O_2 \right)| dans un récipient. 1. Allumer une éclisse de bois. 2. Éteindre l'éclisse de bois afin d'obtenir un tison. 3. Ouvrir l'éprouvette contenant le gaz et y insérer rapidement le tison. Si le tison se rallume, il est possible de conclure que le gaz inconnu est du dioxygène. Cependant, pour toute autre réaction, le gaz n'est pas du dioxygène. Il faut donc procéder à d'autres tests pour confirmer l'identité du gaz. Le test de l'eau de chaux permet d'identifier la présence de dioxyde de carbone |\left( CO_2 \right)| dans un récipient. 1. Insérer environ 2 à 3 ml d'eau de chaux dans l'éprouvette contenant le gaz à identifier. 2. Refermer rapidement l'éprouvette avant de l'agiter. Si le liquide devient blanc ou laiteux, il est possible de conclure que le gaz inconnu est du dioxyde de carbone. Cependant, si le liquide demeure incolore, le gaz n'est pas du dioxyde de carbone. Il faut donc procéder à d'autres tests pour confirmer l'identité du gaz.
Les propriétés de la fonction rationnelle
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Dans l'animation interactive suivante, tu peux modifier les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| de la fonction rationnelle en forme canonique et observer leurs effets sur les propriétés de la fonction. Après cette exploration, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions concernant les propriétés de la fonction. PROPRIÉTÉS CARACTÉRISTIQUES Domaine |x \in \mathbb{R}^*| (modèle mathématique) |x \in \mathbb{R}_+| (modèle mathématique pour les problèmes quotidiens) Codomaine |y \in \mathbb{R}^*| (modèle mathématique) |y \in \mathbb{R}_+| (modèle mathématique pour les problèmes quotidiens) Ordonnée à l'origine Le graphique de la fonction rationnelle de base ne coupe pas l'axe des |y|. Il n'y a donc pas d'ordonnée à l'origine. Abscisse à l'origine (zéro de la fonction) La courbe ne coupe pas l'axe des |x|. Il n'y a donc pas d'abscisse à l'origine. Croissance et décroissance La fonction rationnelle de base est décroissante pour tous les |x| à l'exception de |x=0,| où elle n'est pas définie. Signes La fonction rationnelle de base est positive pour |x>0| et négative pour |x<0|. Asymptotes Il y a deux asymptotes : |y=0| et |x=0|. Leur point de rencontre constitue le centre de l'hyperbole. Sommet (centre de l'hyperbole) Il n'y a pas de sommet. Le point important de la fonction rationnelle de base est l'intersection des deux asymptotes. C'est le centre de l'hyperbole. Pour la fonction de base, c'est le point |(0,0)|. Extrémums Il n'y a pas d'extrémums. Axe de symétrie La fonction rationnelle possède deux axes de symétrie. L'équation de ces axes sont |y=-x| et |y=x|. Il s'agit de la droite diagonale des quadrants |I| et |III| et de la diagonale des quadrants |II| et |IV|. Propriétés Caractéristiques de la fonction en forme canonique Règle |f(x) = \dfrac{a}{b(x - h)} + k| ou |f(x) = \dfrac{a_1}{x - h} + k| Équations des asymptotes |x = h| et |y = k| Domaine |dom f = \mathbb{R} \backslash \left\{h\right\}| Image |ima f = \mathbb{R} \backslash \left\{k\right\}| Ordonnée à l'origine Si elle existe, c'est la valeur de |f(0).| Abscisse à l'origine (zéro de la fonction) S'il existe, c'est la valeur de |x| pour laquelle |f(x) = 0.| Croissance et décroissance Si |a| et |b| sont du même signe, ou si |a_1 > 0|, alors la fonction est décroissante sur son domaine. Si |a| et |b| sont de signes contraires, ou si |a_1 < 0|, alors la fonction est croissante sur son domaine. Signe de la fonction |f| Selon l'équation de la fonction, pour un intervalle de valeurs de |x,| la fonction |f| est : positive si |f(x) \geq 0| sur cet intervalle; négative si |f(x) \leq 0| sur cet intervalle. Extrémums Pas d'extrémums (sauf si le contexte limite le domaine). Détermine les propriétés de la fonction rationnelle d'équation |f(x)=\displaystyle - \frac{1}{2(x+1)}+2.| Le domaine de la fonction est |\mathbb{R} \backslash \lbrace -1 \rbrace|. La valeur de |-1| est celle qui annulerait le dénominateur de la fraction, il faut donc l'éliminer. L'image de la fonction est |\mathbb{R} \backslash \lbrace 2 \rbrace|. L'ordonnée à l'origine se calcule en remplaçant |x| par 0 dans notre équation. ||\begin{align}f(0) &= -\dfrac{1}{2(0+1)}+2\\f(0) &= -\dfrac{1}{2} + 2\\f(0) &= \dfrac{3}{2}\end{align}|| Ainsi, l'ordonnée à l'origine de la fonction vaut |\displaystyle \frac{3}{2}|. L'abscisse à l'origine se calcule en remplaçant |f(x)| par 0 et en isolant ensuite |x|. ||\begin{align}0 &= - \dfrac{1}{2(x+1)}+2\\-2 &= -\dfrac{1}{2(x+1)}\\-2 \times 2(x+1) &= -1\\-4x -4 &= -1\\-4x &= 3\\x &= -\dfrac{3}{4}\end{align}|| Ainsi, l'abscisse à l'origine de la fonction vaut |\displaystyle - \frac{3}{4}|. Variation : Comme |a| et |b| sont de signes contraires, la fonction est croissante sur tout son domaine, c'est-à-dire sur |\mathbb{R} \backslash \lbrace -1 \rbrace|. Cette fonction ne possède aucun extrémum. Signes : en utilisant l'abscisse à l'origine et le graphique, on peut déterminer que : La fonction est positive sur |]-\infty,-1[\ \cup\ [-\frac{3}{4}, +\infty[|. La fonction est négative sur |]-1, -\frac{3}{4}]|. Il est important d'exclure des intervalles la valeur de |x=-1|. Les axes de symétrie de la fonction sont donnés par l'équation |y=(x+1)+2,| qui est équivalente à |y=x+3| et par l'équation |y=-(x+1)+2,| qui est équivalente à |y=-x+1.| Les équations des asymptotes sont |x=-1| et |y=2.| Le centre de l'hyperbole est situé au point |(h,k)=(-1,2).|
Le présent de l'indicatif
french
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2,174
Le présent de l'indicatif (ou l'indicatif présent) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode indicatif et qui sert souvent à situer les faits au moment de l'énonciation. Pour conjuguer les verbes au présent, on emploie les terminaisons suivantes : 1re pers. s. 2e pers. s. 3e pers. s. 1re pers. pl. 2e pers. pl. 3e pers. pl. 1er groupe -e -es -e -ons -ez -ent Presque tous les verbes du 2e groupe -s -s -t -ons -ez -ent Le présent peut exprimer un fait qui s'accomplit au moment où l'on parle. Il fait soleil ce matin. Je suis à la campagne. Il neige à l'extérieur. 2. Le présent peut exprimer une vérité. Deux et deux font quatre. La Terre tourne autour du Soleil. Le Canada est un pays. 3. Le présent peut exprimer un fait habituel. Je quitte la maison tous les matins à 7 heures. Chaque jour, je mange beaucoup de fruits et de légumes. Dès qu'elle en a l'occasion, elle vient me rendre visite. 4. Le présent peut annoncer un évènement qui aura lieu dans un futur rapproché. Demain, je prends l'avion à 12 h 30. Attends-moi, je te rejoins dans 30 minutes. 5. Le présent est utilisé après un « si » de condition dans une phrase dont le verbe principal peut être au présent, au futur simple, au conditionnel présent ou à l'impératif présent. Si je veux partir en voyage, je dois économiser dès maintenant (présent). Si vous voulez ce livre, je vous l'apporterai (futur simple). Si tu m'attends quelques instants, j'aimerais (conditionnel présent) t'y accompagner. Si tu veux avoir la chance de le rencontrer, présente-toi (impératif présent) à ce restaurant.
Le bassin versant
science
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2,175
Un bassin versant est une portion de territoire dont toutes les précipitations sont recueillies et entrainées vers un même endroit. Les hydrologistes, afin de faciliter la gestion et la conservation des ressources hydrologiques, ont divisé le territoire en plusieurs sections: les bassins versants. Ces derniers représentent des territoires entourant différents réseaux hydrographiques. La limite d'un bassin versant est définie par des frontières naturelles. L'eau, sous l'action de la gravité, s'y écoule du point le plus haut vers le point le plus bas (de l'amont vers l'aval). On situe donc la frontière entre deux bassins versants sur une ligne qui suit la crête des montagnes et des collines environnantes. Ces frontières sont nommées ligne de partage des eaux (ou ligne de crête). Lorsqu'il y aura des précipitations, elles tomberont d'un côté ou de l'autre de cette ligne de partage des eaux: elles s'écouleront alors dans des bassins versants différents. Les bassins versants regroupent autant la circulation des eaux de surface que celle des eaux souterraines. Plusieurs éléments peuvent influencer la façon dont l'eau circule à l'intérieur d'un bassin versant. La topographie: Plus la pente d'un terrain est accentuée et plus l'eau s'écoule rapidement. La géologie: L'eau circule plus rapidement sur un terrain poreux ou rocheux que sur un terrain argileux qui possède une forte rétention d'eau. Le climat: L'eau circule plus rapidement dans un environnement soumis à des périodes de précipitations qu'en période de sécheresse. La végétation: L'eau qui ruisselle sur le sol est ralentie par la présence d'une végétation importante. Les aménagements agricoles, industriels et urbains: Les barrages ou les autres constructions empêchent la libre circulation de l'eau. Les bassins versants peuvent être vus comme un réseau de cours d'eau imbriqués les uns dans les autres. Il existe différents niveaux de bassin selon l'échelle étudiée : Sous-bassin versant (bassins versants locaux) : Réseau de ruisseaux et d'affluents de rivière qui sont de plus petite superficie. Bassin versant (bassin versant secondaire) : Réseau d'affluents (rivières et lacs) situés plus en amont. Bassin versant fluvial : Réseau de cours d'eau qui se jettent dans les fleuves. Bassin versant océanique : Réseau de cours d'eau qui coulent vers l'océan. Tous les autres niveaux sont des sous-bassins du bassin versant océanique. Certaines activités humaines peuvent avoir des impacts importants sur les bassins versants. Par exemple, par la pratique de coupes à blanc (ou par une déforestation excessive d'un territoire), les eaux de surface s'écoulent plus rapidement. Cet écoulement accéléré peut augmenter l'érosion du sol et, par le fait même, entraîner des inondations ou des glissements de terrain. De plus, la pollution de l'hydrosphère, par le rejet de produits toxiques dans les eaux ou par les résidus produits par les industries et les mines entraînés par lessivage, peut contaminer la source d'eau à proximité de l'industrie en question. Toutefois, selon le principe du bassin versant, cette eau s'écoulera dans d'autres bassins versants, ce qui contaminera plusieurs étendues d'eau. Les impacts sur les populations avoisinant ces cours d'eau peuvent donc être très néfastes. Dans l'image ci-dessus, une contamination des eaux a eu lieu au point X. Il est donc possible de déterminer quels endroits subiront les impacts de cette contamination en observant la carte de l'écoulement des eaux. Le point A ne sera pas contaminé, car il est situé en amont du point X. Or, puisque l'eau circule d'amont en aval, il est impossible que l'eau remonte le courant pour contaminer ce point. Le point B ne sera pas contaminé, car la rivière contaminée n'est pas un affluent de ce point. En d'autres mots, l'eau contaminée au point X ne se déverse pas dans la rivière où est situé le point B. Les points C et D seront contaminés, car ces deux points sont situés en aval du point X. Les eaux de ce point se déverseront donc dans chacun des points pour contaminer l'eau et le sol.
Répertoire de révision – Mathématiques – Primaire 3e et 4e année
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2,176
En mathématiques, tu dois étudier et utiliser les concepts suivants : Sens et écriture des nombres Nombres naturels Dénombrer des collections réelles ou dessinées (à venir) La décomposition des nombres Reconnaitre des expressions équivalentes (à venir) Placer en ordre des nombres naturels Les propriétés des nombres naturels La suite de nombres et régularité Situer des nombres naturels à l’aide de différents supports (à venir) L'arrondissement et l'approximation d'un nombre Fractions Les fractions et nombres fractionnaires Les fractions équivalentes Les fractions irréductibles Comparer et ordonner des fractions Associer une fraction à une partie d’un tout ou d’un groupe d’objets Nombres décimaux Les nombres décimaux Placer en ordre des nombres décimaux Lire et écrire des nombres écrits en notation décimale (à venir) Composer et décomposer un nombre décimal écrit en notation décimale (à venir) Reconnaitre des expressions équivalentes et comparer entre eux des nombres décimaux (à venir) Situer des nombres décimaux sur un axe de nombres (droite numérique) entre deux nombres naturels consécutifs (à venir) Ordonner des nombres décimaux par ordre croissant ou décroissant (à venir) Opérations sur des nombres L'addition Les tables d'addition L'addition de nombres décimaux La soustraction Les tables de soustraction La soustraction de nombres décimaux La multiplication Les tables de multiplication La division Les tables de division Le calcul mental Établir la relation d’égalité ou d'inégalité (à venir) Solides Les prismes et les pyramides Les faces, les arêtes et les sommets Le développement des solides Figures planes Les polygones Les quadrilatères Les polygones convexes et non convexes Les droites parallèles et perpendiculaires La classification des angles (angle droit, aigu et obtus) Frise et dallage La réflexion Les unités de longueur La conversion des unités de mesure de longueur Le périmètre L'aire (surface) Le volume Les diagrammes à bandes horizontales ou verticales Les diagrammes à ligne brisée Les pictogrammes Le tableau Les types d'événements
Les types de fractions
math
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2,177
Le pourcentage, noté |\%,| est une façon de représenter une fraction dont le dénominateur est 100. ||\dfrac{80}{100} = 80\ \%|| Un nombre fractionnaire est un nombre qui contient une partie entière (un ou plusieurs entiers) et une partie fractionnaire. Il est à noter que les nombres fractionnaires sont des nombres rationnels. Voici 5 pizzas. Lors d’une fête, on a mangé 4 pizzas complètes (chacune d'elles coupée en 3 morceaux) et on a mangé 2 morceaux sur 3 de la dernière pizza. Le nombre fractionnaire qui représente cette situation est : |4\dfrac{2}{3}| Une fraction est dite impropre lorsque la valeur du numérateur est plus grande que celle du dénominateur. En d'autres mots, une fraction impropre peut toujours être exprimée par un nombre fractionnaire. Des fractions équivalentes sont des fractions qui représentent la même valeur. Cette valeur peut s'exprimer en notation décimale ou tout simplement par un dessin. ||\frac{1}{2}=\frac{5}{10}=\frac{40}{80}|| Pour connaitre les méthodes de réduction des fractions, consulte la fiche suivante : Les fractions équivalentes et la réduction. Une fraction irréductible, ou simplifiée, est une fraction dont le numérateur et le dénominateur n'ont aucun diviseur en commun. On peut également qualifier le numérateur et dénominateur comme étant « premiers entre eux ». |\dfrac{1}{2},| |\dfrac{2}{5},| et |\dfrac{33}{35}| sont toutes des fractions irréductibles. Autant en arithmétique qu'en algèbre, les réponses qui comportent des fractions doivent être réduites au maximum. Pour connaitre les méthodes de réduction des fractions, consulte la fiche suivante : Les fractions équivalentes et la réduction. Une fraction réductible est une fraction dont le numérateur et le dénominateur peuvent être divisé par un même nombre. Quand on réduit une fraction, on veut toujours s'assurer de travailler avec des nombres entiers. ||\frac{6}{8}^{\div 2}_{\div 2} = \frac{3}{4}|| Une fraction décimale est une fraction dont le dénominateur est une puissance de 10 (1, 10, 100, 1 000, ...). Ce type de fraction fait également référence à la notation décimale des nombres. ||\dfrac{3}{10}\ ,\ \dfrac{27}{100}\ ,\ \dfrac{669}{1\ 000}|| Des fractions semblables sont des fractions qui ont le même dénominateur. Il est important de bien distinguer les fractions semblables et les fractions équivalentes. ||\frac{3}{7} \ , \ \frac{4}{7} \ , \ \frac{1}{7}|| Une fraction périodique est une fraction dont la division du numérateur par le dénominateur donne un nombre périodique. Pour identifier ce type de fraction, on doit opérer la division pour ensuite analyser la partie décimale du nombre obtenu. La fraction |\dfrac{3}{11}| est périodique, car ||3\div11= 0,27272727= 0{,}\overline{27}|| Une fraction unitaire est une fraction pour laquelle le numérateur est 1 et le dénominateur est un entier positif. Peu importe la valeur qu'on veut représenter, cela signifie qu'une seule portion de l'entier avec lequel on travaille est considérée. ||\frac{1}{2} \ , \ \frac{1}{3} \ , \ \frac{1}{7}|| Une fraction-unité est une fraction représentant un entier (le nombre 1). Par cette définition, toutes les fractions-unités sont équivalentes. ||\frac{4}{4}=\frac{11}{11}=\frac{30}{30}=1|| Pour valider ta compréhension des fractions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
L’intégration au monde du travail
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Tu as peut-être commencé à travailler à temps partiel. Si oui, tout un univers s’est ouvert à toi, un univers qui t’est peut-être méconnu. Voici une série de fiches sur l’intégration au monde du travail qui pourront t’aider à comprendre cette nouvelle réalité. De nouveaux termes entrent dans ton vocabulaire : CNESST, FTQ, CSQ, Loi sur les normes du travail, Code canadien du travail, jours fériés, discrimination à l’emploi, etc. Le monde du travail est déterminé par une foule de règles qu’il est important de connaitre. Les règles relatives au travail As-tu reçu ton premier bulletin de paie? Il n’est pas toujours facile de le comprendre. Quelle est la différence entre le salaire brut et le salaire net? Que signifient les abréviations RQAP et RRQ que tu retrouves parmi les cotisations sur ton bulletin de paie? Qu’est-ce que c’est, une cotisation? Que sont l’équité salariale et les retenues à la source? La paie En devenant travailleur ou travailleuse, tu cotises peut-être déjà aux impôts fédéral et provincial. Comment est calculé le montant d’impôt à payer? Qu’est-ce qu’un revenu imposable et un crédit d’impôt? Les impôts sur le revenu Certaines personnes évitent de payer des impôts et font ainsi de la fraude fiscale. Qu’est-ce que la fraude fiscale? Quelles en sont les différentes formes possibles et, surtout, quelles sont les conséquences de cet acte illégal sur la société? L’assurance-emploi Il arrive parfois qu’un travailleur ou une travailleuse perde son emploi. Cette personne est alors au chômage et elle pourra peut-être bénéficier du programme de prestations d’assurance-emploi du gouvernement. Qu’est-ce que le chômage? Quelle est la fonction des prestations régulières d’assurance-emploi et quels sont les critères pour en bénéficier? La fraude fiscale Afin de répondre à toutes ces questions, tu peux consulter les fiches de cette section.
La reconnaissance des libertés et des droits civils
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Le 20e siècle est le théâtre de plusieurs conflits importants, dont les deux plus connus sont sans aucun doute les deux guerres mondiales. Parallèlement à ces nombreux conflits, plusieurs groupes de population sont victimes de racisme, de discrimination et d'exploitation. On pense entre autres aux Noirs, aux femmes ainsi qu'aux populations colonisées. Des mouvements vont naître et vont combattre pour l'égalité et la justice. Grâce à ces hommes et à ces femmes, on assiste graduellement à la reconnaissance de certains droits civils et de certaines libertés.
Le récit historique
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2,180
Un récit historique est un mélange de fiction et de réalité historique. En mettant en scène le passé, les auteurs nous livrent leur interprétation personnelle de l'histoire puisqu'ils remplissent les trous laissés par les documents officiels, ce qu'un historien ne peut pas faire. Les récits historiques sont souvent hybrides, c'est-à-dire qu'ils combinent plusieurs univers narratifs simultanément. Par exemple, le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo est un roman historique qui comporte sa part de fantastique, d'amour et d'aventures. Les récits historiques empruntent à l'Histoire une partie plus ou moins grande de son contenu. Ce peut être, par exemple, un personnage, des évènements, des lieux, etc. ou tout cela à la fois. Selon le degré d'emprunt à l'Histoire et la portion de fiction incluse dans le récit, le type de récit historique peut varier. Une biographie romancée est un récit qui se colle beaucoup à la réalité. On y raconte l'histoire d'une personne ayant réellement vécu, et ce, de sa naissance à sa mort. L'auteur se permet quelques libertés dans les pensées du personnage et dans ses discussions avec les autres, mais les lieux, les évènements, les discours officiels sont habituellement véridiques. Une biographie romancée a plus souvent pour but de rappeler un personnage historique important à la mémoire des gens, voire même de révéler un héros oublié. Sarah Cohen-Scali a publié l'œuvre romancée Arthur Rimbaud, le voleur de feu qui raconte la vie du poète. Cette auteure s'est inspirée d'ouvrages historiques et elle a inventé certains évènements. Une saga historique est un ensemble de tomes relatant le récit d'une même famille (inventée ou réelle) se déroulant sur plusieurs générations. Elle peut aussi raconter l'histoire de personnages dont les destins s'entrecroisent. Jean M. Auel a rédigé la saga historique Les Enfants de la Terre qui présente les réalités d'une jeune fille de Cro-Magnon qui se voit prise en charge par une tribu composée d'hommes de Néandertal. Le roman historique met en scène un personnage réel ou fictif dans des évènements ayant eu lieu dans le passé. L'Histoire est alors vécue à travers les émotions et la vision de ce personnage. Le roman historique est donc plus personnel, plus subjectif et comporte plus d'anachronismes. Edward Bulwer-Lytton est l'auteur du roman historique Les Derniers Jours de Pompéi racontant l'éruption du Vésuve et la destruction de Pompéi en l'an 79. Un genre se prête bien au récit historique : le roman. Un anachronisme est une erreur, voulue ou non, qui consiste à déplacer un élément d'une époque à une autre. Dans un roman qui se déroule au Moyen Âge, la langue utilisée est le français contemporain et non l'ancien français, ce qui est, en somme, un anachronisme de langage. L'Histoire est complexe. Par exemple, la Seconde Guerre mondiale a fait environ 60 millions de morts ainsi qu'un nombre incalculable de blessés et de disparus, ce qui fait des possibilités infinies d'histoires à raconter. Les auteurs ne peuvent espérer tout raconter lorsqu'ils écrivent sur un sujet historique. Ils doivent donc faire des choix littéraires, c'est-à-dire qu'ils doivent discriminer, simplifier et réorganiser certains évènements, personnages, lieux et faits historiques qui ne servent pas leur histoire. De plus, si l'histoire est racontée du point de vue d'un personnage, l'auteur doit tenir compte de ce que celui-ci était susceptible de savoir. Par exemple, si un auteur raconte l'histoire de la Guerre de la Conquête du point de vue de Montcalm, il doit prendre en considération qu'il est impossible que ce dernier ait été au courant des stratégies militaires et des réflexions de Wolfe. Les choix que l'auteur fait lors de son processus d'écriture l'amènent, parfois, à trahir la réalité historique. C'est le cas, entre autres, lorsque l'Histoire est racontée du point de vue d'un personnage. Ce qu'un personnage connait peut être loin de la réalité ou ne représenter qu'une portion de celle-ci.
Les groupes de mots
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2,181
Un groupe de mots est une unité syntaxique non autonome à laquelle on attribue une classe et une fonction. Il est organisé autour d'un noyau qui pourrait être accompagné d'une ou de plusieurs expansions. Le noyau est le mot qui donne au groupe le nom de sa classe et qui commande, sur le plan syntaxique, les autres éléments du groupe appelés expansions. Le noyau d'un groupe nominal est un nom. La petite soeur de ma mère Les situations comiques de la pièce de théâtre Ces vacances passées à ne rien faire Les déterminants (la, les, ces) ne font pas partie du noyau. Le noyau d'un groupe adjectival est un adjectif. Heureuse de partir en vacances Malheureux à en mourir Satisfait du travail de ses musiciens Le noyau d'un groupe verbal est un verbe. Lit un livre fascinant Bavarde avec ses amis Se cherche un emploi La ou les expansions sont des compléments du noyau. Ce sont des mots ou groupes de mots qui viennent compléter l’idée exprimée par le noyau. L'expansion est tout ce qui accompagne le noyau d'un groupe donné. Il y a différentes sortes d'expansions. Dans les exemples qui suivent, on observe des groupes prépositionnels, des groupes nominaux, des groupes adjectivaux, des subordonnées : 1. La petite sœur de ma mère - GN dont le noyau est sœur. Les expansions sont le groupe adjectival petite et le groupe prépositionnel de ma mère. 2. Les situations comiques de la pièce de théâtre - GN dont le noyau est situations. Ses expansions sont le groupe adjectival comique et le groupe prépositionnel de la pièce de théâtre. 3. Le jeune homme qui habite près de chez moi - GN dont le noyau est homme. Ses expansions sont le groupe adjectival jeune et la subordonnée relative qui habite près de chez moi. 4. Lit un livre fascinant - GV dont le noyau est Lit. Son expansion est le groupe nominal un livre fascinant. 5. Se cherche un emploi - GV dont le noyau est Se cherche. Son expansion est le groupe nominal un emploi. 6. Veut qu'elle vienne le voir - GV dont le noyau est Veut. Son expansion est la subordonnée complétive qu'elle vienne le voir. 7. Heureuse qu'elle l'appelle enfin - GAdj dont le noyau est Heureuse. Son expansion est la subordonnée complétive qu'elle l'appelle enfin. 8. Malheureux à en mourir - GAdj dont le noyau est Malheureux. Son expansion est le groupe prépositionnel à en mourir. 9. Satisfait du travail de ses musiciens - GAdj dont le noyau est Satisfait. Son expansion est le groupe prépositionnel du travail de ses musiciens.
Le développement du texte argumentatif
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2,182
Le développement est constitué des arguments et/ou des contrarguments sur lesquels repose la thèse. C’est la partie la plus longue du texte. Dans le développement, chaque argument et/ou contrargument fait l'objet d'un paragraphe. En général, on trouve deux ou trois paragraphes de développement dans un texte argumentatif. Voici la structure que pourraient suivre les paragraphes de développement. Explication argumentative 1. Utilisation d'un organisateur textuel 2. Présentation de la thèse et de l'argument 3. Développement de l'argument et utilisation de procédés de l'explication argumentative 4. Formulation d'une conclusion partielle ET/OU Réfutation 1. Utilisation d'un organisateur textuel 2. Présentation de la contrethèse et du contrargument 3. Utilisation d'un argument supportant la thèse défendue 4. Développement de l'argument et utilisation de procédés de réfutation 5. Formulation d'une conclusion partielle En plus de structurer ton discours, n'oublie pas de personnaliser ton texte. C'est ce qui donnera ta couleur à tes propos! Observe d'abord le contenu de l'introduction suivante portant sur le sujet la campagne publicitaire visant à sensibiliser les jeunes conducteurs québécois pour mieux comprendre les choix d'écriture qui ont été faits dans le développement. Introduction Le nombre d'accidents sur les routes du Québec augmente chaque année, les principales victimes étant des jeunes de 16 à 25 ans. Pour changer cette triste réalité, la Société d'assurance automobile du Québec a mis sur pied une énorme campagne publicitaire. Présentement, vous, madame Pauline Marois, cherchez à connaitre l'opinion des jeunes quant à l'efficacité de cette campagne. Les nouvelles publicités sont-elles susceptibles d'influencer positivement la conduite des jeunes automobilistes? Selon moi, cette initiative est une complète réussite, principalement en raison du fait que ces publicités sont chocs et adaptées au public cible. Le paragraphe de développement ci-dessous suit la structure de l'explication argumentative. 1. Utilisation d'un organisateur textuel 2. Présentation de la thèse et de l'argument Une phrase généralement introduite par unorganisateur textuel suffit. Premièrement, les publicités de la Société d'assurance automobile du Québec influencent favorablement la conduite des jeunes puisqu'elles sont conçues de façon à toucher la corde sensible de chaque individu. 3. Développement de l'argument et utilisation de procédés explicatifs pour l'appuyer Il s'agit de phrases qui précisent l'argument, qui le développent. Les marqueurs de relation sont importants pour lier les phrases du développement entre elles. Effectivement, le fait qu'elles présentent des situations hautement tragiques et très vraisemblables a un effet bouleversant. Elles envoient clairement le message que les dangers associés à la vitesse et à l'alcool au volant ne relèvent pas de la fiction, mais bel et bien de la réalité. Il en a été de même avec le vidéoclip De héros à zéro. Qui n'a pas été troublé de voir les images-chocs du jeune Mathieu se tuant au volant de sa voiture devant ses amis? Ce qui a contribué à intensifier l'émotion vécue à la vue de ces images, c'est surtout de savoir que Mathieu existait vraiment et que le petit film de son accident n'était pas une reconstitution. 4. Formulation d'une conclusion partielle Il s'agit de la reformulation de l'argument. Si l'histoire de Mathieu, intégrée à un clip, a réussi à créer un impact suffisant pour faire réfléchir les conducteurs, il me semble évident que la campagne de publicité de la SAAQ présentant des situations dramatiques vraisemblables réussira à accomplir la mission principale qui est d'amener l'ensemble des jeunes conducteurs à être plus responsables. Premièrement, les publicités de la Société d'assurance automobile du Québec influencent favorablement la conduite des jeunes puisqu'elles sont conçues de façon à toucher la corde sensible de chaque individu. Effectivement, le fait qu'elles présentent des situations hautement tragiques et très vraisemblables a un effet bouleversant. Elles envoient clairement le message que les dangers associés à la vitesse et à l'alcool au volant ne relèvent pas de la fiction, mais bel et bien de la réalité. Il en a été de même avec le vidéoclip De héros à zéro. Qui n'a pas été troublé de voir les images-chocs du jeune Mathieu se tuant au volant de sa voiture devant ses amis? Ce qui a contribué à intensifier l'émotion vécue à la vue de ces images, c'est surtout de savoir que Mathieu existait vraiment et que le petit film de son accident n'était pas une reconstitution. Si l'histoire de Mathieu, intégrée à un clip, a réussi à créer un impact suffisant pour faire réfléchir les conducteurs, il me semble évident que la campagne de publicité de la SAAQ présentant des situations dramatiques vraisemblables réussira à accomplir la mission principale qui est d'amener l'ensemble des jeunes conducteurs à être plus responsables.
Les changements de phase
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2,183
Un changement de phase est un changement d'un état de la matière vers un autre état sous des variations de température ou de pression. Le diagramme suivant présente le nom attribué à chacun des changements d’état. Pour valider ta compréhension à propos des états de la matière de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : La fusion est le passage de l’état solide à l’état liquide. Pour que ce changement de phase se produise, il faut que de la chaleur soit fournie à la substance solide. La fonte des neiges en est un exemple. La solidification est le passage de l’état liquide à l’état solide. La solidification est le procédé inverse de la fusion. Il faut donc que la substance perde de la chaleur pour qu’elle passe de l’état liquide à l’état solide. Pour fabriquer des lingots d’or, on fond l’or et on le verse sous forme liquide dans les moules. Lorsque l’or s’est solidifié, on retire le moule. La sublimation est le passage de l’état solide à l’état gazeux. Pour passer directement de l'état solide à l'état gazeux, il faut des conditions de température et de pression particulières. Avec une pression atmosphérique normale, la glace sèche, formée de dioxyde de carbone, peut se transformer en gaz lorsqu'elle est placée dans un contenant à température ambiante. La condensation solide est le passage de l’état gazeux à l’état solide. Pour que la condensation solide puisse se produire, il est nécessaire d'avoir un support solide. De plus, il doit y avoir une perte de chaleur pour que le phénomène se produise. Le givre sur les fenêtres en hiver est un exemple de condensation solide. Le gel au sol est également un exemple de condensation solide. La vaporisation est le passage de l’état liquide à l’état gazeux. Ce passage peut porter d'autres noms comme l’évaporation ou l’ébullition. Lorsqu’une vaporisation se produit lentement, on parle d’évaporation. Lorsque ce changement d’état se produit rapidement, il s’agit alors d’une ébullition. Dans les deux cas, il faut fournir de l'énergie pour que le changement de phase puisse se produire. Si on laisse un verre d’eau sur le comptoir quelques jours, la quantité d’eau diminuera, car une partie de cette eau se sera évaporée. L’eau que l’on fait bouillir sur la cuisinière est un exemple de vaporisation rapide (ébullition). La condensation liquide est le passage de l’état gazeux à l’état liquide. Ce passage peut aussi être nommé liquéfaction. L’eau que l’on retrouve sur le miroir après une douche chaude est de l’eau qui a subi une liquéfaction. La vapeur d’eau s’est condensée au contact du miroir froid. Plusieurs phénomènes de l’atmosphère s’expliquent par la condensation liquide : les nuages, le brouillard, la brume, la rosée. Il est possible de modifier l'état d'une substance en modifiant, notamment, sa température. De manière générale, une substance solide chauffée passera par l'état liquide avant de se transformer en gaz si on continue de la chauffer. Les températures auxquelles les changements de phase se produisent sont des propriétés caractéristiques des substances. Voici le graphique représentant la température de l'eau initialement à l'état solide (sous forme de glace) placée sur une source de chaleur en fonction du temps. À partir de ce graphique, il est possible d'analyser les différents états et les changements d'état. Au point 1, l'eau reste sous forme de glace bien que la température s'élève. Lorsque la température atteint 0 ºC, soit au point A, l'eau solide commence à devenir liquide. Le point 2 représente le changement de phase entre l'état solide et l'état liquide, soit la fusion. Durant ce changement de phase, la température n'augmente pas même si la source de chaleur est toujours présente. Il y a coexistence de l'état solide et de l'état liquide durant ce plateau. Au point B, toute l'eau qui était dans l'état solide s'est transformée: il ne reste que de l'eau à l'état liquide. Durant l'étape 3, la température de l'eau augmente. Toutefois, l'eau demeure dans son état liquide. Au point C, l'eau commence à se transformer en vapeur d'eau. Durant l'étape 4, la transformation de l'eau à l'état liquide vers l'état gazeux se produit: c'est la vaporisation. Durant ce changement de phase, la température n'augmente pas même si la source de chaleur est toujours présente. Il y a coexistence de l'état liquide et de l'état gazeux durant ce plateau. Au point D, toute l'eau est devenue vapeur: seule l'état gazeux existe. Finalement, durant la dernière étape, la température de l'eau dans l'état gazeuse augmente. Cependant, elle demeurera dans cet état. Dans le cas d'une substance non-pure (par exemple un mélange eau-sel), ce palier n'existe pas.
Le verbe « finir »
french
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2,184
INDICATIF Présent je finis tu finis il finit nous finissons vous finissez ils finissent Passé composé j'ai fini tu as fini il a fini nous avons fini vous avez fini ils ont fini Imparfait je finissais tu finissais il finissait nous finissions vous finissiez ils finissaient Plus-que-parfait j'avais fini tu avais fini il avait fini nous avions fini vous aviez fini ils avaient fini Passé simple je finis tu finis il finit nous finîmes vous finîtes ils finirent Passé antérieur j'eus fini tu eus fini il eut fini nous eûmes fini vous eûtes fini ils eurent fini Futur simple je finirai tu finiras il finira nous finirons vous finirez ils finiront Futur antérieur j'aurai fini tu auras fini il aura fini nous aurons fini vous aurez fini ils auront fini SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je finisse que tu finisses qu'il finisse que nous finissions que vous finissiez qu'ils finissent Passé que j'aie fini que tu aies fini qu'il ait fini que nous ayons fini que vous ayez fini qu'ils aient fini Présent je finirais tu finirais il finirait nous finirions vous finiriez ils finiraient Passé j'aurais fini tu aurais fini il aurait fini nous aurions fini vous auriez fini ils auraient fini IMPÉRATIF PARTICIPE Présent finis finissons finissez Passé aie fini ayons fini ayez fini Présent finissant Passé fini (masc. sing.) finie (fém. sing.) finis (masc. plur.) finies (fém. plur.) ayant fini INFINITIF Présent finir Passé avoir fini
La reprise par un groupe nominal
french
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2,185
Dans un texte, pour éviter de répéter exactement la même chose, on peut simplement changer le déterminant de l'élément repris. Reprise totale Laisse-moi te parler du film que j’ai vu. Dans ce film, il y a beaucoup d’action. Reprise partielle J'ai vu beaucoup de films dans ma vie. Certains films étaient meilleurs que d'autres. Dans ce type de reprise, au lieu de seulement remplacer le déterminant, on utilise un synonyme du nom auquel on fait référence. La rue était remplie de voitures qui roulaient à un rythme effréné. Ces automobiles traversaient la ville en un éclair! La reprise contenant un terme générique désigne la catégorie générale dont fait partie le terme auquel on fait référence (fruit, plante, arbre, etc.). Inversement, la reprise contenant un terme spécifique précise l’élément repris (banane, hibiscus, peuplier, etc.). Ils transportaient une immense armoire de bois comme on en voit dans les films. Ils ont eu quelques difficultés à faire entrer le meuble (terme générique) dans le salon déjà garni. Pour réussir cette épreuve, les participants vont avoir besoin de courage et de détermination. Ces qualités (terme générique) seront mises à rude épreuve. Le 20 juillet 1969, l'astronaute américain Neil Armstrong a mis les pieds sur la lune. Cet événement (terme générique) a été regardé par des milliers de téléspectateurs. Julien s'intéresse à l'art depuis son séjour en Italie. Le cubisme (terme spécifique) éveille chez lui beaucoup d'émotions. La périphrase est une expression plutôt complexe dont l’idée pourrait se résumer en un seul mot. Il est possible d'effectuer une reprise par une périphrase, ce qui va éliminer la répétition et ajouter du style. La périphrase s’apparente parfois à la définition du mot ou à une description. Il regarda par la fenêtre, ébloui : il n’avait jamais vu de neige auparavant. Son regard contemplait cette couche épaisse, pure et limpide, qui couvrait tout. Il vit au loin quelqu’un marcher dans le grand désert blanc. - Le grand désert blanc est la périphrase qui fait directement référence à la neige. Dans cette forme de reprise, le substitut est encore un GN, mais l’élément qu’il reprend est un verbe. Il s’agit donc de remplacer le verbe par un nom de la même famille ou par un nom qui a la même signification. De sa cachette, il voyait ses ennemis le chercher frénétiquement. Cette vision effrayante le clouait sur place.
Les composantes d'un vecteur
math
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2,186
Lorsqu’on place un vecteur dans un plan cartésien, on peut le caractériser selon les déplacements à l’horizontale (en |x|) et à la verticale (en |y|) entre son origine et son extrémité. Ces déplacements, que l’on nomme composantes, nous permettent de calculer la norme du vecteur ainsi que son orientation. Inversement, on peut trouver les composantes d’un vecteur à l’aide de sa norme et de son orientation. Lorsqu'un vecteur est représenté dans un plan cartésien, on peut former un triangle rectangle dans lequel l’hypoténuse correspond au vecteur et les cathètes correspondent à ses composantes en |x| et en |y.| Soit 2 points du plan cartésien, |A(x_{\small{A}},y_{\small{A}})| et |B(x_{\small{B}},y_{\small{B}}).| On définit le vecteur |\overrightarrow{AB}| de la façon suivante :||\begin{align}\overrightarrow{AB}&=(\color{#EC0000}{\Delta x},\color{#3B87CD}{\Delta y})\\&=(\color{#EC0000}{x_{\small{B}}-x_{\small{A}}},\color{#3B87CD}{y_{\small{B}}-y_{\small{A}}})\\&=(\color{#EC0000}{a},\color{#3B87CD}{b})\end{align}|| L’animation interactive suivante permet de mieux visualiser le rôle des composantes d’un vecteur en tant que cathètes d’un triangle rectangle. Quelles sont les composantes |\color{#EC0000}{a}| et |\color{#3B87CD}{b}| du vecteur |\overrightarrow{AB}| suivant? Les coordonnées du point |A,| qui correspond à l’origine du vecteur, sont |( -1,1).| Quant au point |B,| qui correspond à l’extrémité du vecteur, ses coordonnées sont |(-3,4).| Pour calculer la composante horizontale |\color{#EC0000}{a},| on a :||\begin{align}\color{#EC0000}{a}&=\Delta x\\&=x_{\small{B}}-x_{\small{A}}\\&=-3--1\\&=\color{#EC0000}{-2}\end{align}||Pour ce qui est de la composante verticale |\color{#3B87CD}{b},| on a :||\begin{align}\color{#3B87CD}{b}&=\Delta y\\&=y_{\small{B}}-y_{\small{A}}\\&=4-1\\&=\color{#3B87CD}{3}\end{align}||Ainsi, les composantes du vecteur |\overrightarrow{AB}| sont |(\color{#EC0000}{-2},\color{#3B87CD}{3}).| Lorsqu’on cherche à calculer les composantes d’un vecteur, on se retrouve inévitablement devant l’une des situations suivantes. Lorsqu’on connait la norme et une composante d’un vecteur, il est possible de calculer l’autre composante à l’aide de la relation de Pythagore. Quelle est la composante verticale |\color{#3B87CD}{b}| du vecteur |\overrightarrow{u}| dont la composante horizontale est |\color{#EC0000}{a}=\color{#EC0000}{-8{,}4}| et la norme est |\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}=\color{#3A9A38}{14}|? À partir du triangle rectangle formé par le vecteur |\overrightarrow{u},| on peut utiliser la relation de Pythagore. ||\begin{align} \color{#EC0000}{a}^2+\color{#3B87CD}{b}^2&=\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}^2\\ (\color{#EC0000}{-8{,}4})^2+\color{#3B87CD}{b}^2&=\color{#3A9A38}{14}^2\\ 70{,}56+\color{#3B87CD}{b}^2&=196\\ \color{#3B87CD}{b}^2&=125{,}44\\ \color{#3B87CD}{b}&=\pm11{,}2 \end{align}|| On rejette |-11{,}2,| car le déplacement vertical du vecteur |\overrightarrow{u}| se fait dans le sens positif de l’axe des |y.| Ainsi, la composante verticale du vecteur |\overrightarrow{u}| est |\color{#3B87CD}{b}=\color{#3B87CD}{11{,}2}.| Lorsqu’on connait l’orientation et une composante d’un vecteur, il est possible de calculer l’autre composante à l’aide du rapport tangente. Quelle est la composante horizontale |\color{#EC0000}{a}| du vecteur |\overrightarrow{u}| dont la composante verticale est |\color{#3B87CD}{b}=\color{#3B87CD}{4{,}45}| et l’orientation est |\color{#FA7921}{\theta}=\color{#FA7921}{51^\circ}|? À partir du triangle rectangle formé par le vecteur |\overrightarrow{u},| on peut utiliser la formule pour calculer la composante horizontale |\color{#EC0000}{a}.|||\begin{align}\color{#EC0000}{a}&=\dfrac{\color{#3B87CD}{b}}{\tan\color{#FA7921}{\theta}}\\\\&=\dfrac{\color{#3B87CD}{4{,}45}}{\tan\color{#FA7921}{51^\circ}}\\\\\color{#EC0000}{a}&\approx\color{#EC0000}{3{,}6}\end{align}||Ainsi, la composante horizontale du vecteur |\overrightarrow{u}| est |\color{#EC0000}{3{,}6}.| Lorsqu’on connait l’orientation et la norme d’un vecteur, il est possible de calculer les composantes à l’aide des rapports trigonométriques. Quelles sont les composantes du vecteur |\overrightarrow{u}| dont la norme est |\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}=\color{#3A9A38}{5{,}8}| et l’orientation est |\color{#FA7921}{\theta}=\color{#FA7921}{320^\circ}|? À partir du triangle rectangle formé par le vecteur |\overrightarrow{u},| on peut utiliser la formule pour calculer la composante horizontale |\color{#EC0000}{a}.| ||\begin{align}\color{#EC0000}{a}&=\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}\cos\color{#FA7921}{\theta}\\\color{#EC0000}{a}&=\color{#3A9A38}{5{,}8}\cos\color{#FA7921}{320^\circ}\\ \color{#EC0000}{a}&\approx\color{#EC0000}{4{,}44}\end{align}||Quant à la composante verticale |\color{#3B87CD}{b},| on a :||\begin{align}\color{#3B87CD}{b}&=\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}\sin\color{#FA7921}{\theta}\\\color{#3B87CD}{b}&=\color{#3A9A38}{5{,}8}\sin\color{#FA7921}{320^\circ}\\ \color{#3B87CD}{b}&\approx\color{#3B87CD}{-3{,}73}\end{align}||Ainsi, les composantes du vecteur |\overrightarrow{u}| sont |(\color{#EC0000}{4{,}44};\color{#3B87CD}{-3{,}73}).| Un vecteur peut être représenté par un triangle rectangle et on peut calculer sa norme à partir de ses composantes en utilisant la relation de Pythagore. Quelle est la norme du vecteur |\overrightarrow{u}| dont la composante horizontale est |\color{#EC0000}{a}=\color{#EC0000}{-5{,}6}| et la composante verticale est |\color{#3B87CD}{b}=\color{#3B87CD}{-4{,}2}|? En appliquant directement la relation de Pythagore, on a :||\begin{align}\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}^2&=\color{#EC0000}{a}^2+\color{#3B87CD}{b}^2\\&=(\color{#EC0000}{-5{,}6})^2+(\color{#3B87CD}{-4{,}2})^2 \\&=49\\\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}&=\pm\sqrt{49}\\&=\pm7\end{align}||On rejette |-7| comme valeur puisque la norme d’un vecteur est toujours positive. Ainsi, la norme du vecteur |\overrightarrow{u}| est |\color{#3A9A38}{{\parallel}\overrightarrow{u}{\parallel}}=\color{#3A9A38}{7}.| Lorsqu’on connait les composantes |(\color{#EC0000}{a},\color{#3B87CD}{b})| d'un vecteur |\overrightarrow{u},| il est possible de déterminer son orientation |\color{#FA7921}{\theta}| à l’aide des rapports trigonométriques. Pour déterminer l’orientation |\color{#FA7921}{\theta}| d’un vecteur à partir de ses composantes, on peut suivre les étapes suivantes. Quelle est l’orientation du vecteur |\overrightarrow{AB}| suivant? Déterminer les composantes |a| et |b| du vecteur Les coordonnées du point |A| sont |(-3,10)| et celles du point B sont |(-9,2).| On a alors :||\begin{align}\overrightarrow{AB}&=(\color{#EC0000}{a},\color{#3B87CD}{b})\\&=(x_{\small{B}}-x_{\small{A}},y_{\small{B}}-y_{\small{A}})\\&=(-9--3,2-10)\\&=(\color{#EC0000}{-6},\color{#3B87CD}{-8})\end{align}|| Calculer l’orientation |\theta\ '| du vecteur ||\begin{align}\color{#EFC807}{\theta\ '} &=\arctan\left(\dfrac{\color{#3B87CD}{b}}{\color{#EC0000}{a}}\right)\\ &=\arctan\left(\dfrac{\color{#3B87CD}{-8}}{\color{#EC0000}{-6}}\right)\\\\ \color{#EFC807}{\theta\ '} &\approx \color{#EFC807}{53{,}13^\circ} \end{align}|| Analyser le signe des composantes |a| et |b| et appliquer la correction à la valeur de |\theta\ '| Puisque |\color{#EC0000}{a}<0| et |\color{#3B87CD}{b}<0,| on doit ajouter |180^\circ| à |\color{#EFC807}{\theta\ '}| pour obtenir l’orientation |\color{#FA7921}{\theta}.| On a :||\begin{align}\color{#FA7921}{\theta}&=\color{#EFC807}{\theta\ '} +180^\circ\\&=\color{#EFC807}{53{,}13^\circ}+180^\circ\\&=\color{#FA7921}{233{,}13^\circ}\end{align}|| Donner l’orientation |\theta| du vecteur Ainsi, l'orientation |\color{#FA7921}{\theta}| du vecteur |\overrightarrow{AB}=(\color{#EC0000}{-6},\color{#3B87CD}{-8})| est de |\color{#FA7921}{233{,}13^\circ}.| Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
Adverbs of Degree
english
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2,187
There was enough light for me to see. Annie cooks really well. The music was very loud. Adverbs of degree are meant to express the intensity of a situation or action. They can also answer a question like: "How much?" or "To what degree?" Adverbs of Degree extremely really very/pretty quite a bit not very They sang extraordinarily well. We really loved your show. It was quite exciting.
La démonstration des propositions portant sur les vecteurs
math
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2,188
Il n'existe pas de procédure qui permette à tout coup de démontrer des énoncés à l'aide des vecteurs. Cependant, certaines stratégies peuvent s'avérer efficaces et permettre la démonstration de tels énoncés. Monter un plan de démonstration (dans sa tête ou par écrit) avant de se lancer dans les calculs. Travailler de façon structurée. Des tableaux comme ceux utilisés dans les exemples présentés plus bas permettent souvent d'effectuer une démonstration plus claire. Mettre à profit la relation de Chasles. Utiliser les propriétés des vecteurs et des opérations vectorielles. Affirmations Justifications |\mid \mid \overrightarrow{u}\mid \mid =\sqrt{a^{2}+b^{2}}| Par définition |-\overrightarrow{u}=(-a,-b)| Vecteur opposé |\mid \mid - \overrightarrow{u}\mid \mid =\sqrt{(-a)^{2}+(-b)^{2}}| Par définition |\mid \mid -\overrightarrow{u}\mid \mid =\sqrt{a^{2}+b^{2}}| Par calculs Les côtés droits des affirmations 1 et 4 sont identiques. Constatation |\mid \mid \overrightarrow{u}\mid \mid =\mid \mid -\overrightarrow{u}\mid \mid | Par transitivité Posons que |\overrightarrow{u}=(r,s)|. Affirmations Justifications |\overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{u}=ac+bd| Définition du produit scalaire |\overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{u} =r^{2}+s^{2}| Avec les bonnes composantes |\mid \mid \overrightarrow{u}\mid \mid ^{2}=(\sqrt{a^{2}+b^{2}})^{2}| Par définition |\mid \mid \overrightarrow{u}\mid \mid ^{2}=(\sqrt{r^{2}+s^{2}})^{2}| Avec les bonnes composantes |\mid \mid \overrightarrow{u}\mid \mid ^{2}=r^{2}+s^{2}| Par calculs Les côtés droits des affirmations 3 et 6 sont identiques. Par constatation |\overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{u}=\mid \mid \overrightarrow{u}\mid \mid ^{2}| Par transitivité Hypothèse : |ABCD| est un losange. Conclusion : |\overrightarrow{AC}\perp\overrightarrow{BD}| Il faut donc démontrer que |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=0| (produit scalaire). Affirmations Justifications |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=(\overrightarrow{AB}+\overrightarrow{BC})\cdot(\overrightarrow{BA}+\overrightarrow{AD})| Par la relation de Chasles |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=(\overrightarrow{AB}+\overrightarrow{AD})\cdot(\overrightarrow{BA}+\overrightarrow{AD})| Ce sont les côtés congrus d'un losange |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=(\overrightarrow{AD}+\overrightarrow{AB})\cdot(\overrightarrow{AD}+\overrightarrow{BA})| Par commutativité |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=(\overrightarrow{AD}+\overrightarrow{AB})\cdot(\overrightarrow{AD}-\overrightarrow{AB})| Vecteur opposé |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=\overrightarrow{AD}^2-\overrightarrow{AB}^2| Différences de carrés |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=\mid \mid \overrightarrow{AD}\mid \mid ^{2}-\mid \mid \overrightarrow{AB}\mid \mid ^{2}| |\overrightarrow{u}^{2}=\mid \mid \overrightarrow{u}\mid \mid ^{2}| |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=\mid \mid \overrightarrow{AB}\mid \mid ^{2}-\mid \mid \overrightarrow{AB}\mid \mid ^{2}| Côtés congrus d'un losange |\overrightarrow{AC}\cdot\overrightarrow{BD}=0| Par soustraction Hypothèses : |ABCD| est un parallélogramme et |M| est le point milieu de la diagonale |AC|. Conclusion : |M| est le point milieu de la diagonale |DB|. Ainsi, il faut démontrer que |\overrightarrow{MB}=\overrightarrow{DM}|. Affirmations Justifications |\overrightarrow{DM}=\overrightarrow{DA}+\overrightarrow{AM}| Relation de Chasles |\overrightarrow{DM}=\overrightarrow{CB}+\overrightarrow{AM}| Côtés opposés d'un parallélogramme |\overrightarrow{DM}=\overrightarrow{CB}+\overrightarrow{MC}| Par hypothèse |\overrightarrow{DM}=\overrightarrow{MC}+\overrightarrow{CB}| Commutativité de l'addition |\overrightarrow{DM}=\overrightarrow{MB}| Relation de Chasles Hypothèses : |ABC| est un triangle et |\overrightarrow{AM}=\overrightarrow{MB}| puis |\overrightarrow{BN}=\overrightarrow{NC}|. Conclusion : |\displaystyle \overrightarrow{MN}=\frac{1}{2} \overrightarrow{AC}| Affirmations Justifications |\overrightarrow{AC}=\overrightarrow{AB}+\overrightarrow{BC}| Relation de Chasles |\overrightarrow{AC}=(\overrightarrow{AM}+\overrightarrow{MB})+(\overrightarrow{BN}+\overrightarrow{NC})| Relation de Chasles |\overrightarrow{AC}=\overrightarrow{MB}+\overrightarrow{MB}+\overrightarrow{BN}+\overrightarrow{BN}| Par hypothèse |\overrightarrow{AC}=2\overrightarrow{MB}+2\overrightarrow{BN}| Addition de vecteurs |\overrightarrow{AC}=2(\overrightarrow{MB}+\overrightarrow{BN})| Mise en évidence |\overrightarrow{AC}=2\overrightarrow{MN}| Relation de Chasles |\displaystyle \frac{1}{2} \overrightarrow{AC} = \overrightarrow{MN}| Division par 2 Pour valider ta compréhension à propos des démonstrations de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
L'utilisation du magnétisme et de l'électromagnétisme
science
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2,189
Depuis leur découverte, l'homme a découvert de nombreuses applications aux phénomènes magnétiques et électromagnétiques. Que ce soit pour des applications aussi simples qu'un aimant sur le réfrigérateur, ou aussi complexes que la résonance magnétique, nous utilisons, souvent sans le savoir, ces phénomènes dans notre vie quotidienne. En voici quelques exemples. Tout le monde a déjà utilisé un aimant pour afficher un mémo sur le réfrigérateur ou pour placer une affiche sur le tableau de la classe. Cependant, l’utilisation des aimants et du magnétisme dépasse largement l’affichage de papier. Les boussoles utilisent aussi le magnétisme pour pouvoir fonctionner. En réalité, l’aiguille d’une boussole est un aimant que l’on a taillé en forme allongée et que l’on a placé sur un pivot. Cet aimant n’a plus qu’à s’orienter dans le champ magnétique naturel de la terre pour indiquer la direction du nord de la planète. Le magnétisme peut aussi être à l’origine de phénomènes spectaculaires. Les aurores boréales, par exemple, sont des conséquences du champ magnétique terrestre. On pense d’ailleurs que les oiseaux ont la capacité de détecter le champ magnétique terrestre et c’est ce dernier qui permet aux oiseaux migrateurs de s’orienter lors de leur long voyage. De plus, il est possible de faire « léviter » un petit aimant qui serait repoussé par une surface. Cette force de répulsion entre les aimants est d’ailleurs de plus en plus utilisée pour faire diminuer le frottement entre les surfaces. Par ailleurs, certains trains à très grande vitesse n'utilisent plus les rails conventionnels, mais plutôt des aimants pour diminuer le frottement. Lorsqu’un courant électrique passe à travers un fil enroulé en bobine, cela crée un champ magnétique qu’il est possible d’utiliser à bon escient. On donne d’ailleurs le nom d’électroaimant à ces bobines de fils qui agissent comme un aimant lorsqu’elles sont traversées par des courants électriques. L’image ci-dessous présente un électroaimant qui soulève de la ferraille. Par exemple, tous les moteurs électriques fonctionnent à l’aide d’électroaimants. L'image suivante permet de jeter un coup d’œil sur la façon dont sont conçus les moteurs électriques. Il est intéressant de remarquer la façon dont sont enroulés les fils de cuivres (en orange) à l’intérieur de ce moteur. Enfin, le magnétisme permet de faire des images spectaculaires de l’intérieur de notre corps. Cette technologie se nomme l’imagerie par résonance magnétique ou IRM. Cette technologie utilisant le magnétisme permet de visualiser l’intérieur de notre corps et ainsi détecter des anomalies, s’il y a lieu.
L'agriculture au Bangladesh
geography
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2,190
Le Bangladesh est un pays au nord-est de l'Inde. Il se trouve d'ailleurs en enclave dans le territoire indien. Le Bangladesh a longtemps servi d'intermédiaire commercial entre l'Asie et l'Inde. Puisque le territoire est très fertile, ce pays a également été considéré comme les terres de l'abondance, par les habitants et par les voyageurs. Le Bangladesh est un pays indépendant depuis 1971, après avoir été successivement une colonie britannique et un territoire pakistanais. Le Bangladesh se trouve juste un peu au sud de l’immense chaîne de montagnes de l’Himalaya. Son territoire est essentiellement marqué par des plaines et des collines surélevées. La plaine Chittagong est particulièrement fertile et est entourée de collines. Il y a trois rivières principales qui coulent au Bangladesh : le Gange, le Brahmapoutre et le Meghna. Ces trois fleuves se rejoignent dans un delta avant de plonger dans les eaux du golfe du Bengale. S’ajoutent à ces rivières un réseau de canaux qui se jettent dans le golfe du Bengale et un nombre impressionnant (environ 200) de petits cours d’eau. Ce qui fait en sorte que 7% de la superficie du pays est couverte d’eau. En plus de ces cours d’eau, le pays reçoit annuellement deux mètres de pluie. Chaque année, de la fin mai au début octobre, le Bangladesh est soumis aux précipitations intenses de la mousson d’été. La présence des trois fleuves et de tous les cours d’eau au Bangladesh fait en sorte que c’est dans ce pays que la mousson d’été est la plus intense. Comme le territoire est principalement constitué de plaines inondables, peu d’obstacles freinent la montée des eaux. Parallèlement à ces périodes d’inondations, le pays est victime de sécheresse lors de la mousson d’hiver. En effet, les précipitations cessent presque complètement le reste de l’année. Les fleuves arrivent difficilement à fournir suffisamment d’eau pour irriguer les terres. Le pays est principalement couvert de territoires agricoles puisque 75% de la superficie du Bangladesh est occupée par des terres cultivées. Bien que le riz constitue la principale production agricole du pays, l’agriculture en général est rentabilisée par une production diversifiée : thé, céréales, pommes de terre, canne à sucre, bois et millet. L’élevage occupe aussi une place importante avec une bonne production de chèvres et de bovins. En fait, 30% de l’économie du Bangladesh s’appuie sur l’agriculture. Le choix des produits cultivés dépend surtout du relief. Près des bouches du Gange, sur les rives du golfe du Bengale, plusieurs individus pratiquent la pêche et l’élevage de crevettes. Dans les plaines inondées lors de la mousson, les gens vont produire une espèce de riz qui résiste aux inondations. L’élevage va être plutôt pratiqué dans les collines au nord-ouest du pays. Les développements techniques et les connaissances scientifiques ont permis au Bangladesh d’être maintenant autosuffisant dans sa production de riz, aliment à la base du régime alimentaire des habitants. Ce développement est issu des années 1960, au moment où le Bangladesh désirait augmenter suffisamment sa production agricole pour assurer son autonomie. En plus des sélections des variétés de riz et de blé, les nouvelles pratiques impliquaient l’utilisation d’engrais et l’irrigation des terres en période de sécheresse. Malheureusement, la mousson et ses précipitations peuvent ravager les cultures. Les inondations peuvent parfois être si considérables qu’elles vont couvrir le tiers du pays. Malgré tout, ces inondations laissent des sédiments essentiels à la richesse des terres. La densité de population est d’ailleurs plus élevée dans les zones inondées. Pour prévenir la destruction par les inondations, la majorité des villages se sont installés sur les collines et les terrasses surélevées. Ce qui n’empêche toutefois pas les cultures d’être endommagées par les grandes crues. Ces inondations participent grandement à l’érosion des sols en emportant chaque fois des parcelles de terre fertile. La mousson peut également causer des cyclones qui ravagent davantage les récoltes. Tout comme la mousson peut avoir ses conséquences négatives, les innovations liées au développement agricole ont aussi leurs impacts. La production intensive a causé un certain épuisement des sols qui commence à se faire sentir. Les élevages de crevettes ont aussi eu recours à des pratiques favorisant l’augmentation de leur production au détriment de l’équilibre des sols. Ayant recouvert les terres fertiles d’eau salée pour former les bassins, les producteurs de crevettes ont fait radicalement augmenter le taux de sel dans ces sols qui ne pourront plus servir à l’agriculture. Les élevages ont aussi contribué à la déforestation d'une zone qui servait à protéger l'intérieur des terres face à l'érosion, aux cyclones et aux tsunamis. L'approvisionnement en eau potable pourrait également représenter un problème puisque le pompage excessif de l’eau lors de la saison sèche fait émerger l’arsenic contenu dans les sols. Cet arsenic peut alors se retrouver dans les réserves d’eau potable. L’arsenic est un produit toxique pouvant causer des maladies dont différents cancers. Les prochains défis auxquels l’agriculture du Bangladesh devra faire face concernent l’ensemble de ces problèmes. Les agriculteurs devront trouver de nouveaux moyens pour assurer non seulement l’autosuffisance alimentaire, mais aussi le développement d’une agriculture plus durable, tant pour les sols fragiles que pour les populations. Ceci va également impliquer l’implantation efficace des systèmes de filtres pouvant éliminer les toxines de l’eau potable.
Les types de narrateurs
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Pour bien comprendre un texte narratif, il est important de déterminer le type de narrateur ou de narratrice. En effet, les informations auxquelles le lecteur ou la lectrice a accès ne sont pas les mêmes selon le type de narrateur choisi par l’auteur ou l’autrice. L’auteur(-trice) est la personne réelle qui écrit l’histoire. Le (la) narrateur(-trice) est la personne ou l’entité fictive qui raconte l’histoire et joue l’intermédiaire entre le récit et le (la) lecteur(-trice). Dans les romans portant sur les aventures de Sherlock Holmes, la personne qui a écrit l’histoire, donc l’auteur, est Arthur Conan Doyle. Cependant, le Dr Watson est le narrateur de l’histoire, soit la personne fictive qui raconte les évènements. Le narrateur d’une histoire est celui qui organise le récit. C’est donc lui qui décide de l’ordre dans lequel le (la) lecteur(-trice) apprendra certaines informations ou suivra les évènements. Le narrateur peut également porter des jugements sur les faits et les personnages ou créer un lien avec le (la) lecteur(-trice) en l’interpelant et en l’incluant dans le récit. Les narrateurs personnages font partie de l’histoire. Ils la racontent donc principalement à la 1re personne et ne peuvent partager avec certitude que ce qu’ils perçoivent et ressentent. De plus, ils n’ont accès qu’à leur passé (leurs souvenirs) et à leur présent. L’intériorité d’un personnage, c’est tout ce qui se passe dans sa tête et qui n’est pas visible : ses croyances, ses pensées, ses émotions, ses motivations, etc. Dans cet exemple, la narratrice raconte ce qui lui arrive en utilisant des marques énonciatives à la 1re personne. « Concentrée sur la maquette d’avion que j’étais en train d’assembler, je n’avais pas entendu mon frère entrer. Il faut dire que j’avais tendance à oublier la réalité quand j’étais concentrée. Le monde semblait devenir un faible bruit de fond que mon cerveau n’avait aucun mal à ignorer alors que je me donnais corps et âme à ma création. C’est pourquoi je sursautai quand j’entendis la voix d’Éliott résonner tout près de mon oreille. » Dans cet extrait, le narrateur ou la narratrice raconte à la 3e personne l’histoire de quelqu’un d’autre. Cependant, il ou elle raconte parfois certaines choses selon sa perception, donc à la 1re personne. « Amir avait toujours été malchanceux. D’aussi loin que je me souvienne, la poisse lui avait toujours collé aux basques. On en rigolait souvent ensemble, parce que c’était mieux d’en rire que d’en pleurer… mais le jour où la chance d’Amir a tourné, il n’est pas seulement devenu chanceux. Il est devenu le plus chanceux. » Le narrateur omniscient, contrairement aux narrateurs personnages, ne fait pas partie de l’histoire. Dans cet exemple, le narrateur raconte à la 3e personne et a accès aux émotions de Jean. De plus, il ne fait pas partie de l’histoire. « Jean était un jeune homme discret et attentif. Il parlait peu, mais ne manquait rien de ce qui se déroulait autour de lui. Il aimait glaner toutes sortes d'informations et se faire de fabuleuses histoires dans sa tête. Il était le roi des scénarios loufoques et avait une imagination débordante. D’ailleurs, il adorait écrire ces récits qui naissaient dans sa tête à tout moment. » Pour valider ta compréhension à propos des types de narrateurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
Les marques énonciatives comme marque de modalité
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Les marques énonciatives, les groupes incidents et les phrases incidentes sont les traces de la présence de l’énonciateur et du destinataire dans le discours argumentatif. La présence de l'énonciateur et du destinataire peut prendre ces différentes formes: Les pronoms personnels (je, me , moi, tu, te, toi, nous, vous, on) Les déterminants possessifs (mon, ma, mes, ton, ta, tes, notre, votre, nos, vos) Les pronoms possessifs (le mien, les miens, la tienne, les tiens, le nôtre, les nôtres, la vôtre, les vôtres, etc.) Les groupes incidents (à mon avis, selon moi, d'après moi, à vrai dire, en toute honnêteté, etc.) Les phrases incidentes (je crois, je pense, on le sait, croit-on, paraît-il, etc. ) À mon avis, le port d’armes devrait être réglementé plus sévèrement. (groupe incident) Je prends en considération ce que tu en penses. (pronoms personnels) Mon intention est de changer votre vision des choses. (déterminants possessifs) Les vôtres n'égalent pas la mienne. (pronoms possessifs) Il ne pèse pas ses mots, semble-t-il. (phrase incidente) Il existe d'autres marqueurs de modalité :
La résolution de problèmes impliquant la fonction exponentielle
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Lorsqu'on traduit une situation avec une fonction exponentielle, on utilise généralement la forme |y=a(c)^{bx}.| Voici les étapes principales à suivre pour résoudre un problème à l’aide de la fonction exponentielle. Le paramètre |a| est la valeur initiale de la situation. Le paramètre |c| est le facteur multiplicatif positif qu’on détermine à partir du nombre |1| (qui correspond à |100\ \%|). Avec |\boldsymbol{c>1,}| la valeur augmente (si |\boldsymbol{a>0}|), car on la multiplie par un nombre supérieur à |\boldsymbol{1.}| Avec |\boldsymbol{0<c<1,}| la valeur diminue (si |\boldsymbol{a>0}|), car on la multiplie par un nombre inférieur à |\boldsymbol{1.}| Le paramètre |b| se trouve à partir du nombre de fois que l’évènement (l’application du facteur multiplicatif) se produit dans la période donnée (déterminée en fonction de |x|). L'évènement se produit plusieurs fois dans la période donnée. L’évènement prend plus d’une période pour se produire. Pour résoudre un problème impliquant la fonction exponentielle, on doit résoudre une équation ou une inéquation exponentielle. Jeanne s'est acheté une superbe voiture électrique neuve d'une valeur de |45\ 000\ $.| Les spécialistes en assurance automobile estiment qu'une voiture électrique perd en moyenne |20\ \%| de sa valeur chaque année. Sachant cela, quelle sera la valeur de la voiture de Jeanne dans |8| ans? Identifier les variables |x :| Temps écoulé (en années) depuis que Jeanne a acheté sa voiture |f(x) :| Valeur ($) de la voiture Déterminer la règle Déterminer la valeur de |\boldsymbol{a}| C’est le prix d’achat de la voiture.||a=45\ 000|| Déterminer la valeur de |\boldsymbol{c}| Si la voiture perd |20\ \%\ (0{,}2)| de sa valeur à chaque année, on a |1-0{,}2=0{,}8.|||c=0{,}8|| Déterminer la valeur de |\boldsymbol{b}| L’évènement se reproduit une fois par an et la variable |x| est en nombre d’années.||b=\dfrac{\color{#333fb1}1}{\color{#EC0000}1}=1|| La règle de la fonction exponentielle est |f(x)=45\ 000(0{,}8)^x.| Répondre à la question On cherche la valeur de la voiture de Jeanne dans |8| ans. On remplace donc |x| par |8| et on trouve la valeur de |f(8).|||\begin{align}f(x)&=45\ 000(0{,}8)^{x}\\f(8)&=45\ 000(0{,}8)^8\\&\approx7\ 549{,}75\ $\end{align}||Ainsi, après |8| ans, la valeur de la voiture électrique de Jeanne sera approximativement de |7\ 549{,}75\ $.| Au début d'une expérience, un chercheur possède |50\ \text{g}| d'un élément radioactif. Cet élément se désintègre de sorte que sa masse diminue de moitié, |3| fois par heure. Quelle est la règle de la fonction exponentielle qui représente cette situation? À |8\ \text{h}| ce matin, un échantillon de yogourt contenait |10\ 000| bactéries. À la température de la pièce, le nombre de bactéries présentes dans cet échantillon quadruple toutes les |2| heures. Si on considère que le yogourt n'est plus comestible à partir du moment où il contient |640\ 000| bactéries et plus, après combien d'heures cela se produira-t-il? Il existe un cas particulier de fonction exponentielle à analyser : celui des placements ou des emprunts avec intérêts en mathématiques financières. Les paramètres |a| et |b| ont toujours la même signification. Par contre, si les intérêts sont composés annuellement ou à une autre fréquence, cela a une influence sur la valeur du paramètre |c.| Après avoir obtenu un emploi étudiant et avoir travaillé tout l'été, Alexandre a réussi à économiser |4\ 000\ $.| Il place ce montant à un taux d’intérêt annuel de |3\ \%| composé mensuellement. Après combien de temps son placement atteindra-t-il une valeur de |6\ 000\ $|?
Le récit psychologique
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Le récit psychologique tend à mettre en évidence les mécanismes de la psychologie de l'homme. Dans un récit psychologique, les personnages sont considérés comme des êtres humains à part entière. Ainsi, ils ont une profondeur, des réflexions, des émotions, des contradictions, des préférences, des peurs, des craintes, des défauts, des maladies, etc. Ils sont en constante évolution et ont été façonnés par les évènements et les êtres auxquels ils ont été confrontés. Au cours du récit, le personnage principal sera souvent partagé entre l'amour et la vertu, le désir et le renoncement. Ainsi, le lecteur comprendra toute la complexité du personnage et de sa nature humaine en observant ses attitudes, ses réflexions, ses paroles, ses choix, ses actions, le regard des autres personnages, etc. Les récits psychologiques ont grandement été influencés par les découvertes et les nouvelles pratiques en psychologie. La psychanalyse en est un très bon exemple. La psychanalyse tend à découvrir les raisons inconscientes qui poussent une personne à agir, à comprendre ses origines cachées. Deux genres se prêtent parfaitement au récit psychologique : le roman et la nouvelle. Le monologue permet d'avoir accès aux pensées et aux réflexions du personnage. Ce type de discours est donc très utile dans un récit psychologique. Le point de vue du personnage en dit long sur ses valeurs, ses motivations et sa personnalité. L'auteur nous fait voir le point de vue du personnage à travers la modalisation de son discours. Les auteurs utilisent souvent le narrateur personnage principal dans leurs récits psychologiques. Ainsi, le narrateur et le personnage principal se confondent en une seule et même personne. Il peut donc nous livrer plus facilement son interprétation des évènements et cela empêche le récit d'être pollué par le point de vue d'une tierce personne, c'est-à-dire un narrateur omniscient ou autre personnage. Il arrive parfois que le style d'écriture de l'auteur (ou procédés stylistiques) reflète la personnalité du personnage. Par exemple, des phrases courtes et fractionnées par de la ponctuation peuvent être le signe d'un personnage impatient, anxieux ou en colère. Dans un récit psychologique, les objets, les personnages et les lieux sont chargés de symboles. C'est ce qui amène une dimension plus profonde à l'histoire.
Prévenir le décrochage scolaire
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Il arrive à tout le monde de vivre de la démotivation pendant une période plus ou moins longue. Lorsque celle-ci perdure, certaines personnes ont tendance à vouloir abandonner. Mais comment savoir si ta démotivation est temporaire ou si elle cache quelque chose de plus grave? Voici quelques signes précurseurs : Tes débuts d’année scolaire sont de plus en plus pénibles et cela semble être causé par un désintérêt marqué envers l’école en général. Tu te lèves le matin et tu ne manifestes aucun entrain. Tu es même parfois triste ou irritable. Tu as des problèmes de comportement récurrents. Tu défies l’autorité, tu refuses de travailler, tu ne fais pas tes devoirs, tu déranges les autres constamment en classe, etc. Tu t’absentes de plus en plus fréquemment de l’école, et ce, sans raisons valables. Tes résultats scolaires se dégradent. Ton emploi te semble plus intéressant qu’aller à l’école. Lorsque la démotivation prend trop de place, ça peut faire peur. Tu peux avoir l’impression que tu ne t’en sortiras pas. Aie confiance en toi : il n’est jamais trop tard pour persévérer! Voici quelques actions que tu peux poser : Parle de l’école avec tes parents et tes proches. Peut-être qu’une personne de ton entourage a vécu un parcours parsemé d’embuches, tout comme toi, et a su les surmonter. En plus, à force de parler de l’école, tu te rendras peut-être compte que tu aimes certaines choses que tu y fais, comme voir tes amis ou participer à des activités parascolaires. Explique à tes amis que tu vis beaucoup de démotivation en ce moment. Peut-être que tu n’es pas la seule personne de ton groupe à vivre de la difficulté et vous pourrez vous entraider. Essaie de te concentrer sur les points positifs. Même si tu peux avoir l’impression qu’il n’y en a pas beaucoup, rien n’est jamais complètement sombre. Fais l’exercice d’énumérer les 5 choses que tu trouves les plus agréables par rapport à l’école. Ce sont ces éléments qui te serviront de motivation principale! Apprends à mieux connaitre tes forces. Tu en as plusieurs, comme tout le monde! Une fois que tu les auras identifiées, mise sur celles-ci. Également, n’oublie pas d’en tirer de la fierté, car la confiance et la persévérance vont souvent main dans la main. Récompense-toi lorsque tu le mérites. Tu as étudié pour un examen alors que tu n’en avais vraiment pas envie? Mange ta collation préférée! Tu as passé un examen qui te semblait impossible? Fais une activité que tu aimes! Il n’y a pas de petites réussites; elles méritent toutes d’être célébrées. Réfléchis à tes buts personnels et professionnels. En connaissant les objectifs que tu veux atteindre, les efforts à fournir pour y arriver auront plus de sens. De plus, l’atteinte de tes objectifs sera comme une immense récompense! Pour t’aider, tu peux faire appel à un conseiller ou une conseillère d’orientation. Cette personne-ressource t’aidera à clarifier tes objectifs et à déterminer le chemin pour y parvenir. Enfin, rappelle-toi qu’il est souvent plus facile de rester accroché même si tu vis un moment particulièrement difficile que de retourner sur les bancs d’école plus tard. Tes amis seront alors rendus plus loin dans leur parcours que toi et tu auras peut-être à travailler pour gagner ta vie en plus d’être aux études. Retrousse tes manches et prends une grande inspiration : tu peux réussir!
L'ère de l'information numérique
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Au tournant du 21e siècle, les nouvelles technologies accessibles au grand public bouleversent la société québécoise de plusieurs manières. Internet permet à ses utilisateurs d'accéder au monde entier et à une panoplie d'informations en quelques clics seulement. Le monde étant connecté avec l'aide d'Internet, la communication entre les pays et les cultures est beaucoup plus efficace. Le Québec se modernise alors et vit une profonde transformation en s’adaptant à cette nouvelle réalité qui bouscule les habitudes et la vie quotidienne de la population. Au début du nouveau millénaire, les sociétés se tournent de plus en plus vers Internet. Ce nouvel outil est un lieu pour diffuser la culture, un lieu dans lequel le monde entier peut se côtoyer. Pour cette raison, les Québécois sont exposés à des productions culturelles venant de l’étranger, entrant alors en compétition avec l’industrie culturelle du Québec. De plus, l’arrivée des technologies transforme les relations sociales alors que les messageries électroniques et les médias sociaux gagnent en importance. Ces nouveaux moyens de communication amènent les Québécois à entretenir des liens sociaux sur de nouvelles plateformes Web dans lesquelles les usagers se construisent une identité virtuelle. Par ailleurs, l’accessibilité rapide de l’information fait en sorte qu’elle devient continue, c’est-à-dire qu’elle est dorénavant connue dès sa mise en ligne. Il n’est donc plus nécessaire d’attendre l’impression des journaux pour accéder à l’information. Toutefois, puisqu’il est maintenant possible pour tout le monde de produire et de publier librement du contenu sur les médias sociaux, de fausses nouvelles peuvent aisément circuler. Ainsi, les usagers doivent être vigilants afin de distinguer la vraie de la fausse nouvelle. Le plagiat est également un problème amplifié par Internet où les droits d’auteur ne sont pas toujours respectés par les usagers. En ce sens, le gouvernement du Canada adopte en 2012 la Loi sur la modernisation du droit d'auteur. Celle-ci encadre davantage les contenus téléchargés qui sont censés être protégés par le droit d'auteur. À la fin du 20e siècle, plusieurs entreprises grossissent à un point tel qu'elles créent plusieurs divisions médiatiques qui œuvrent sur différentes plateformes de diffusion. Ainsi, cette intégration crée de réels empires médiatiques qui contrôlent alors des stations de radio, des postes de télévision et des journaux populaires dans le pays et dans la province. Par exemple, Québecor est une entreprise québécoise qui se déploie dans plusieurs domaines médiatiques. Effectivement, Vidéotron, Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec, Groupe TVA et LCN font tous partie de l'entreprise Québecor. De ce fait, plusieurs partagent l'inquiétude que l’information s’uniformise et que la diversité des idées soit limitée en raison de l’émetteur qui demeure le même d’un média à l’autre.
Le cycle des saisons
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Une saison est un moment de l’année caractérisé par un climat et une température relativement constante. En astronomie, on définit une saison comme étant l’intervalle de temps durant lequel la Terre parcourt une portion de son orbite au cours de sa révolution autour du Soleil. La Terre tourne sur elle-même en une journée. On appelle ce phénomène la rotation. Son axe de rotation est légèrement incliné. La révolution de la Terre est le trajet que la Terre effectue autour du Soleil en une année, soit en 365,25 jours. La durée de la révolution de la Terre est de 365,25 jours. Puisqu'une année dure 365 jours, un retard de 0,25 jour par année s'accumule. Il est rattrapé à tous les 4 ans par l'ajout d'une 366e journée : c'est une année bissextile. La trajectoire de la Terre autour du Soleil n’est pas un cercle parfait, mais plutôt un cercle légèrement aplati, qu’on appelle ellipse. La Terre n’est donc pas toujours exactement à la même distance du Soleil. Les solstices et les équinoxes, qui correspondent au début de chaque saison, sont influencés par la révolution et l’inclinaison de la Terre. En effet, la révolution et l’inclinaison de la Terre influencent l'angle avec lequel les rayons du Soleil frappent la surface du sol et la quantité d'ensoleillement quotidien sur un territoire donné. C’est ce qui détermine les saisons. Le solstice d'été est le nom donné à la première journée de l’été. C’est la journée la plus longue de l’année. Dans l'hémisphère Nord, le solstice d’été a lieu dans les environs du 21 juin. À ce moment, l'hémisphère Nord est incliné au maximum vers le Soleil. Il reçoit une plus grande quantité d'énergie solaire, car les rayons solaires le frappent presque perpendiculairement. Les rayons y sont donc plus concentrés. L’inclinaison de la Terre à cette période de l’année fait aussi en sorte que la durée du jour soit plus longue que la durée de la nuit. L'équinoxe d'automne est le nom donné à la première journée de l'automne. La durée du jour et de la nuit y est égale. Dans l'hémisphère Nord, l’équinoxe d'automne a lieu dans les environs du 21 septembre. À ce moment, l'hémisphère Nord reçoit autant d'énergie solaire que l'hémisphère Sud. La durée du jour et de la nuit sont les mêmes. Le solstice d'hiver est le nom donné à la première journée de l'hiver. C'est la journée la plus courte de l'année. Dans l’hémisphère Nord, le solstice d’hiver a lieu dans les environs du 21 décembre. À ce moment, l'hémisphère Nord est incliné en direction opposée au Soleil. Il reçoit une plus petite quantité d'énergie solaire, car les rayons solaires le frappent de façon oblique. Les rayons y sont donc moins concentrés. L’inclinaison de la Terre à cette période de l’année fait aussi en sorte que la durée de la nuit est plus longue que la durée du jour. L'équinoxe de printemps est le nom donné à la première journée du printemps. La durée du jour et de la nuit y est égale. Dans l’hémisphère Nord, l’équinoxe de printemps a lieu dans les environs du 21 mars. À ce moment, l'hémisphère Nord reçoit autant d'énergie solaire que l'hémisphère Sud. La durée du jour et de la nuit est la même.
L'incertitude et les calculs d'incertitude
science
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2,200
L'incertitude représente la marge d'erreur associée aux valeurs mesurées ou déterminées lors d'une expérience. Dans toute expérimentation, la prise de mesure comporte une part d’imprécision. La lecture de la mesure qui est effectuée en laboratoire est toujours la plus précise dans les circonstances. Toutefois, l'incertitude permet de décrire la dispersion de la valeur, soit l'intervalle dans laquelle la valeur exacte se situe. L’incertitude peut être associée à l’instrument de mesure utilisé, au manque de rigueur dont fait preuve celui ou celle qui prend la mesure ou à la difficulté d’interpréter une mesure sur une échelle donnée. L’incertitude absolue est l’erreur maximale que l’on peut effectuer en déterminant une mesure sur un appareil. Tout résultat expérimental se situe entre une valeur minimale et une valeur maximale. Ce résultat, qu’on peut appeler |x|, est donc situé entre une valeur minimale appelée |x_{min}| et une valeur maximale |x_{max}|. On pourrait donc décrire l'intervalle des valeurs possibles pour la mesure |x| comme étant |\left[x_{min}, \: x_{max}\right]|. Afin de simplifier l'écriture de l'incertitude, on écrit la mesure avec son incertitude de la façon suivante: |x \pm \Delta x|. Une règle est utilisée pour mesurer un livre. La mesure obtenue, avec son incertitude absolue, est |(21,90 \pm 0,05) \: \text {cm}|. Ceci signifie que la plus petite valeur que le livre pourrait avoir |\left( x_{min} \right)| serait |21,85 \: \text {cm}|, alors que la plus grande valeur |\left( x_{max} \right)| serait |21,95 \: \text {cm}|. Le résultat expérimental permet d'obtenir une valeur |x|, qui est la meilleure estimation possible du résultat de la lecture, et une valeur |\Delta x|, qui représente l’incertitude absolue associée à cette valeur. Cas 1: les instruments de mesure analogiques Les instruments de mesure analogiques sont des appareils qui sont équipés d'une aiguille précisant la valeur de la grandeur mesurée sur une échelle, ou sont équipés d'une graduation qui indique la valeur de la grandeur mesurée. Un voltmètre à aiguille, un cylindre gradué ou un thermomètre à alcool sont tous des instruments analogiques, car ils sont tous formés d'échelles sur lesquelles une lecture doit être effectuée pour faire la lecture de la valeur de la grandeur mesurée. L'incertitude absolue d'une règle graduée en millimètres est donc: |\displaystyle \frac {1 \: \text {mm}}{2} = 0,5 \: \text {mm}|. L'incertitude pourrait également être calculée en centimètres: |\displaystyle \frac {0,1 \: \text {cm}}{2} = 0,05 \: \text {cm}| L'incertitude absolue d'un thermomètre à alcool dont la plus petite graduation est le degré serait : |\displaystyle \frac {1 \: ^{\circ}\text {C}}{2} = 0,5 \: ^{\circ}\text {C}|. Cas 2: les instruments de mesure numériques Les instruments de mesure numériques sont des appareils qui donnent directement la lecture sous forme de valeur numérique. Un multimètre et un chronomètre sont des exemples d'instruments numériques, car ces appareils permettent d'obtenir une lecture directement en observant l'appareil. L'incertitude absolue d'un chronomètre précis au centième de seconde près sera un centième de seconde |\left( {0,01 \: \text {s}}\right)|. L'incertitude absolue d'un multimètre mesurant la résistance d'un résistor en étant précis à l'unité près sera d'un ohm |\left( {1 \: \Omega} \right)|. Cas 3: les valeurs théoriques Puisque la température d'ébullition de l'eau est |100 \: ^{\circ} \text {C}|, l'incertitude sera de |\pm 1 \: ^{\circ} \text {C}|. Sachant que la masse volumique de l'eau est |1,00 \: \text {g/ml}|, l'incertitude sera |\pm 0,01 \: \text {g/ml}|. Il arrive que l’on doive ajouter à l’incertitude absolue d’un instrument l'incertitude à la mesure par l’observateur. Dans ces cas, l’incertitude reliée à la mesure est souvent égale à la somme des incertitudes sur chaque lecture. L’effet de parallaxe: Lorsque l’on doit faire correspondre deux lignes pour interpréter une mesure, comme l'aiguille d'un appareil analogique et la graduation située en-dessous de cette aiguille, la lecture peut varier d’un observateur à l’autre selon la position de l’œil vis-à-vis de ces lignes. Le temps de réflexe: Il existe une incertitude reliée aux réflexes de l’observateur. Par exemple, si une personne doit chronométrer le temps de chute d’un objet, il faut considérer le délai entre l’arrivée véritable de l’objet au sol et le moment où le pouce enfonce le bouton du chronomètre. Le ménisque: La mesure du volume d’un liquide doit toujours tenir compte d’un phénomène particulier, soit la présence d'une ligne courbe formé par le liquide dans le cylindre gradué. Cette courbure, qu’on appelle ménisque, peut être de forme concave ou convexe. La lecture du volume comporte donc une certaine forme d’incertitude. Pour la diminuer, il est important de bien aligner l’œil avec le ménisque en le plaçant à la même hauteur. Les mesures données par deux lectures: Lorsqu'on utilise une règle, il faut considérer l'incertitude à l'endroit où la mesure est prise sur la règle, mais également l'incertitude au zéro, soit à l'endroit où la règle a été placée pour prendre la mesure. Dans ces cas, il est préférable de multiplier par deux l'incertitude sur la lecture. Les lectures du zéro: Il existe une incertitude sur la lecture du zéro, puisqu'il faut faire cette lecture de la même manière que celles que l'on effectuerait si elles n'étaient pas au point zéro. L'incertitude relative est le rapport entre l'incertitude absolue et la mesure. Ce rapport est exprimé en pourcentage. Pour calculer l'incertitude relative, il est important de déterminer l'incertitude absolue sur l'appareil. L'avantage de calculer l'incertitude relative est de comparer la précision de différentes mesures. La mesure la plus précise est celle dont l'incertitude relative est la plus faible. Quelle est l'incertitude relative sur une mesure prise avec une règle à mesurer, sachant que la longueur de l'objet à mesurer est de |21,3 \: \text {cm}|? Puisque la plus petite unité de mesure d’une règle est de |0,1 \: \text {cm}|, l’incertitude absolue associée à cet instrument de mesure est de |\pm 0,05 \: \text {cm}|. On exprimera donc l’incertitude relative ainsi : |\text {Incertitude relative} = \displaystyle \frac{{0,05 \: \text {cm}}}{{21,3 \: \text {cm}}}\times \text {100}| |\text {Incertitude relative} = 0,23471... \%| Puisque les incertitudes sont toujours exprimées avec un seul chiffre significatif, il faut arrondir l'incertitude afin de respecter cette règle. L'incertitude relative sera de |\pm 0,2 \%|. On exprimera alors la mesure prise par la règle de la façon suivante: |21,3 \: \text {cm} \pm 0,2 \%|. L'incertitude dans une addition ou une soustraction Quelle est le volume total d'eau si on ajoute |25,0 \: \text {ml} \pm 0,3 \: \text {ml} | d'eau dans un cylindre gradué de 50,0 ml contenant |10,0 \: \text {ml} \pm 0,4 \: \text {ml} |? Pour trouver le volume total, il faut additionner les volumes: |25,0 + 10,0 = 35,0 \: \text {ml}|. Pour trouver l'incertitude, il faut additionner les incertitudes: |0,3 + 0,4 = \pm 0,7 \: \text {ml}|. La mesure finale est donc |\left( 35,0 \pm 0,7 \right) \: \text {ml}|. Quelle est le volume total d'acide restant dans une burette si elle contenait |50,00 \: \text {ml} \pm 0,05 \: \text {ml} | et que |18,50 \: \text {ml} \pm 0,05 \: \text {ml} | ont été utilisés lors d'une neutralisation? Pour trouver le volume restant, il faut soustraire les volumes: |50,00 - 18,50 = 31,50 \: \text {ml}|. Pour trouver l'incertitude, il faut additionner les incertitudes: |0,05 + 0,05 = \pm 0,1 \: \text {ml}|. La mesure finale est donc |\left( 31,5 \pm 0,1 \right) \: \text {ml}|. L'incertitude dans une multiplication ou une division Deux méthodes de calcul d'incertitudes sont proposées. Ces méthodes représentent des façons de calculer l'incertitude sur une donnée obtenue à la suite d'un calcul mathématique. Calcul d'incertitude par l'incertitude relative Calcul d'incertitude par la méthode des extrêmes Calcul d'incertitude par l'incertitude relative Quelle est l'aire d'un rectangle dont la longueur mesure |20,0 \: \text {m} \pm 0,5 \: \text {m} | et dont la largeur mesure |12,0 \: \text {m} \pm 0,4 \: \text {m} |? Pour trouver l'aire totale, il faut multiplier la longueur et la largeur: |20,0 \times 12,0 = 240,0 \: \text {m}^2|. Pour trouver l'incertitude, il faut utiliser les incertitudes relatives. |\Delta \text {x} =\left( \left( \displaystyle \frac{{0,5 \: \text {m}}}{{20,0 \: \text {m}}} \right) + \left( \displaystyle \frac{{0,4 \: \text {m}}}{{12,0 \: \text {m}}} \right) \right) \times 240,0 \: \text {m}^2 = 14\: \text {m}^2 = 1 \times 10^1 \: \text {m}^2 | La mesure finale est donc |\left( 24 \pm 1 \right) \times 10^1 \: \text {m}^2|. Quelle est la masse volumique d'un objet dont la masse est de |109,47 \: \text {g} \pm 0,05 \: \text {g} | et le volume est |12,3 \: \text {ml} \pm 0,3 \: \text {ml} |? Pour trouver la masse volumique, il faut diviser la masse par le volume: |109,47 \div 12,3 = 8,90 \: \text {g/ml}|. Pour trouver l'incertitude, il faut utiliser les incertitudes relatives. |\Delta \text {x} =\left( \left( \displaystyle \frac{{0,05 \: \text {g}}}{{109,47 \: \text {g}}} \right) + \left( \displaystyle \frac{{0,3 \: \text {ml}}}{{12,3 \: \text {ml}}} \right) \right) \times 8,90 \: \text {g/ml} = 0,2\: \text {g/ml}| La mesure finale est donc |\left( 8,9 \pm 0,2 \right) \: \text {g/ml}|. Calcul d'incertitude par la méthode des extrêmes Quelle est l'aire d'un rectangle dont la longueur mesure |20,0 \: \text {m} \pm 0,5 \: \text {m} | et dont la largeur mesure |12,0 \: \text {m} \pm 0,4 \: \text {m} |? Pour trouver l'aire totale, il faut multiplier la longueur et la largeur: |20,0 \times 12,0 = 240,0 \: \text {m}^2|. Pour trouver l'incertitude, il faut déterminer les valeurs minimales et maximales. |\text{x}_{\text {min}} = (20,0 - 0,5)\times (12,0 - 0,4) = 226,2 \: \text {m}^2| |\text{x}_{\text {max}} = (20,0 + 0,5)\times (12,0 + 0,4) = 254,2 \: \text {m}^2| On détermine ensuite l'incertitude. |\Delta \text {x} = \left( \displaystyle \frac{\text{x}_{\text {max}}-\text{x}_{\text {min}}}{{2}} \right)| |\Delta \text {x} = \left( \displaystyle \frac{254,2\: \text {m}^2-226,2\: \text {m}^2}{{2}} \right)| |\Delta \text {x} = 14\: \text {m}^2 = 1 \times 10^1 \: \text {m}^2| La mesure finale est donc |\left( 24 \pm 1 \right) \times 10^1 \: \text {m}^2|. Quelle est la masse volumique d'un objet dont la masse est de |109,47 \: \text {g} \pm 0,05 \: \text {g} | et le volume est |12,3 \: \text {ml} \pm 0,3 \: \text {ml} |? Pour trouver la masse volumique, il faut diviser la masse par le volume: |109,47 \div 12,3 = 8,90 \: \text {g/ml}|. Pour trouver l'incertitude, il faut déterminer les valeurs minimales et maximales. |\text{x}_{\text {min}} = (109,47 - 0,05)\div (12,3 + 0,3) = 8,68 \: \text {g/ml}| |\text{x}_{\text {max}} = (109,47 + 0,05)\div (12,3 - 0,3) = 9,13 \: \text {g/ml}| On détermine ensuite l'incertitude. |\Delta \text {x} = \left( \displaystyle \frac{\text{x}_{\text {max}}-\text{x}_{\text {min}}}{{2}} \right)| |\Delta \text {x} = \left( \displaystyle \frac{9,13 \: \text {g/ml}-8,68 \: \text {g/ml}}{{2}} \right)| |\Delta \text {x} = 0,225 \: \text {g/ml} = 0,2 \: \text {g/ml}| La mesure finale est donc |\left( 8,9 \pm 0,2 \right) \: \text {g/ml}|.
Le groupe nominal (GN)
french
c2660e09-c1d1-40ea-94b3-4bde12703ffc
2,201
Un groupe nominal, appelé aussi GN, est formé d'un noyau qui pourrait être accompagné d'une ou de plusieurs expansions. Dans un groupe nominal, le noyau est toujours un nom (propre ou commun). Une expansion est un groupe de mots qui vient enrichir le groupe nominal. Il peut y avoir plus d'une expansion accompagnant le nom noyau. Ces expansions ont la fonction de complément du nom. Il est important de ne pas confondre l'expansion (groupe adjectival) avec le noyau (nom). 1. Ce gros chien 2. Une jeune dame 3. Une vue imprenable Les expansions présentes dans les GN donnés en exemple sont des GAdj puisqu'elles sont formées d'un adjectif (gros, jeune, imprenable). Il est important de ne pas confondre l'expansion (groupe nominal) avec le noyau (nom). 1. Lise, une mère hors pair, [...] 2. Ce roman, un chef-d'oeuvre de la littérature, [...] 3. Mon chat, Filou, [...] Les expansions présentes dans les GN donnés en exemple sont des GN puisqu'elles renferment un nom commun (mère, chef-d'oeuvre) précédé d'un déterminant (une, un) ou un nom propre (Filou). Le groupe nominal qui joue la fonction de complément du nom est encadré de virgules. Le groupe prépositionnel comme expansion du GNIl est important de ne pas confondre l'expansion (groupe prépositionnel) avec le noyau (nom). Il est important de ne pas confondre l'expansion (groupe prépositionnel) avec le noyau (nom). 1. Un édifice de béton 2. Une vue sur la mer 3. Un repas pour apporter Les expansions présentes dans les GN donnés en exemple sont des GPrép puisqu'elles sont introduites par une préposition (de, sur, pour). Il est important de ne pas confondre l'expansion (groupe participial) avec le noyau (nom). 1. Un chat sachant chasser les souris 2. Un enfant écoutant sa mère Il est important de ne pas confondre l'expansion (subordonnée relative) avec le noyau (nom). 1. La fille qui vient me voir tous les matins [...] 2. Le livre que j'ai lu [...] 3. La personne dont je te parle [...] Les expansions présentes dans les GN donnés en exemple sont des subordonnées relatives puisqu'elles contiennent un pronom relatif (qui, que, dont) et un verbe conjugué (vient, ai lu, parle). Il est important de ne pas confondre l'expansion (subordonnée complétive) avec le noyau (nom). 1. L'idée qu'elle revienne [...] L'expansion présente dans le GN donné en exemple est une subordonnée complétive puisqu'une conjonction de subordination (que) l'introduit et qu'elle contient un verbe conjugué (revienne).
Numbers
english
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2,202
Cardinal numbers are whole numbers, such as 0, 1, 2, 3 etc... When we write numbers bigger than 100, they are written with digits. But, when we say these numbers, we need to say and between the hundreds and tens or ones. 1 20 – one hundred and twenty 121 – one hundred and twenty-one 5 476 – five thousand, four hundred and seventy-six 8 005 – eight thousand and five Numbers from 13 to 19 and tens from 30 to 90 (30, 40, 50, etc.) sound very similar. The difference in the pronunciation of each is in how the end must be said. 13 – thirteen 14 – fourteen 15 – fifteen 30 – thirty 40 – forty 50 – fifty As a general rule, to transform a cardinal number to an ordinal number, simply add the letters th at the end of the number word. Cardinal numbers that end with the letter y will have a different ending when ordinal. The y will become an ie followed by a th. The numbers to the right of the decimal point are said in two different way: 1. If you are talking about a number in general, then each digit is said separtely. 2. If you are talking about money, then the number is said like a cardinal number.
La réflexion
math
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2,203
Tout comme son nom l'indique, la réflexion est en fait le résultat d'une figure initiale pour laquelle on trace son reflet dans un miroir. La réflexion, ou symétrie, est une transformation géométrique qui permet d'obtenir la figure image «miroir» de la figure initiale par rapport à une droite appelée axe de réflexion. Tout comme la transformation elle-même, l'axe de réflexion, généralement noté |s|, possède quelques propriétés: elle coupe au milieu tout segment qui relie des sommets homologues les points homologues des figures initiale et image sont situés à égale distance de part et d'autre de l'axe de réflexion les points homologues des figures initiale et image forment les extrémités d'un segment perpendiculaire à l'axe de réflexion La figure image |A'B'C'D'E'| est obtenue par réflexion de la figure initiale |ABCDE| autour de l'axe de réflexion. Comme on peut le constater, la réflexion est une transformation géométrique qui génère des figures isométriques. Donc, on qualifie la réflexion d'isométrie (tout comme la rotation et la translation). De plus, tous les points de l'image, identifiés avec le symbole «'», issue d'une réflexion peuvent être associés aux points correspondants de la figure initiale. Plus précisément, on qualifie d'homologues les points qui occupent la même position dans les figures initiale et image d'une réflexion Afin de vérifier qu'une image a été obtenue par réflexion, ou encore pour démontrer la construction d'une image par réflexion, on peut utiliser ses propriétés. Propriétés de la réflexion Exemple Les côtés homologues d'une figure initiale et de son image ne sont donc pas nécessairement parallèles. |\overline{AB} \not\parallel \overline{A'B'}, \overline{BC} \not\parallel \overline{B'C'}, \overline{CD} \not\parallel \overline{C'D'} et \overline{AD} \not\parallel \overline{A'D'}| Les sommets |A'|, |B'|, |C'| et |D'| sont placés dans l'ordre inverse des sommets |A|, |B|, |C| et |D|. L'ordre des sommets homologues est inversé. Les segments de droite tracés pour relier les sommets homologues sont parallèles, mais ils ne sont pas nécessairement isométriques. |\overline{AA'} \parallel \overline{BB'} \parallel \overline{CC'} \parallel \overline{DD'}| |m\overline{AA'} \neq m\overline{BB'} \neq m\overline{CC'} \neq m\overline{DD'}| On peut tracer l'image d'une figure par réflexion en suivant les étapes suivantes: Supposons que l'on veut tracer la figure image du polygone ci-dessous par réflexion, on peut suivre les étapes suivantes: 1. À l'aide d'une règle et d'une équerre, tracer des droites perpendiculaires à l'axe de réflexion |s| en passant par chacun des sommets de la figure. 2. Utiliser une règle ou ouvrir le compas selon une ouverture équivalant à la longueur qui sépare un sommet de l'axe de réflexion |s.| 3. Utiliser une règle ou placer la pointe sèche du compas sur le point de rencontre de l'axe de réflexion et de la droite perpendiculaire issue du sommet et reporter la mesure du compas sur la droite perpendiculaire de l'autre côté de l'axe de réflexion en y traçant un petit arc de cercle. 4. Répéter les étapes 2 et 3 pour chacun des sommets de la figure. 5. À l'aide d'une règle, relier les points obtenus de façon à tracer la figure image à la figure initiale tout en nommant les points images obtenus à l'aide du symbole « ' ». Parfois, l'axe de réflexion peut se situer à l'intérieur même de la figure initiale. Malgré tout, les étapes à suivre sont les mêmes. Étape 1 Étape 2 Étape 3 Étape 4 Étape 5 1) Identifier la figure image et la figure initiale La figure image est celle dont l'identification des sommets est accompagnée du symbole «'». Ici, la figure image est le triangle vert alors que le triangle mauve est la figure initiale. 2) Relier par des segments chaque paire de sommets homologues. 3) Tracer le point milieu de chaque segment tracé à l'étape 2. 4) Tracer la droite qui passe par les points milieux identifiés à l'étape 3.
La recherche de la règle d'une fonction en escalier (partie entière)
math
c2c1cfd1-600d-4c35-a88c-52ac2d2179ce
2,204
Voici les deux méthodes pour trouver l'équation d'une fonction en escalier : On doit trouver l'équation à partir de ce graphique : Pour les paramètres |(h,k)|, on prend le segment dont l’extrémité fermée est la plus proche de l’origine. Le point fermé le plus près des axes dans ce graphique a pour coordonnées (1,1). Donc les valeurs du couple |(h,k)| seront |h=1| et |k=1|. On calcule la hauteur entre deux segments pour déterminer la valeur de |a| (sans son signe). Dans cette situation, la hauteur entre deux segments est de 2 unités, donc |a=2|. On calcule la valeur du paramètre |b| (sans son signe) en fonction de la largeur d'un segment. La largeur d'un segment est de 3 unités, la valeur de |b| se calcule ainsi : ||{\mid}\color{#333fb1}b{\mid} = \dfrac{1}{\text{Longueur du segment}} =\dfrac{1}{3}|| On analyse le sens des points pour donner le bon signe au paramètre |b.| Sur un segment du graphique, on observe que les points sont ouverts-fermés, donc la valeur de |b| est négative.||b=-\dfrac{1}{3}|| On regarde la croissance de la fonction avec les paramètres |a| et |b.| La fonction est décroissante donc les signes de |a| et |b| doivent être contraires. Dans cet exemple, |b| est négatif donc |a| doit être positif. ||a=2|| L'équation de la fonction est donc : ||f(x)=2\left[\dfrac{-1}{3}(x-1)\right]+1|| Trouvez l'équation de la fonction en escalier dont la table de valeur est : |x| |y| |[-4,-2[| |5| |[-2,0[| |6| |[0,2[| |7| |[2,4[| |8| La longueur des intervalles est de 2 ce qui correspond à la longueur du segment de base. Il faut trouver la valeur du paramètre |b| : ||\begin{align} \text{Longueur du segment de base } &= \dfrac{1}{{\mid}b{\mid}} \\ 2 &= \dfrac{1}{{\mid}b{\mid}} \\ \Rightarrow\ {\mid}b{\mid} &= \dfrac{1}{2} \end{align}|| La valeur du paramètre |a| correspond au saut effectué d'un segment à l'autre (la variation de |y|). Ici, |{\mid}a{\mid} = 1.| Les crochets étant |[ , [| ceci indique que le sens des points est fermé-ouvert. Ainsi, le paramètre |b| sera positif et vaudra donc |b = \dfrac{1}{2}.| Lorsque les valeurs de |x| augmentent, les valeurs de |y| augmentent également. Donc, la fonction est croissante |(a \times b >0)| et ainsi comme |b| est positif cela force |a| à l'être également. Par conséquent, |a=1.| Comme couple |(h,k).| on peut prendre |(0,7).| Ainsi, l'équation de la fonction en escalier donnée par la table de valeurs ci-dessus est : ||f(x) = 1 \left[\dfrac{1}{2}(x) \right] + 7||
La paie (rémunération)
financial_ed
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2,205
C’est un moment que tu attendais depuis longtemps : ta première paie. Tu te dis qu'enfin, tu vas pouvoir dépenser tout ce que tu as gagné, faire de folles dépenses! Dans les faits, tu réalises que la somme déposée dans ton compte ne correspond pas à ton salaire total pour les heures que tu as travaillées. Tu tentes de comprendre en regardant ce premier bulletin de paie que tu as entre les mains mais, pour toi, tout ça est compliqué. Où est passé ton argent? Comment comprendre ce document? Une indemnité est une somme versée à un travailleur ou une travailleuse pour compenser une situation particulière, par exemple, une indemnité de départ lorsque l’employé(e) perd son emploi sans que ce soit de sa faute. Dans la section Déductions, qu’on nomme également retenues à la source, se trouvent toutes les cotisations, obligatoires ou non. Une retenue à la source est un montant d'argent, ou une cotisation, prélevé par l'employeur directement sur la paie des travailleur(-euse)s. Celui-ci remet ensuite les montants au gouvernement ou encore à un syndicat, selon le cas. Dans la section Salaire net, on trouve le montant restant une fois que les déductions ont été retirées du salaire brut. Le salaire net est le montant qui t’est versé. En résumé : Salaire brut - Déductions = Salaire net Comme tu as pu le voir dans les différents exemples de bulletins de paie, il y a une différence entre le salaire brut et le salaire net. Cette différence est constituée de retenues à la source, plus communément appelées déductions ou cotisations. Certaines cotisations sont obligatoires alors que d’autres sont optionnelles, car elles dépendent du type d’emploi et de l’employeur. Voici un tableau qui représente les retenues à la source possibles : Les différentes retenues à la source possibles Retenues obligatoires pour tous les travailleurs Retenues optionnelles pour tous les travailleurs Impôt fédéral Assurances collectives Impôt provincial Retraite Régime de rentes du Québec (RRQ) Syndicat Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) Assurance-emploi À partir du moment où tu commences à travailler, tu contribues financièrement au bon fonctionnement de la société. Ta contribution financière aide à payer l’ensemble des programmes et services de nos gouvernements, comme les soins de santé et l’éducation. Les cotisations à l’impôt fédéral sont obligatoires si tu gagnes plus que le montant de base annuellement. En 2020, ce montant était de 13 229 $. Il est donc possible que tu n’y contribues pas si tu gagnes moins que ce montant annuellement. Les cotisations à l’impôt provincial sont également obligatoires si tu as un revenu supérieur au montant personnel de base annuel. En 2020, ce montant était de 15 532 $. Si tu gagnes moins que ce montant, tu n’as pas à y contribuer. Tu cotiseras au Régime de rentes du Québec si tu gagnes plus de 3 500 $ annuellement et que tu as 18 ans ou plus. Ce régime assure une sécurité financière de base à la retraite aux personnes qui y ont contribué ainsi qu’une protection financière en cas d’invalidité (si une personne n’est plus en mesure de travailler). Il offre aussi différents montants en cas de décès aux proches de la personne. Les travailleur(-euse)s et les employeurs contribuent également à ce régime au taux respectif de 5,7 % du salaire de l’employé(e) en 2020. Par exemple, si un employé gagne 500 $ dans sa semaine, il paie 28,50 $ pour la RRQ tout comme son employeur, qui débourse la même somme. Le Régime québécois d’assurance parentale offre aux parents salariés ou travailleur(-euse)s autonomes des prestations de maternité, de paternité et d’adoption au moment de la naissance ou de l’adoption d’un enfant. Cette cotisation est obligatoire pour tous. En 2020, le taux de cotisation d'un salarié est de 0,494 % du revenu brut, alors que celui de l'employeur est de 0,692 % du revenu brut de l'employé(e). Le revenu brut, ou salaire brut, désigne le montant du revenu avant que l'impôt et les autres déductions (retenues à la source comme le régime de rentes du Québec (RRQ), l’assurance-emploi, les cotisations syndicales, etc.) ne soient prélevés. Cette dernière cotisation est aussi obligatoire et son taux varie selon les revenus. Ce programme permet d’offrir un revenu de base aux personnes qui sont au chômage. Le chômage désigne une période pendant laquelle une personne est sans emploi, mais où elle est apte à travailler et cherche activement un emploi. Voici à quoi peuvent ressembler les cotisations annuelles des deux employés présentés en exemple plus haut. Nicole, qui gagne un revenu brut de 38 220 $ annuellement, verse 8 656,44 $ en diverses cotisations : son revenu net est donc de 29 563,56 $. Ismaël, quant à lui, verse 303,94 $ en cotisations diverses pour un revenu annuel brut de 6 812 $. Son revenu net est donc de 6 508,06 $. Déductions annuelles pour deux exemples Nicole Bourrassa Ismaël Mengad Impôt fédéral 2 712,32 $ 0,00 $ Impôt provincial 3 317,60 $ 0,00 $ Assurance-emploi 458,64 $ 81,64 $ Régime de rentes du Québec (RRQ) 1 979,12 $ 188,76 $ Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) 188,76 $ 33,54 $ Total 8 656,44 $ 303,94 $ Le revenu net, ou salaire net, est le montant du revenu après que l'impôt et les autres déductions (régime de rentes du Québec (RRQ), assurance-emploi, cotisation syndicale, etc.) aient été prélevés. En plus des cotisations obligatoires, il peut arriver d’avoir d’autres retenues à la source sur le bulletin de paie. Tout dépend du contexte de travail. Un employeur pourrait par exemple offrir un régime de pension à ses employé(e)s, en prévision de leur retraite. Il pourrait aussi leur offrir des assurances collectives qui permettent de couvrir différentes dépenses, comme des soins dentaires ou des frais médicaux. Dans une entreprise syndiquée, on doit également cotiser pour le syndicat. C’est obligatoire, sauf quelques exceptions. En 1996, l’Assemblée nationale du Québec a adopté la Loi sur l’équité salariale. Avec cette loi, les entreprises qui comptent 10 employé(e)s et plus doivent vérifier si les emplois à prédominance féminine, c’est-à-dire où il y a beaucoup plus de femmes, sont moins bien rémunérés par rapport aux emplois à prédominance masculine. Le métier d’infirmier et d’infirmière est un exemple d’emploi à prédominance féminine. L’idée principale de la loi est « un salaire égal pour un travail égal », mais aussi « un salaire égal pour un travail différent, mais équivalent ». Les qualifications, les responsabilités, les efforts requis et les conditions dans lesquelles le travail est effectué sont pris en compte dans cette évaluation. Malgré cette loi et plusieurs actions, selon Statistique Canada, en 2018, les employées (entre 25 et 54 ans) gagnaient en moyenne 4,13 $ de moins par heure de travail que les hommes dans la même tranche d’âge. C’est un écart de 13,3 %. Cela veut dire qu’en moyenne, une employée va gagner 0,87 $ pour chaque dollar gagné par un employé. Cela veut dire que même si l’écart a diminué depuis 1998 au Canada, il y a encore des actions à poser pour soutenir l’équité salariale. Dans une entreprise de confection de vêtements, il y a des couturières, un emploi où l’on retrouve majoritairement des femmes, et des commis, des hommes pour la plupart. Le salaire moyen des couturières dans cette entreprise est de 15 $ de l’heure alors que le salaire moyen des commis est de 17,50 $. L’entreprise, qui compte 25 employé(e)s, doit cette année évaluer l’équité salariale de ses travailleur(-euse)s. Un comité est mis sur pied et arrive à la conclusion que ces deux métiers sont équivalents, sans être identiques. Ce sont des emplois qui demandent tous deux un diplôme d’études professionnelles ou secondaires et qui font appel à des responsabilités et des efforts similaires. L’entreprise décide donc de payer ces deux emplois au même taux horaire, soit 17,50 $ de l’heure.
Les premiers contacts entre les Autochtones et les Européens
history
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2,206
Les premiers contacts entre les Autochtones et les Européens débutent officiellement à la fin du 15e siècle. En 1492, l'explorateur et navigateur Christophe Colomb découvre l'Amérique en accostant dans les Antilles. Cet événement marquera le début des grandes explorations. Ces premiers contacts avec les Autochtones se font principalement par l'entremise des explorateurs et des pêcheurs européens. Parfois, les relations sont tendues, d'autres fois, elles sont pacifiques. Chaque groupe aura un impact important sur l'autre. Les Européens influencent de plusieurs manières le mode de vie des Autochtones, alors que ces derniers apportent une aide indispensable aux Européens pour qu'ils puissent survivre et s'installer dans cet immense territoire sauvage et inhospitalier.
La fonction de transformation de l'énergie
science
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2,207
La fonction transformation de l’énergie est la fonction assurée par une composante qui transforme l'énergie électrique en une autre forme d'énergie. Les circuits électriques servent généralement à convertir l'énergie électrique en une autre forme d'énergie qui sera utilisée par les êtres humains. On transforme l'électricité principalement en énergie thermique, en énergie lumineuse et en énergie mécanique. Le tableau suivant présente des exemples de composantes électriques qui permettent de transformer l’énergie électrique en une autre forme d’énergie. Nom de la composante Forme d'énergie obtenue Applications Élément chauffant Source Énergie thermique Four, bouilloire, séchoir à cheveux, élément chauffant de la cuisinière, radiateur électrique Ampoule incandescente Source Énergie lumineuse Plafonnier, lampe de poche Cristal piézo-électrique Source Énergie mécanique Moteur d'automobile, focus d'appareil photographique, montre à quartz Cristal piézo-électrique Source Énergie sonore Haut-parleurs Électroaimant Source Énergie magnétique Magnétophone, appareil de tri des déchets métalliques Cuve à électrolyse Source Énergie chimique Électrolyse de l'eau, production d'aluminium Moteur électrique Source Énergie mécanique Pompe mécanique, outils électriques (perceuse, sableuse, scie circulaire, etc.), ventilateur
Génocide arménien
history
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2,208
Les Arméniens étaient l’un des peuples de l’Empire ottoman. La majorité d’entre eux vivait près du Caucase et en Cilicie. Certains vivaient à Istanbul alors que d’autres s’étaient établis dans les villes libanaises ou à Jérusalem. À la fin du 19e siècle, ce peuple chrétien comptait 2 millions d’individus, alors que la population totale de l’Empire ottoman comptait 36 millions d’habitants. Avant la Première Guerre mondiale, l’Empire ottoman était en pleine décadence. Les dirigeants n’arrivaient plus à assurer la cohésion du vaste territoire. Le sultan stimulait les haines religieuses entre les différentes cultures pour assurer la stabilité de son pouvoir. La population réclamait de plus en plus la modernisation de l’empire, afin de le rendre plus fonctionnel. Entre 1894 et 1896, les Arméniens réclamaient eux aussi plusieurs réformes ainsi que la modernisation des institutions de l’empire. En guise de réponse, le sultan a ordonné le massacre de ces contestataires. Entre 200 000 et 250 000 Arméniens ont été assassinés tandis qu’un million d’autres étaient dépouillés de leurs biens. Des milliers ont été convertis de force à l’islam, les églises étaient brûlées ou transformées en mosquées et plusieurs centaines de villages furent vidés et pillés. Les pays occidentaux ont immédiatement réagi en émettant leurs protestations, mais aucune sanction n’a été appliquée. En 1909, le sultan perdait le pouvoir après la Révolte des Jeunes Turcs. Le nouveau sultan voulait apporter les changements et la modernisation refusés par les anciens dirigeants. Le nouveau sultan dotait l’empire d’une nouvelle constitution et d’une devise similaire à celle de la France. Les nouveaux dirigeants ont alors laissé entrevoir qu’ils laisseraient plus de libertés aux minorités de l’empire en instaurant une nouvelle société dont les bases seraient laïques. Les Jeunes Turcs ont plutôt misé sur un nationalisme de plus en plus fort. L’Empire ottoman évoluait et se dirigeait vers l’Asie, en prenant ses distances face à l’Europe. Une nouvelle idéologie naissait, le touranisme, qui visait l’union de tous les peuples de langue turque. C’est ainsi qu’est née la volonté de créer une nation turque racialement homogène. Cette volonté a suscité de nouvelles attaques sur le peuple arménien, causant 20 000 à 30 000 morts en Asie Mineure. Dans tout l’empire, les Jeunes Turcs ont mis en application des politiques nationalistes discriminatoires : boycottage des commerces tenus par des Grecs, des Juifs ou des Arméniens et réécriture de l’Histoire en diminuant la place et l’influence de l’époque ottomane. Le 8 février 1914, la Russie envoyait une commission internationale qui devait s’assurer que les relations entre les différentes populations de l’Empire ottoman étaient bonnes. Les Turcs se sont sentis humiliés par une telle démarche. Le 1er novembre 1914, l’Empire ottoman déclarait la guerre et s’alliait aux empires germanique et austro-hongrois. Le 29 décembre 1914, l’armée turque perdait en Russie alors qu’elle tentait de rallier les Arméniens russes à sa cause. Par la suite, l’Empire ottoman a été envahi, causant la perte de 100 000 hommes et provoquant la retraite. La fuite a intensifié les attaques contre les Arméniens, attaqués dans toutes les régions traversées par l’armée en fuite. Ces attaques violentes ont fait en sorte que les Arméniens de la Turquie se sont alliés aux Russes. Le 7 avril 1915, les Arméniens se soulevaient et proclamaient leur nouveau gouvernement arménien autonome. Après cette déclaration, les Jeunes Turcs ont mis en branle l’élimination des Arméniens de l’Asie Mineure, région considérée comme le foyer national exclusif des Turcs. Talaat Pacha, ministre de l’Intérieur, a donné l’ordre d’exécuter les Arméniens d’Istanbul. Le 24 avril 1915 marque le début du génocide alors que 600 notables arméniens sont assassinés à Istanbul. Après ce massacre, Talaat Pacha a ensuite ordonné l’assassinat des Arméniens de l’armée, même s’ils avaient amplement prouvé leur fidélité à l’armée turque. Par la suite, l’ordre d’élimination visait tous les Arméniens des sept provinces de l’est de l’empire. Les dirigeants donnaient aussi l’ordre d’employer tous les moyens, criminels ou pas, de ne pas tenir compte du sexe ou de l’âge des Arméniens et de ne pas avoir de scrupules dans l’exécution des ordres. Tous les fonctionnaires qui n’adhéraient pas à l’idée furent destitués. Les premières actions du génocide ont consisté à déporter tous les hommes de moins de vingt ans et de plus de 45 ans. Soumis aux travaux forcés, plusieurs d’entre eux ont été assassinés ou sont morts au travail. Le 27 mai 1915, la Loi provisoire de déportation prévoyait la déportation des survivants et la dépossession des biens des victimes. Cette loi a été appliquée au nom de la sécurité nationale. Un génocide est l’extermination intentionnelle et organisée d’un groupe ethnique, religieux ou social. C’est un crime contre l’humanité tel que défini par le droit international. La déportation concernait également les femmes et les enfants. Parmi les femmes, les plus jeunes et les plus jolies furent vendues comme esclaves ou encore converties de force à l’islam avant d’être mariées à des Turcs. Les déportés furent souvent menés vers des régions désertiques où ils succombaient aux conditions météorologiques. Au total, pendant l’été 1915, les deux tiers de la population arménienne ont disparu. Dès le début du génocide, les dirigeants des pays occidentaux ont entendu parler du sort réservé aux Arméniens. Par contre, le sultan répondait aux accusations de génocide en affirmant que les déplacements de population étaient uniquement effectués au nom des opérations militaires. Allié à l’Empire ottoman, le gouvernement allemand censurait les informations sur le génocide. D’ailleurs, après la guerre, les responsables du génocide se sont réfugiés en Allemagne, dont Talaat Pacha qui fut assassiné à Berlin. Le 10 août 1920, le Traité de Sèvres marquait l’entente entre les pays occidentaux et l’Empire ottoman par rapport au jugement des responsables. Ce procès n’a jamais eu lieu puisqu’un général turc a proclamé l’amnistie générale en 1923. Le génocide arménien a été pratiquement oublié par les pays occidentaux jusqu’en 1980, période à laquelle de nouvelles recherches et de nouveaux témoignages ont été faits. Depuis, la Turquie n’a jamais reconnu le rôle que le gouvernement a joué dans le génocide. Le pays reconnaît les morts et les déportations, mais ne reconnaît pas la nature génocidaire de ces évènements.
La réciproque de la fonction valeur absolue
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Voici deux méthodes pour trouver la réciproque d'une fonction valeur absolue: Pour trouver la réciproque dune fonction valeur absolue par la méthode graphique, il nous suffit de tracer la droite d'équation |y = x|, puis d'effectuer une symétrie par rapport à cet axe. Le graphique ainsi trouvé est la réciproque de notre fonction valeur absolue. Pour trouver la réciproque de façon algébrique, il nous faut changer |x| pour le |y| et le |y| pour le |x|. Ensuite, on isole la variable dépendante |y| afin d'obtenir la fonction réciproque que l'on cherche. Lorsqu'on élimine une valeur absolue dune équation, il faut appliquer la définition : Notre réciproque est représentée ici par deux droites. Ces deux variations partielles forment les deux branches de notre réciproque. Le point de rencontre de ces deux droites sera le sommet de cette réciproque. Pour trouver le sommet, c'est-à-dire le point de rencontre des deux droites, il suffit de résoudre ce système d'équations linéaires. Par la méthode de comparaison, nous obtenons: Par remplacement dans la première équation, on obtient: Les coordonnées du sommet sont donc (2,8). Puisque le paramètre |a| de notre valeur absolue est positif, le graphique de notre fonction valeur absolue est ouvert vers le haut. Nous pouvons donc déduire que le graphique de la réciproque de notre fonction valeur absolue sera ouvert vers la droite. Si le paramètre |a| de notre valeur absolue est négatif, le graphique de notre fonction valeur absolue est ouvert vers le bas. Nous pouvons donc déduire que le graphique de la réciproque de cette fonction valeur absolue sera ouvert vers la gauche. Ainsi, la réciproque de notre fonction est constituée de deux demi-droites et elle est définie algébriquement de la façon suivante: On peut observer le tout sur le graphique suivant :
Les politiques culturelles et environnementales
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La mondialisation et les accords économiques ont mené les États à intensifier leurs échanges de biens et services entre eux. Le monde est maintenant ouvert, ce qui signifie que les produits américains, européens, asiatiques, africains et océaniens sont offerts à la grandeur du globe. Il n’y a pas que les produits physiques (que l’on peut toucher) qui peuvent être échangés, mais aussi les produits culturels, comme les livres, les émissions de télévision, les films et la musique. Avec des services comme Netflix et Spotify, la population mondiale peut regarder des films internationaux et écouter des chansons de ses artistes préférés, peu importe leur origine. Certains États ont cependant peur d’une uniformisation planétaire de la culture. En effet, plusieurs des produits les plus lus, regardés et écoutés à travers le monde proviennent des États-Unis. La Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles a été adoptée par une centaine d’États afin de contrer cette uniformisation culturelle. Cette convention menée par l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a comme principal objectif de valoriser la diversité culturelle. Dans le contexte de la mondialisation, on entend par diversité culturelle les différentes cultures (valeurs, langues, religions, etc.) qui peuvent coexister dans une même société et dans le monde. La Convention de l’UNESCO a été spécialement mise sur pied pour protéger et promouvoir la diversité culturelle. C’est pour cette raison que tous les États signataires de la Convention ont le droit de conserver, d’adopter et de mettre en œuvre les politiques jugées appropriées pour protéger et promouvoir la diversité culturelle sur leur territoire. De cette manière, les biens et les services culturels ne sont pas automatiquement inclus dans les accords de libre-échange. Normalement, lorsque des États intègrent des accords de libre-échange, les gouvernements des pays signataires ne peuvent donner d’aide financière à leurs industries. Avec cette disposition de la convention, l’industrie culturelle des pays peut obtenir des subventions. Cette aide financière permet, partout à travers le monde, de soutenir et de favoriser la culture locale. Au Canada, il existe une quarantaine de programmes de financement touchant à de multiples facettes de la culture canadienne, allant du cinéma à la littérature en passant par les musées. La mondialisation élargit les enjeux. Par exemple, si une crise économique éclate dans un pays, tôt ou tard, les économies de plusieurs États, voire du monde entier seront affectées. Un problème dans un pays peut donc se déplacer hors de ses frontières et toucher d’autres pays. Les problèmes environnementaux en sont un bon exemple. L’environnement est un enjeu planétaire très actuel. En septembre 2019, 6 millions de personnes réparties dans plus de 150 pays ont pris part à la marche pour le climat. Cette mobilisation de la population mondiale témoigne bel et bien de la portée internationale de cet enjeu. Les problèmes environnementaux tels la pollution de l’air et des cours d’eau, le réchauffement climatique et la dégradation de la biodiversité (différentes formes de vie) demandent une recherche de solutions durables. Les solutions doivent être réalistes et durer dans le temps. Ce n’est pas une tâche facile. C’est pourquoi les États se réunissent et adoptent des mesures communes afin de gérer les problèmes environnementaux. En 1972, l’Organisation des Nations unies crée le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Le PNUE est devenu la principale autorité mondiale en matière d’environnement. Ce programme a permis la création de plusieurs conventions environnementales telles que la Convention de Bâle et le Protocole de Montréal . En 1994, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est entrée en vigueur. Elle a pour objectif de prévenir les activités humaines « dangereuses » pour le système climatique. Chaque année, depuis 1995, les 197 États prennent part à la Conférence des parties (COP) où les enjeux environnementaux du moment font l’objet de discussions. À certaines COP, les États en viennent à l’adoption d’accords environnementaux. Le Protocole de Kyoto à la COP 3 et l’Accord de Paris à la COP 21 en sont de bons exemples. Ces accords adoptés par la quasi-totalité des États du monde confirment leur volonté commune de gérer les problèmes environnementaux de façon durable. Quelques accords environnementaux internationaux Accord Date d’adoption Objectif Nombre d’États Convention de Vienne 1985 Protéger la couche d’ozone. 197 États et l’Union européenne Protocole de Montréal 1987 Éliminer progressivement les substances qui dégradent la couche d’ozone. 196 États Convention de Bâle 1989 Réduire la production de déchets dangereux et contrôler leur transport et leur élimination. 172 États Protocole de Kyoto 1997 Réduire et limiter la production de gaz à effet de serre (GES). 192 États Accord de Paris 2015 Accélérer et intensifier les actions et les investissements pour parvenir à réduire les émissions de carbone et de GES. 183 États
Le mythe
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1. Un mythe est un récit qui propose une explication teintée de merveilleux à certains aspects fondamentaux du monde et de la société. Le mythe a d'abord fait son apparition dans la tradition orale. 2. Le mythe comble une lacune dans l'explication des choses de la vie. Puisque l'être humain ne comprend pas toutes les origines de son existence, il a inventé des histoires qui répondent, en partie, à ses questions. 3. L'étude des mythes est appelée mythologie. Le mythe raconte une histoire sacrée. Il relate non seulement l'origine du monde, des animaux, des plantes et des humains, mais aussi tous les évènements primordiaux à la suite desquels l'humain est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est-à-dire un être mortel, sexué, organisé en société, obligé de travailler pour vivre, vivant selon certaines règles, etc. Le mythe se déroule dans un temps lointain, un temps hors de l'histoire, un âge d'or, un temps rêvé, un moment difficile à placer sur une ligne du temps. En contrepartie, la réalité qu'il tente de mettre en lumière est concrète et véritable. Ce sont les éléments qui présentent les bases de cette réalité qui sont fabuleux, de l'ordre de l'impossible. En plus de considérer l'existence d'autres mondes, un mythe implique souvent plusieurs personnages merveilleux. 1. des dieux 2. des animaux savants 3. des hommes bêtes 4. des anges 5. des démons Les mythes peuvent porter sur la création du monde, les phénomènes naturels, le statut de l'être humain, le rapport de l'humain avec le divin, le rapport de l'humain avec la nature, l'origine d'une société, le rapport d'une société avec les autres sociétés, etc. Le mythe tente d'expliquer l'une de ces réalités du monde en stimulant l'imaginaire. On peut dire qu'il répond à de grandes questions de natures diverses. 1. Comment le monde a-t-il été créé? 2. Comment l'humain a-t-il été créé? 3. Comment Rome a-t-elle été fondée? 4. Comment l'humain a-t-il fait la découverte du feu? Plusieurs récits connus sont des mythes. 1. La Genèse, le Déluge, David contre Goliath et plusieurs autres récits de l'Ancien Testament 2. L'Odyssée et L'Iliade d'Homère 3. Le mythe d'Atlantide, la cité engloutie Plusieurs éléments participent de façon récurrente à la création d'un mythe. 1. la lune, le soleil 2. l'eau 3. le feu 4. le territoire sacré 5. le vent 6. la terre L'histoire de la création a stimulé l'intérêt de plusieurs cultures à travers le monde. Chacun des récits portant sur la création fournit une explication étonnante du début des temps et des êtres vivants. Les Aïnous (ancien peuple aborigène du Japon) avaient leur propre récit pour expliquer la création du monde. Au commencement, la terre était un marécage informe, au-dessus duquel s'étendaient six ciels, et en dessous six mondes. Un jour, le Créateur, Kamui, chargea une bergeronnette de créer le monde. L'oiseau, ne sachant comment s'y prendre, battit la mer de sa queue (comme il le fait encore aujourd'hui) et, lentement, la terre commença à émerger. Les animaux (qui vivaient dans le ciel), voyant comme le monde était beau, demandèrent au Créateur de leur permettre de s'y installer. Kamui approuva et créa les Aïnous, un peuple dont le corps était fait de terre, de mouron et de saule. Puis, il envoya le divin Aionia, qui fut chargé d'apprendre aux Aïnous à chasser et à préparer leur nourriture. Quand Aionia regagna le ciel, les autres dieux se plaignirent qu'il sentait l'homme, et il dut se débarrasser de ses vêtements. Ses chaussons, qu'il jeta sur terre, furent les premiers écureuils. Le mythe grec est un récit fabuleux transmis par les Grecs dans la Grèce antique afin d'éclairer une réalité propre à leur civilisation. Il existe plusieurs mythes de la création chez les Grecs. 1. Euronyme, déesse de toutes choses, sépara la terre du ciel et pondit un œuf cosmique. De son éclosion naquirent les planètes, la Terre et toutes les créatures. 2. Éros, né de l'œuf originel, est le premier des dieux et met l'univers en marche. 3. Avant, tout n'était que chaos. Gaïa, la Mère universelle, à la demande d'Éros, créa Ouranos, le Ciel, et s'unit à lui pour donner naissance aux premiers immortels, ancêtres des dieux de l'Olympe. Les protagonistes des mythes grecs sont des dieux à vocation définie, des divinités, des héros issus de l'union entre dieux et mortels, des monstres et des humains légendaires. Présents dans plusieurs récits, ces personnages participent à l'élaboration d'une énorme fresque narrative complexe, mais cohérente. 1. Zeus est le maitre suprême de la Terre et du ciel. 2. Poséidon est le dieu de la mer. 3. Hadès, frère de Zeus, est le dieu des enfers. 4. Athéna est la déesse de la guerre et de la sagesse. 5. Vénus est la déesse de l'amour. 6. Prométhée est un mortel qui rapporte le feu aux hommes. 7. Pandore est la première des mortelles. Plusieurs mythes très connus encore aujourd'hui proviennent de la mythologie grecque. 1. La boite de Pandore En rentrant du Caucase, Jupiter prit une grande décision. Il demanda à son fils Vulcain de modeler une femme, la première femme. Car la Terre n'était encore peuplée que d'hommes. Lorsque la femme fut prête, chaque dieu lui offrit un présent : une robe blanche, un voile brodé, une couronne d'or. Elle était magnifique. Jupiter l'appela Pandore, c'est-à-dire cadeau de tous, et il l'envoya sur la Terre. C'est là qu'Épiméthée, le frère de Prométhée, l'aperçut. Ébloui, il l'emmena chez lui, où elle passa la nuit. Le lendemain matin, Épiméthée sortit. Pandore resta seule à la maison. Comme elle était curieuse, elle fouilla la demeure. Dans une armoire, elle trouva une boite fermée qu'elle ouvrit. Hélas, c'était la boite dans laquelle Prométhée avait caché les souffrances de l'homme. Comme un ouragan, la maladie, la vieillesse, la colère, la jalousie et bien d'autres horreurs s'échappèrent et se répandirent sur la Terre. Lorsque Épiméthée rentra chez lui, il aperçut la boite ouverte. Il regarda à l'intérieur et vit qu'elle était vide. Ou presque : il restait l'espoir, que Prométhée avait eu la bonne idée de glisser tout au fond. Grâce à ce formidable contrepoison au malheur, les hommes pourraient continuer à vivre. 2. Le cheval de Troie Tous les seigneurs de Grèce s'unirent pour aider Ménélas, roi de Sparte, à retrouver sa belle épouse, Hélène. Ils armèrent mille-deux-cents navires et cinglèrent vers Troie, la riche cité d'Asie Mineure. Dix ans plus tard, la guerre durait encore. Les meilleurs soldats étaient morts au combat, mais Troie résistait toujours. C'est alors qu'Ulysse, le roi d'une ile grecque nommée Ithaque, eut une idée géniale. Sur la plage, il fit construire un immense cheval de bois au ventre creux. La nuit venue, cent guerriers grecs parmi les plus vaillants s'y glissèrent. Le reste de l'armée partit en bateau se cacher derrière l'ile la plus proche. Au matin, les Troyens, stupéfaits, découvrirent le camp grec déserté. Pour la première fois depuis dix ans, ils sortirent de leur ville. Ils se précipitèrent sur la plage et aperçurent le grand cheval de bois. « Belle prise de guerre », songea Priam, le roi de Troie, et il ordonna que l'on tire l'animal dans la ville. Le lendemain, à l'aube, cent soldats grecs armés surgirent un à un des entrailles de la bête. Ils coururent ouvrir les portes de la ville au reste de leurs troupes. L'armée se répandit alors dans la ville endormie et rapidement la mit à sac. Quand le jour se leva, Troie n'était plus que ruines et cendres. La mythologie grecque a une portée universelle et permet d'éclairer plusieurs analyses sur le comportement humain.
Le budget, l’épargne et le crédit
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Dans la fiche « Le budget personnel », tu apprendras à différencier des types de dépenses (fixes, variables, compressibles, incompressibles) et des types de revenus afin de les intégrer dans un budget. Tu trouveras aussi des pistes de solution pour rééquilibrer ton budget, un outil qui te sera grandement utile pour t’aider à réaliser tes rêves. La fiche portant sur l’épargne personnelle te donnera des informations pertinentes sur les différents outils d’épargne (CPG, obligations, actions, etc.), les types de placement (CELI, REER, REEE, etc.) et les intérêts (taux, intérêt simple, intérêt composé). Tu auras tout ce qu’il te faut pour accomplir des projets personnels ou professionnels, ou encore pour te mettre à l’abri des futurs imprévus. Le crédit est très alléchant quand on sait qu’en l’utilisant, on peut se procurer un bien sur-le-champ. Cependant, le crédit est aussi une somme que l’on doit rembourser. Il peut donc facilement mener au surendettement. Par contre, un bon dossier de crédit permet d’emprunter pour s’acheter une maison ou une voiture, par exemple. La fiche « Le crédit à la consommation » te donnera des renseignements utiles sur le dossier de crédit, mais aussi sur les risques et bénéfices concernant le recours à divers contrats de crédit (carte de crédit, marge de crédit, prêt personnel, etc.).
Le Caire: territoire urbain
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Le Caire est situé en Égypte, sur les rives du fleuve le Nil, près de la mer Méditerranée. Cet emplacement géographique permet à la ville de communiquer par voie maritime avec le sud du pays par le Nil et avec le nord de l'Afrique et le sud de l'Europe par la Méditerranée. Le territoire urbain du Caire englobe actuellement 3 grandes villes, 6 petites et moyennes villes ainsi que 162 villages. Le Caire est une ville au passé historique important. Il reste de son histoire des traces encore visibles aujourd'hui, dont les remparts qui devaient autrefois protéger la population des invasions ennemies. Considérée bien souvent comme l'emblème du Caire, cette citadelle domine la ville et a été construite entre 1176 et 1183 sous Saladin, le sultan de l'époque. La Citadelle a été renforcée et agrandie après la mort de Saladin. Elle englobe derrière ses murs plusieurs pavillons et bâtiments, qui servent aujourd'hui de mosquées ou de musées. De la Citadelle, on peut voir Le Caire et toute la région. Fondée en 970, cette mosquée est la plus vieille du Caire. Elle est composée de différents styles architecturaux, sur plusieurs époques. La mosquée Al-Azhar offre au regard des visiteurs des merveilles à découvrir : immenses et nombreuses colonnes de marbre, niches et mosaïques. En plus d'être une mosquée, ce bâtiment est également la deuxième plus vieille université au monde. Dès l'an 988, on y enseigne de nouvelles matières telles que l'astrologie, la chimie et la philosophie. De nos jours, et cela depuis le 16e siècle, elle est le plus important centre intellectuel musulman. On y enseigne surtout des valeurs religieuses et conservatrices. Le quartier du Vieux Caire est le plus ancien quartier de la ville et s'est bâti autour de la forteresse de Babylone. Certaines des églises qu'on y trouve datent du 7e siècle. Il s'agit de l'un des attraits majeurs du Caire Malgré la présence de nombreux éléments historiques et antiques dans la ville, Le Caire est formé également de constructions modernes permettant d'accueillir un bassin de population très élevé (environ 15 millions d'habitants). Par contre, la métropole présente d'importants écarts de distribution de la richesse entre les classes nanties et les classes pauvres. Certains quartiers d'affaires côtoient des bidonvilles. La civilisation égyptienne a été l’une des premières de l’Histoire. Elle a laissé des traces de sa gloire, encore visibles de nos jours. Parmi les splendeurs qui ont survécu aux siècles et aux millénaires : la Cité des Morts, les pyramides de Gizeh et le Sphinx. Ces constructions attirent de nombreux touristes, non seulement au Caire, mais aussi dans divers coins de l’Égypte. Comme toutes les métropoles, Le Caire fait face à des défis de gestion considérables pour rendre la vie plus agréable à ceux qui y habitent et qui y travaillent. Le problème est que les infrastructures actuelles du Caire permettraient normalement de répondre aux besoins d’une ville de 6 millions d’habitants. Toutefois, l’agglomération du Caire en compte plus de 15 millions. Les déplacements dans la ville posent le plus gros des problèmes : les gens dépendent du transport en commun, qui ne répond pas à la demande. Pour permettre des déplacements plus aisés, Le Caire vient de se doter d'un système de métro. La collecte des déchets au Caire dépend d’un système de collecte par camion, mais également des chiffonniers. Ces derniers recueillent les déchets, les trient, les réparent, les réutilisent ou les revendent. Ils gèrent également les déchets organiques en les donnant à manger aux animaux qu’ils élèvent. Depuis plusieurs années, de nombreux dépotoirs se sont formés autour de la ville. Ces sites deviennent des lieux de ressources pour les plus pauvres : les enfants viennent y prendre des babioles à revendre et les bergères vont y nourrir leurs chèvres. Malheureusement, ces sites ne sont pas du tout sécuritaires et de nombreuses personnes y développent des maladies ou s’y blessent. Le Caire est le centre économique du pays, les emplois y sont meilleurs et plus nombreux. La ville attire donc de nouveaux habitants chaque année. Par contre, l’offre de logements ne suffit pas à cette demande. Il manquerait environ un million de logements pour héberger tous les citadins. Les personnes qui se retrouvent sans toit remédient à la situation en s’installant dans les bidonvilles. Les écarts entre les riches et les pauvres paraissent non seulement dans les quartiers, mais aussi dans les maisons. Seulement 75 % des maisons du Caire sont reliées au réseau d’eau potable de la ville. L’approvisionnement en eau au Caire dépend d’un système instable et peu fonctionnel. Dans les quartiers qui ne sont pas branchés sur le réseau d’aqueducs, les commerçants vendent l’eau à des prix exorbitants. Le problème est tout aussi grave en ce qui concerne l’assainissement des eaux : égouts insuffisants, réseau malpropre, bris fréquents. Un nouveau réseau serait actuellement en construction pour pallier à tous ces problèmes. Les problèmes de santé sont directement liés aux problèmes de pauvreté, de manque de logements, de présence de bidonvilles, de collecte de déchets plus ou moins efficace et du réseau d'aqueducs qui se détériore. On trouve ainsi beaucoup de cas de maladies infectieuses et de cancers au Caire.
La couche d'ozone
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La couche d'ozone Le smog L'épaisseur de la couche d'ozone La décomposition de l'ozone par les CFC La couche d'ozone désigne la partie de l'atmosphère qui contient une concentration élevée de molécules d'ozone |\left(O_{3}\right)| et qui absorbe une partie des rayons ultraviolets émis par le Soleil. Il existe deux types d'ozone : L'ozone stratosphérique forme une couche protectrice située dans la stratosphère et absorbe les rayons ultraviolets (UV) qui peuvent être nocifs pour la santé humaine. L'ozone troposphérique forme une couche située dans la troposphère et participe à l'effet de serre (GES) renforcé en permettant de conserver les gaz à effet de serre sur la surface de la Terre. Cet ozone est également un constituant du smog. Sans l'ozone stratosphérique, la vie sur la surface de la Terre serait impossible à long terme. En fait, la vie pourrait être possible seulement dans les océans, à une profondeur où les UV ne se rendent pas puisque ceux-ci ne pénètrent qu'en surface des eaux. À l'inverse, l'ozone qu'on trouve dans la troposphère entre dans nos poumons et nuit à notre santé. Cet ozone est formé lorsque les rayons solaires réagissent avec les molécules d'oxyde d'azote |NO_{x}| issues des gaz d'échappement des voitures ou des usines. L'ozone troposphérique se combine à d'autres polluants atmosphériques comme le dioxyde d'azote |NO_{2}| et le dioxyde de soufre |SO_{2}| pour former le smog. Le smog est le brouillard de pollution qui résulte de l’inversion de température. Le mot smog est un mot-valise formé à l'aide des mots anglais smoke (fumée) et fog (brouillard). Lorsqu’un tel phénomène se produit, l’air des villes industrielles peut alors devenir irrespirable. Il en résulte des conséquences pouvant être parfois nocives pour la santé des vivants. Il est également fréquent de constater une augmentation des difficultés respiratoires chez certaines personnes à risque (personnes âgées, personnes souffrant d’emphysème ou d’asthme, etc.). On observe également une irritation des yeux dans certains cas. L'ozone troposphérique est l'un des constituants du smog et il participe à l'effet de serre renforcé. Ce type d'effet de serre se produit lorsqu'il y a une augmentation importante de la concentration des GES dans l'atmosphère. L’ozone atmosphérique n’est pas réparti uniformément autour de la Terre. Puisque c’est à l’équateur que les rayons du soleil sont plus directs et plus intenses, cet ozone est surtout produit à cet endroit. Toutefois, les vents forts de la stratosphère transportent cet ozone vers les pôles. On trouve donc une couche d’ozone plus épaisse aux latitudes moyennes et hautes, alors qu’elle est plus mince sous les tropiques. Toutefois, l'épaisseur de la couche d'ozone a considérablement diminué à certains endroits sous l'effet des chlorofluorocarbures (CFC). Voici des exemples de produits dans lesquels on trouve des CFC : Aérosols Peintures, déodorants, insecticides, mousse à raser, crème fouettée Mousses isolantes Mousses utilisées dans les constructions d’habitations et de commerces Réfrigérants Air climatisé (dans les commerces, les maisons, les voitures), réfrigérateurs, congélateurs Agents nettoyants Dissolvants pour la graisse Ces CFC sont responsables de la destruction des molécules d'ozone dans la stratosphère. En 1987, 190 pays ont signé le Protocole de Montréal dans lequel ils s'engageaient à réduire leur production de CFC. La couche d'ozone est présentement en train de se rétablir. En effet, les épisodes d'appauvrissement de la quantité d'ozone se produisent de moins en moins fréquemment. Ainsi, on estime que la couche d'ozone retrouvera son état normal entre 2055 et 2065. Dans la stratosphère, les CFC se décomposent sous l'action des rayons ultraviolets pour produire des atomes de chlore. Ces atomes réagiront ensuite avec l'ozone pour la décomposer. Les étapes sont les suivantes : Le rayonnement UV décompose la molécule de CFC. Un atome de chlore s'échappe. L'atome de chlore rencontre une molécule d'ozone. L'atome de chlore saisit un des atomes de l'ozone, ce qui produit du monoxyde de chlore et du dioxygène. Le monoxyde de chlore rencontre un atome d'oxygène. Le résultat de cette rencontre est le dioxygène. L'atome de chlore pourrait alors interagir avec une autre molécule d'ozone.
Two or More Syllable Words - Formation of Continuous Tenses
english
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They are electing their first president. She is always skateboarding. The cupcakes are disappearing faster than I thought they would. I am complimenting her on her swimming skills. The soldiers are surrendering. We are volunteering at the children's hospital.
La reproduction chez les végétaux
science
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La reproduction asexuée a lieu lorsqu'un individu arrive à produire une copie identique de lui-même. Tous les descendants portent alors le nom de clone. Ce type de reproduction ne nécessite aucunement la présence de parties mâles et femelles. Ce type de reproduction se manifeste autant chez les végétaux que chez certaines espèces d'animaux. Les modes de reproduction asexuée chez les végétaux sont nombreux, mais ils reposent sur deux concepts: la formation d'organes spécialisés et la fragmentation de l'organisme. Parmi ceux-ci, on compte le marcottage, le bouturage, le greffage et la séparation du rhizome. Mode de reproduction asexuée chez les végétaux Description Marcottage Technique qui consiste à augmenter la densité de certains arbustes. Il s’agit de maintenir près du sol les branches basses d’arbustes. En étant ainsi près du sol, ces branches produisent des racines, formant ainsi de nouveaux arbustes. Bouturage Technique consistant à placer dans l’eau une ou plusieurs tiges d’un plant, les forçant ainsi à former des racines adventives. Ces tiges sont coupées au niveau des nœuds de la plante. Les tiges, accompagnées de leurs nouvelles racines, pourront ensuite être plantées afin de former de nouveaux plants. Cette technique est fréquente et simple d’utilisation pour multiplier des plantes telles que le géranium ou le Coléus. Greffage Technique qui consiste à associer une variété végétale à une autre. Les variétés appartiennent toutefois à une même famille ou un même genre. On prélève une jeune branche saine que l’on soude à un plant mère qui est également jeune et en bonne santé. Une fois que le greffon sera bien fixé au plant mère, l’ensemble se comportera comme un seul individu dont une partie possède les caractéristiques du greffon et l’autre partie, celles du plant mère. Source Séparation du rhizome Le rhizome est l'une des structures spécialisées d’un plant végétal. Il s'agit d’une tige souterraine qui se ramifie avec le temps. Aux extrémités de ce rhizome pousse de jeunes plants. La séparation du rhizome est une technique qui consiste à séparer à l’aide d’un couteau stérilisé ces jeunes plants du pied mère. Une fois que le jeune plant et une partie du rhizome sont sortis de terre, il suffit de les planter ailleurs. Source Quand la naissance d’un ou de plusieurs individus se produit suite à la rencontre de deux types de cellules, mâles et femelles, on parle alors de reproduction sexuée. Les rejetons ressemblent beaucoup aux parents, mais ils n'en sont pas des copies identiques. La reproduction sexuée se manifeste autant chez les végétaux que chez les animaux. Ce type de reproduction a l’avantage de varier les bagages génétiques, amenant ainsi le brassage des gènes et la différenciation des individus, ce qui aurait pour effet de contribuer à la sélection naturelle des individus par laquelle seuls les plus forts survivent. C'est l'une des raisons qui expliquent que c'est le mode de reproduction le plus répandu sur la planète. Alors que les mousses et les fougères se reproduisent à l’aide de spores, les conifères se reproduisent à l'aide de cônes et les plantes à fleurs se reproduisent à l’aide de leurs fleurs. Le cycle de reproduction des plantes à fleurs se déroule en 5 étapes : Le fruit est la structure qui contient les graines et qui les protège. Lorsque le fruit est séparé de l'individu mature, il peut lui arriver une multitude de chose. Il peut rester à l'endroit où il est tombé et lorsqu'il se détériore, il libère les graines. Il peut aussi être déplacé, par le vent, l'eau, l'humain ou un animal qui l'aurait mangé par exemple. Ainsi, les graines peuvent être dispersées. Chacune des graines contient une réserve nutritive et un embryon. Lorsque les conditions sont favorables (température, lumière, humidité, etc.), l'embryon se développe et la germination débute. La graine est protégée par une enveloppe nommée tégument. À l'intérieur de celui-ci on retrouve les réserves nutritives utilisée lors de la croissance de la plantule (1 ou 2 cotylédons) ainsi que l'embryon lui-même. Celui-ci peut être divisé en trois parties: La gemmule qui deviendra les feuilles. La tigelle qui deviendra la tige de la plante. La radicule qui deviendra la racine de la plante. Au cours de cette étape, l'embryon contenu dans la graine utilise toutes les réserves nutritives à sa disposition pour devenir finalement une plantule autonome. Celle-ci peut maintenant trouver les éléments nutritifs dont elle a besoin par le biais de ses racines et de ses feuilles. La floraison est le moment où les fleurs se forment et s'épanouissent. Les fleurs contiennent les structures nécessaires à la reproduction, donc à la production de graines. En effet, les étamines et le pistil sont les organes qui, respectivement, produisent les gamètes mâles et femelles. Pour voir l'anatomie d'une fleur, consulte la fiche sur l'anatomie générale des végétaux. La pollinisation est le processus par lequel le pollen de l’organe reproducteur mâle (qui contient les gamètes mâles) est transporté jusqu’à l’organe reproducteur femelle (qui contient les gamètes femelles) afin qu’une fécondation soit possible. La fécondation est l'union d'un gamète mâle et d'un gamète femelle. Les principaux agents pollinisateurs sont le vent et les insectes. Les fleurs attirent les insectes par leurs couleurs, leurs formes, leurs odeurs et aussi par le nectar qu'elles peuvent offrir aux insectes. Une fois que le grain de pollen se retrouve sur le sommet du pistil d'une fleur, appelé stigmate, il forme un tube pollinique qui le mène aux ovules contenus dans l'ovaire de cette fleur. Chaque ovule fécondé par un grain de pollen résulte en une graine. La fructification est la formation d'un fruit à partir d'une fleur. Le fruit est le résultat de la modification de l'ovaire de la fleur. L'ovaire devient ainsi une substance nutritive qui protège les graines. Éventuellement, le fruit tombera au sol ou sera emporté par un animal, les graines seront libérées et le cycle recommencera de nouveau.
Les néologismes (les nouveaux mots)
french
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La langue française évolue sans cesse. On cesse d'utiliser certains mots, mais on en crée aussi de nouveaux pour désigner de nouvelles réalités. On peut également donner un nouveau sens à un mot déjà existant. On appelle néologismes les mots nouvellement créés. On invente des mots pour désigner de nouveaux objets, de nouvelles réalités, de nouvelles idées, etc. C’est pourquoi les linguistes et les responsables du contenu des dictionnaires mettent souvent ces ouvrages à jour. Ils y ajoutent notamment les mots nouveaux du lexique officiel de la langue. Les néologismes sont fréquents dans les domaines techniques et pour les technologies. Notamment, plusieurs nouveaux termes ont été inventés pour rendre compte des inventions associées à la révolution informatique que nous vivons depuis plus d'une trentaine d’années. Internaute Courriel Clavarder Télécopieur Souris (pour ordinateur) Numériseur Pirate informatique Les néologismes peuvent aussi venir remplacer des mots existants jugés désuets ou perçus négativement. On préfère maintenant le terme handicapé au mot infirme. La nouvelle désignation de cette réalité est jugée moins discriminante. Les néologismes ont pour mission de combler toutes les lacunes présentes dans la langue pour désigner des réalités nouvelles. Blitz Café-bistro Coupon-rabais Glissade d'eau Globalisation Voici quelques exemples de formation de néologismes. Télécharger est un mot formé par dérivation. Il est composé du verbe charger et du préfixe télé- qui signifie à distance ou loin. Courriel est un mot-valise formé de courrier et d'électronique comme alternative à e-mail (anglicisme). Bédé est issu de l'acronyme BD (bande dessinée). Hors-jeu est un nom composé employé notamment au hockey. Il est formé de la préposition hors et du nom jeu. Logiciel, baladeur, VTT (véhicule tout terrain) sont des néologismes créés par les commissions ministérielles de terminologie pour éviter l'emploi d'anglicisme. Pourriel est un mot-valise formé de poubelle et de courriel (ou de pourri et de courriel) pour désigner du courrier électronique (souvent publicitaire) non sollicité et envahissant.
De la fraction au nombre décimal et l'inverse
math
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Dans certaines situations, il peut être utile de passer d'une fraction à un nombre décimal ou l'inverse. La fiche suivante traite des méthodes à utiliser pour effectuer ces passages avec succès. Puisqu'une fraction peut être vue comme une division non effectuée, on peut passer à la forme décimale tout simplement en effectuant la division représentée par la fraction. Exprime |\displaystyle \frac{3}{4}| en nombre décimal. 1. Effectuer la division du numérateur de la fraction par le dénominateur. 2. Écrire le résultat de la division. On a donc | \frac{3}{4}=0,75|. Exprime |\displaystyle \frac{2}{25}| en nombre décimal. 1. Effectuer la division du numérateur de la fraction par le dénominateur. 2. Écrire le résultat de la division. On a donc |\displaystyle \frac{2}{25}=0,08|. Certaines fractions ne peuvent pas s'écrire en nombres décimaux. Il est possible d'exprimer un nombre décimal en fraction de la façon suivante. Exprime |0,54| en fraction irréductible. 1.Observer le nombre de chiffres après la virgule du nombre décimal pour déterminer le dénominateur à utiliser. On remarque qu'il y a deux chiffres après la virgule dans |0,54|. On utilisera le nombre |100| comme dénominateur. 2.Écrire une fraction dont le numérateur est le nombre décimal sans la virgule et dont le dénominateur est celui choisi à l'étape 1.||\displaystyle 0,54=\frac{54}{100}|| 3. Simplifier la fraction au besoin.||\displaystyle \frac{54\color{green}{\div 2}}{100\color{green}{\div 2}}=\frac{27}{50}|| Ainsi, |\displaystyle 0,54=\frac{27}{50}|. Exprime |0,333| en fraction irréductible. 1. Observer le nombre de chiffres après la virgule du nombre décimal pour déterminer le dénominateur à utiliser. On remarque qu'il y a trois chiffres après la virgule dans |0,333|. On utilisera le nombre |\small 1000| comme dénominateur. 2. Écrire une fraction dont le numérateur est le nombre décimal sans la virgule et dont le dénominateur est celui choisi à l'étape 1.||\displaystyle 0,333=\frac{333}{1000}|| 3. Simplifier la fraction au besoin. La fraction ne peut pas être plus simplifiée ici. On a donc |\displaystyle 0,333=\frac{333}{1000}|.
L'Alberta: territoire énergétique
geography
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L’Alberta est la plus grande des provinces des Praires canadiennes. Séparée de la Colombie-Britannique par les montagnes Rocheuses, elle se situe à l’ouest de la Saskatchewan. Au nord de la province, ce sont les Territoires du Nord-Ouest. L’Alberta abrite les trois parcs nationaux les plus importants et les plus reconnus au Canada : Banff, Jasper et Waterton. Depuis la colonisation, les nouveaux habitants avaient déjà remarqué la présence de sables goudronneux le long des rivières. Ils voyaient même les Amérindiens utiliser cette substance visqueuse pour solidifier et étanchéifier leurs canots. Vers la fin du 19e siècle, des expéditions géologiques officielles sont lancées. On espère trouver de la richesse dans le sol albertain. On creuse même 24 puits de pétrole, dans l’espoir de trouver une source riche de pétrole pur et liquide. Ce sera en vain; il n’y a pas de gisements pétroliers aussi purs que ce qu’il y a en Arabie Saoudite. Peu de temps après, des entrepreneurs tentent d’utiliser les sables bitumineux et d’en extraire le bitume. Certains réussissent et revendent leur bitume pour la construction des toitures et des routes. Malheureusement, la technologie utilisée est coûteuse et l’entreprise n’est pas très rentable. Au début du 20e siècle, on découvre tout de même quelques gisements de pétrole qui contribuent à l’essor économique des villes. Ce n’est que dans les années 70 que l’industrie pétrolière de l’Alberta connaît une véritable expansion : hausse de salaire, richesse, développement des villes à un rythme infernal, etc. Le tout grâce à une mine de sables bitumineux à ciel ouvert. Malheureusement pour la province, le prix du pétrole à radicalement chuté au cours des années 1980. Le processus d’extraction du pétrole étant plutôt onéreux, les profits sont minimes. Depuis ce temps, les avancées technologiques ont permis d’augmenter l’efficacité de l’exploitation des sables bitumineux. La demande ne cesse d’augmenter par rapport aux produits pétroliers et aux autres sources, exploitées depuis longtemps et pouvant se tarir. C’est pourquoi l’industrie des sables bitumineux a connu une poussée phénoménale au cours des dernières années. Depuis que l’exploitation des sables bitumineux est possible, le Canada est dorénavant considéré comme la deuxième source de pétrole au monde, juste après l’Arabie Saoudite, avant même l’Irak et l’Iran. Située à quelque 1040 mètres d’altitude, cette ville qui fut l’hôte des Jeux olympiques d’hiver de 1988 est l’une des métropoles qui se sont le plus développées lors du boom des années 1970. L’industrie pétrolière y est encore bien présente : plus de 500 sociétés pétrolières ont leur siège social à Calgary. La ville s’est développée en premier lieu autour des années 1920, lorsque les premiers gisements pétroliers ont été exploités. D’ailleurs, dès 1924, Calgary était alimentée en électricité par le gisement de pétrole qui se trouvait tout près. En plus de l’activité pétrolière, il y a aussi une mine de charbon à proximité. De plus, Calgary organise chaque année l’un des plus grands rodéos : le Stampede. Edmonton est la capitale de l’Alberta. Située au nord de la province, elle est la métropole la plus au nord de tout le pays. La ville donne facilement accès au Nord, via les Territoires du Nord-Ouest. Les hivers y sont très rigoureux. Edmonton est la plus grande ville pétrolière du Canada. Depuis 1947, elle n’a cessé de développer ses centres de productions énergétiques (gaz naturel, pétrole, raffineries). C’est aussi à partir de l’Alberta que les exportations de pétrole et de gaz naturel sont distribuées. Le pétrole et les huiles pétrolières voyagent via des oléoducs, un réseau de tuyaux qui transportent le pétrole, jusqu’à Vancouver. Il en va de même pour le gaz naturel qui est transporté par des gazoducs. Outre l’industrie pétrolière, Edmonton abrite le plus gros centre commercial au monde, le West Edmonton Mall, et il y a des sources chaudes au pied des montagnes à proximité de la ville. L'exploitation du pétrole sous forme liquide en Alberta se fait à l'aide d'une tour de forage, aussi appelée un derrick. À l'aide de celle-ci, on creuse un puits jusqu'à la profondeur où se trouve le pétrole. Exploiter les sables bitumineux exige une technique plus complexe que pour les gisements purs de pétrole. De manière générale, les sables bitumineux se trouvent en quantité suffisante sous la terre, l’argile et le sable qui composent le sol des rives de la rivière Athabasca. Il y a deux manières d’aller extraire les sables bitumineux. La première manière nécessite la création d’une mine à ciel ouvert. Pour accéder aux gisements de sable, il faut alors couper les arbres et creuser un immense trou jusqu’à ce qu’on arrive à la même profondeur que les sables bitumineux. La deuxième méthode d’extraction est beaucoup plus coûteuse, mais n’exige pas la construction d’une mine à ciel ouvert. Il faut alors creuser des puits qui se rendent jusqu’au gisement et envoyer de grandes quantités de vapeur d’eau. Cette vapeur va ramollir le bitume, il sera alors possible de l’extraire avec une pompe. Pour l’instant, cette technologie dite in situ ne représente que 12% de l’exploitation des sables bitumineux. Dans un cas comme dans l’autre, un procédé complexe permet de retirer le bitume du sable pour obtenir des barils de pétrole pur. Pour y parvenir, il faut utiliser des barils dans lesquels on fait tourner les sables bitumineux avec de l’eau chaude et de la vapeur. Après cela, le mélange est tamisé et centrifugé. Par la suite, le bitume obtenu subit encore des transformations en étant distillé, chauffé et raffiné. Au bout de ce long processus, on obtient des barils de pétrole. Actuellement, on estime la taille du gisement de sables bitumineux en Alberta à une superficie équivalente à celle de la Californie. Pour rendre l’industrie et la technologie rentables, il faut que la production soit très élevée. Actuellement, un baril revendu environ 30$ va avoir coûté entre 10$ et 13$ à produire. Le territoire utilisé (au départ, ce sont des terres publiques) pour l’exploitation des sables bitumineux est au nord de la province, au cœur de la forêt boréale. Ce territoire est partagé entre les 20 compagnies pétrolières, dont Suncore, la plus grande. La méthode actuellement employée pour extraire et modifier les sables bitumineux inquiète les groupes écologistes pour plusieurs aspects. La production de barils de pétrole a connu un essor spectaculaire : alors que la production annuelle était de 400 000 barils de pétrole en 1994, elle est passée à 1 200 000 en 2002. Les compagnies pétrolières et les gouvernements ont l’intention d’augmenter encore la production annuelle. Bien que ce soit une ressource non renouvelable peu écologique, la production pétrolière liée aux sables bitumineux ne cessera pas de se développer de sitôt. En effet, selon des prédictions, on estime que le sol albertain pourrait servir à produire environ 300 milliards de barils de pétrole. Et ce, même s’il faut utiliser un baril de pétrole pour en produire deux. Pour produire un baril de pétrole, il faut beaucoup plus de sable. En fait, seulement 11,5% du sable bitumineux est du pétrole pur. Cela veut donc dire qu’à partir d’une tonne de sable, seulement 115kg de pétrole pur sera produit. Les camions roulent donc nuit et jour, tout au long de l’année pour extraire et transporter le sable. Avec les sables extraits par ces camions, on serait capable de remplir quotidiennement le Stade olympique de Montréal. Les sables bitumineux peuvent se situer jusqu’à 50 mètres sous le sol. Pour créer la mine à ciel ouvert, on doit donc raser toute la forêt boréale qui couvre le sol. Par la suite, on détruit la surface de terre morte (gravier, sable, argile) pour pouvoir accéder aux sables bitumineux. L’aspect du paysage est désolant : de profondes mines humides là où régnait la forêt boréale avant. Ces mines à ciel ouvert peuvent couvrir un territoire de 20 kilomètres carrés. Toutes les transformations exigées par cette industrie rejettent beaucoup de gaz à effet de serre, dont le méthane, le plus nocif des gaz pour l’atmosphère. Certains de ces gaz augmentent aussi l’acidité des cours d’eau et des rivières. La forêt boréale touchée par l’exploitation des sables bitumineux ne se limite pas qu’à celle qui est entièrement coupée par les compagnies. Les zones forestières côtoyant les mines à ciel ouvert sont touchées par des pluies acides, des feux de forêt plus fréquents et sont plus sensibles aux vents violents et à la sécheresse. Ces conséquences mettent énormément de pression sur les animaux qui voient leurs territoires disparaître. Au niveau planétaire, ces gaz à effet de serre contribuent également au réchauffement de la planète et aux changements climatiques. Malgré la signature du Canada au protocole de Kyoto, l’industrie pétrolière albertaine a continué à se développer faisant ainsi augmenter considérablement la quantité de gaz à effet de serre émis annuellement. Par exemple, à elle seule, la compagnie Suncore émet 600 tonnes de dioxyde de carbone par heure, ce qui lui fait un total annuel de 5 000 000 tonnes. D’ailleurs, on estime que le quart des augmentations des émissions de gaz à effet de serre sont directement causées par l’exploitation des sables bitumineux. Ces chiffres n’incluent même pas les autres gaz à effet de serre comme le méthane. De plus, lors de la coupe des forêts, de nombreuses tourbières sont aussi détruites. Ces tourbières laissent alors s’échapper des quantités considérables de méthane et de gaz carbonique. Ces émissions collatérales ne sont pas non plus prises en compte dans le calcul des émissions totales de gaz à effet de serre. La situation est tout aussi déplorable en ce qui concerne la transformation des sables bitumineux. Tout le processus implique des combustions et des produits chimiques toxiques. La première phase du processus de transformation exige beaucoup d’eau et de vapeur d’eau. Les compagnies pétrolières se servent à même les cours d’eau et les nappes phréatiques à proximité des installations. En fait, l’usine de transformation consomme à elle seule la même quantité d’eau qu’une grande ville. Cette utilisation massive des ressources hydrauliques de la région peut éventuellement assécher le sol et les nappes phréatiques. Au même moment, l’Alberta connaît des épisodes de sécheresse sans précédent. Les compagnies pétrolières utilisent ainsi les réserves d’eau de toute la province. L’approvisionnement en eau pourrait devenir un problème pour les résidents de l’Alberta. De plus, les eaux usées ne sont pas toutes traitées. Certaines quantités d’eau sont trop sales pour être filtrées et retourner dans les cours d’eau. Les compagnies créent alors des étangs d’eau usée qu’ils vont pouvoir réutiliser. Une partie de ces eaux usées est même réutilisée dans la réhabilitation des sols. À certains endroits où l’exploitation est terminée, les compagnies pétrolières réhabilitent les sols, à l’endroit même où la mine à ciel ouvert se trouvait. La première étape consiste à retourner le sable traité (dans lequel tout le pétrole à extraire a été retiré) mélangé à des eaux usées. Les responsables recouvrent alors la mine de ce mélange. Par la suite, ils remettent en place le sol (terre, argile, gravier) et ils réimplantent la biomasse enlevée (arbres, végétation, animaux). Par contre, certains écologistes sont inquiets de cette réhabilitation puisque le sable et l’eau retournée au sol contiennent des métaux lourds, du méthane et des produits chimiques toxiques. Selon les expériences des biologistes, la nature fait son travail et la forêt reprend sa place. On ne sait toutefois pas les impacts à long terme de cette réhabilitation. Pour le moment, seulement 9% de la surface excavée par Suncore est réhabilitée.
La mesure de la solubilité
science
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2,221
La solubilité représente la quantité maximale de soluté que l’on peut dissoudre dans un solvant à une température donnée. Pour déterminer la solubilité, il sera donc important de contrôler la température le plus possible afin que celle-ci demeure constante tout au long de l'expérience. Substance solide Éprouvette Support à éprouvettes Bouchon de caoutchouc Eau distillée Cylindre gradué de 10 ml Thermomètre Balance Nacelle de pesée Spatule Tablier ou sarrau Lunettes de sécurité 1. Mesurer 10 ml d'eau distillée avec le cylindre gradué. 2. Verser l'eau dans l'éprouvette. 3. Mesurer la température de l'eau distillée dans l'éprouvette. 4. À l'aide de la balance, peser la nacelle de pesée contenant la substance solide et noter le résultat. 5. À l'aide d'une spatule, ajouter une petite quantité de la substance solide dans l'éprouvette. 6. Mettre le bouchon sur l'éprouvette et agiter afin de dissoudre le soluté complètement. 7. Si le soluté se dissout complètement, répéter les étapes 7 et 8. Si la dissolution devient de plus en plus lente, ajouter des quantités de plus en plus petites de la substance solide. 8. Si la substance solide ne se dissout plus, vérifier à nouveau la température de la solution. 9. À l'aide de la balance, déterminer la masse de la substance solide restante dans la nacelle de pesée et noter le résultat. 10. Calculer la solubilité de la substance solide. 11. Nettoyer le matériel utilisé. Plusieurs données sont obtenues au cours du laboratoire. Il faut calculer la masse de soluté qui a été dissoute. Puisque la masse de la nacelle et de la substance solide initialement présente dans la nacelle a été mesurée (étape 4), et que la masse de la nacelle et de la substance solide qui n'a pas été dissoute a également été mesurée (étape 9), il est possible de calculer la masse de la substance solide dissoute. La solubilité peut ensuite être calculée. Puisque la solubilité est exprimée en grammes de soluté par 100 mL (g/100 mL), il faut donc convertir nos données de façon à obtenir un taux équivalent. Lorsque tous les calculs ont été effectués, il faut présenter les résultats dans un tableau des résultats. Voici un exemple d'un modèle de tableau pouvant être présenté. Solubilité de la substance solide Substance solide |{T}_{{i}}| ºC |{m}_{{solide(i)}}| g |{m}_{{solide(f)}}| g |{m}_{{solide}}| g |{V}_{{solvant}}| mL |{T}_{{f}}| ºC |\text {Solubilité}| g/100 mL Lorsque la solubilité a été déterminée, il est possible d'identifier la substance solide. En utilisant des outils de référence ou des manuels, une comparaison entre la donnée expérimentale et celles présentes dans divers tableaux peut permettre de déterminer la substance solide. Si la substance solide est déjà connue, il est possible de comparer la valeur obtenue expérimentalement avec la valeur théorique.
Le préfixe
french
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Le préfixe est l’élément que l’on place devant un mot de base pour obtenir un mot dérivé. La présence du préfixe aura un impact sur le sens du mot et non sur la classe à laquelle il appartient. Mots dérivés à partir des préfixes in, im, il, ir, dont le sens est le contraire de incertain impossible illégal irresponsable etc. Liste des préfixes qui s’utilisent toujours avec un trait d’union : Préfixe Exemple 1. ex - employé dans le sens d’antérieurement ex-mari 2. demi demi-heure 3. mi mi-temps 4. semi semi-automatique 5. sous sous-exposé 6. vice vice-président Non devant un nom Non devant un adjectif ou un participe non-violence non-fumeur non-lieu non négligeable non fait non obligatoire contre contre-indiqué contredire extra extra-utérin extraordinaire Préfixes Signification Exemples Préfixes Signification Exemples acantho- épine acanthacées, acanthe lomb- région lombaire lombalgie acou- entendre acoustique, acouphène lum- lumière, partie creuse d’un tube luminaire, luminance, luminisme, lumitype acro-, acrie- extrémité acrobate, acrostiche macro- grand macrocosme actino- rayon actinique, actinomètre mal-, malé-, mau- mauvais malodorant, maléfique ad- vers, ajouté à administré mé-, més- mauvais médisance, mésalliance adén- glande, ganglion lymphatique adénome, adénoïde médull- moelle médullaire aéro- air aéronaute, aéronef, aérophagie, aérostat méga-, mégalo- grand, gros mégalithe, mégalomane agro- champ agronome melo- chant mélodique, mélodrame all-, allo- étranger allopathie, allophone més(o)- milieu mésopotamien ambi- deux, autour, doublement ambidextre, ambivalent meta- après, changement métamorphose, métaphysique amphi- autour, doublement amphithéâtre, amphibie météor(o)- élevé dans les airs météore, météorologie an- sans analphabète, anarchie métr(o)- mesure métrique, métronome ana- de bas en haut, à l'inverse anagramme, anachronisme, anastrophe mi- milieu midi, mi-figue, mi-raisin andro- homme (mâle) androgyne micro- petit microbe, microbiologie anémo- vent anémomètre mis(o)- haine misanthrope, misogyne angio- vaisseau angioplastie mném(o)- mémoire mnémotechnique anté- avant, précédent antérieur, antédiluvien mono- seul monogramme, monolithe anth(o)- fleur, meilleur anthémis, anthologie morpho- forme morphologie anthrac- charbon anthracite multi- nombreux multicolore, multiforme, multiple anthropo- homme (espèce) anthropologie myco- champignon mycologie anti- contre antipathie, antireligieux myél- moelle myélopathie apo- éloignement apogée myo- muscle myocarde apo- hors de, à partir de, loin de apostasie, apostrophe, apothéose myri(a)- dix mille myriade arch- qui commande, au-dessus archevêque mythe- légende mythologie archéo- ancien archéologie nas- nez nasalisation, nasique archi- supériorité, au plus haut degré archiprêtre, archimillionnaire natr- sodium natrémie arithm(o)- nombre arithmétique nécro- mort nécrologie, nécropole artério- artère artériosclérose néo- nouveau néologisme, néophyte arthr(o)- articulation arthrite, arthropodes néphr(o)- rein néphrite astér(o)-, astr(o)- astre, étoile astérisque, astronaute neuro-, névr- nerf neurologie, névrose audi- audition audimat non- négation nonchalant auto- de soi-même autobiographie, autodidacte, automobile noso- maladie nosologie bactéri(o)- bâton bactéricide, bactériologie nuclé- noyau nucléaire bar-, baro pression baromètre ob-, oc-, of-, op- devant, en opposition obnubiler béné-, bien- bien bienfaiteur, bénéfique octa-, octo- huit octaèdre, octogone bi-, bis-, bes- deux fois bipède ocul- oeil occulter biblio- livre bibliographie, bibliothèque odont(o)- dent odontologie bio- vivant biographie, biologie olfact- odorat olfactif blasto- germe blastoderme olig(o)- peu nombreux oligarchie bléphar(o)- paupière blépharite omni- tout omniscient, omnivore brachy- court brachycéphale onco- tumeur oncologie brady- lent bradycardie, bradypsychie oniro- songé oniromancie, onirique brom(o)- puanteur brome, bromure ophtalm(o)- oeil ophtalmologie bronch(o)- gorge, bronche bronche, bronchique orchi- testicule orchidée bryo- mousse bryophile ornitho- oiseau ornithologiste bucc- bouche buccal oro- montagne orographie butyr(o)- beurre butyrique ortho- droit orthographe, orthopédie caco-, cach- mauvais cacographie, cacophonie osm- odeur osmium calc- calcium calcification osté(o)- os ostéite, ostéomyélite calli- beau calligraphie, callipyge ot(o)- oreille oto-rhino-laryngologie cardi(o)- coeur cardiaque, cardiogramme, cardiographie outre- au-delà de outrepasser caryo- noyau cellulaire caryopse ovari- ovaire ovarien, ovarite cata- de haut en bas, complètement cataracte, catastrophe oxy- aigu, acide oxyton, oxygène cata- en bas catacombes pachy- épais pachyderme cén(o)- commun cenobite, cénesthésie paléo- ancien paléographie, paléolithique céno- vide cénotaphe pan-, pant(o)- tout panthéisme, pantographe céphal(o)- tête céphalalgie, céphalopodes par-, per- à travers, achèvement parcourir cérébell- cervelet cérébelleux para- contre, auprès parasite cervic- cou, col cervical path-, patho- maladie, souffrance pathogène, pathologie chalco- cuivre chalcographie péd- enfant pédagogie, pédiatrie cheir-, chir- main chiromancie, chiropratique péni- pauvreté, diminution pénitence, pénitencier chimi- substance chimique chimiothérapie penta- cinq pentagone chloro- vert chlorate, chlorhydrique, chlorophyle per- à travers percolateur, perforer chol(é)- bile cholagogue, cholémie peri- autour périoste, périphrase, périphérique chromat-, chrom(o)- couleur chromatique, chromosome phago- manger phagocyte chron(o)- temps chronique, chronographie, chronologie, chronomètre pharmac(o)- médicament pharmaceutique, pharmacopée chrys(o)- or chrysostome, chrysolithe pharyng(o)- gosier pharyngite cinémat(o)-ciné-, cinét(o)- mouvement cinématographe, cinétique phén(o)- apparaître phénomène circum-, circon- autour circonvenir, circumpolaire, cironférence phil(o)- qui aime philanthrope, philatélie, philosophie cis- en deçà de cisalpin phléb- veine phlébite co-, com-, con-, cor- avec cohabiter phon(o)- voix phonographe col- côlon (gros intestin) colique photo- lumière photographe colp- vagin colpocèle phréno- diaphragme phrénique conch(o)- coquille conchylien, conchyliologie phyllo- feuille phylloxéra contra-, contre- contre, en face de contresens, contradiction phys(io)- nature physiocrate, physique cosm(o)- monde cosmique, cosmogonie, cosmopolite phyt(o)- plante phytophage cox- hanche coxalgie plast- façonné plasticité, plastique crâni- crâne crâniopharyngiome pleur- plèvre (membrane du thorax) pleurodynie cry- froid cryogénique pleur(o)- côté pleurite crypt(o)- caché crypte, cryptogame plouto- richesse ploutocratie cyan-, cyano- bleu cyanure pneum-, pneumat- air, respiration pneumatique cycl(o)- cercle cyclique, cyclone, cyclotourisme pneumo- poumon pneumonie cyst- vessie, poche cystite, cystique pod(o)- pied podomètre cyto- cellule cytologie polio- substance grise poliomyélite dactyl(o)- doigt dactylographie poly- nombreux polyèdre, polygone dé-, des- cessation désunion post- après postdater, postscolaire déca-, déci- dix décamètre, décimètre pré- devant préétabli, préhistoire, préliminaire dém(o)- peuple démocrate, démographie pro- en avant proposer, projeter, prolonger derm(o)-, dermato- peau derme, dermique, dermatologie proct- anus proctologie deut- second deutéron prosop- visage prosopopée di- deux fois diptyque, disyllabe prosta- prostate prostatique dia- à travers, séparé de diagonal, diaphane, diorama prot(o)- premier prototype didact- enseigner didactique proté- protéine, forme changeante protéolyse dis-, dif-, dis- séparation diverger pseud(o)- faux pseudonyme disc- disque intervertébral hernie discale psych(o)- âme psychologue dodéca- douze dodécagone ptéro- aile ptérodactyle dolicho- long dolichocéphale pulm- poumon pulmonaire dors- dos dorsal pyél- bassinet du rein pyélite dory- lance doryphore pyo- pus, suppuration pyogène dynam(o)- force dynamite, dynamomètre pyr(o)- feu pyrotechnie dys- difficulté dyspepsie, dyslexie quadr(i)-, quadru- quatre quadrijumeaux, quadrupède échin(o)- épine, hérisson échinoderme quasi- presque quasi-contrat, quasi-délit électr(o)- ambre jaune électrochoc quinqu- cinq quinquagénaire, quinquennal embryo- foetus embryologie r(e)- de nouveau rouvrir, réargenter en-, em- dans encéphale, endémie, enfermer rachi- colonne vertébrale rachidien endo- en dedans endoderme, endocarde, endocrine radio- rayon radiographie, radiologie entér(o)- entrailles entérite rect- rectum rectoscopie entomo- insecte entomologiste rétro- en retour rétroactif, rétrograder entre-, inter- Entre, réciproquement entreposer, entrecôte rhino- nez rhinocéros éo- aurore éocène rhizo- racine rhizome, rhizopodes epi- sur, au-dessus épiderme, épizootie rhodo- rose rhododendron erg- travail ergonomie rub- rouge rubéole érythr- rouge érythème, érythrine sarco- chair sarcophage eu- agréable, bien, bon euphorie, euphémisme, euphonie saur- lézard sauriens ex- à l’extérieur, hors, qui a cessé d'être expatrié, ex-employé scaph- barque scaphandrier exo- au-dehors exotisme, exonérer schizo- qui fend schizophrénie extra- superlatif, hors de extra-fin, extraordinaire, extra-territorialité séma-, séméio-, sémio- signe sémantique, sémaphore, sémiologie galact(o)- lait galactose, galaxie semi- demi semi-circulaire gam(o)- mariage gamète sidér(o)- fer sidérurgique gastro- ventre gastropodes, gastronome simili- semblable similigravure, simili marbre gé(o)- terre géographie, géologie solén(o)- tuyau solénoïde genu- genou génuflexion somat(o)- corps somatique géront(o)- vieillard gérontocratie sou-, sous-, suc-, suf-, sug-, sup- sous, presque soucoupe gingiv- gencive gingivite spélé(o)- caverne spéléologie gloss(o)- langue glossaire sphéno- coin sphénoïde gluc(o)- doux glucose, glycogène sphér(o)- globe sphérique, sphénoïde glyc(o)-, glycér(o)- doux glycérine spin- épine, moelle épinière spinal granul- granulation granuleux splén- rate splénite graph(o)- écrire graphologie, graphème spondyl- vertèbre spondylite gyn(éco)- femme gynécée, gynécologie stat- stable statique, statistique gyro- cercle gyroscope stéa- graisse stéarine hagi(o)- sacré hagiographie stéré(o)- solide stéréoscope halo- sel halogène stomat(o)- bouche stomatologie hecto- cent hectomètre styl (o)- colonne stylite héli(o)- soleil héliothérapie sub- sous subalterne, subdélégué, subdiviser hémat(o)-, hémo- sang hématose, hémorragie super-, supra- au-dessus superstructure, supranational hémi- demi hémicycle, hémisphère sus- au dessus, plus sus-mentionné hépat(o)- foie hépatique, hépatite sy-, syn-, sym- avec sympathie, synonyme hept(a)- sept heptasyllabe tachy- rapide tachymètre hétéro- autre hétérogène tauto- le même tautologie hexa- six hexagone taxi- taxe taximètre hiér(o)- sacré hiéroglyphe techn(o)- art technique, technologie hipp(o)- cheval hippodrome télé- loin télépathie, téléphone hist(o)- tissu histologie térat- monstre tératologie homéo-, hom(o) semblable homéopathie, homologue tétra- quatre tétragone hor(o)- heure horoscope, horodateur thalasso- mer thalassothérapie hydr(o)- eau, (fluide) hydraulique, hydre, hydrologie, hydrothérapie théo- dieu théocratie, théologie hygro- humide hygromètre, hygroscope thérapeut- qui soigne thérapeutique hyper- plus, au dessus hypermétrope, hypertension, hypertrophie therm(o)- chaleur thermomètre hypn(o)- sommeil hypnose, hypnotisme thorac- thorax thoracique hypo- moins, en dessous hypophyse, hypodermique thromb- coagulation, caillot thrombose hystér(o)- utérus hystérographie top(o)- lieu topographie, toponymie iatr-, -iâtre médecin pédiatre trans- au-delà de, à travers transformer, transhumant icon(o)- image icône, iconoclaste trauma-, traumat- blessure, choc violent traumatisé idé(o)- idée idéogramme, idéologie tré- au-delà trépasser idi(o)- particulier idiome, idiotisme tri- trois tripartite, trisaieul, tricolore in-, im-, il-, ir- entrer, privé de, négation infiltrer, insinuer, illettré, impropre, inexact trich- poil trichogramme inter- entre interallié, interligne typo- caractère typographie, typologie intra- au-dedans intramusculaire ultra- au-delà de ultrason, ultraviolet isch- suppression, arrêt ischémique uni- un uniforme iso- égal isomorphe, isotherme urano- ciel uranographie juxta- auprès de juxtalinéaire, juxtaposer uré- urine urémie kali- potassium kaliémie urétr- urètre urétral kilo- mille kilogramme vas- vaisseau vasomoteur kinés-, kinét- mouvement kinestésie vascul- vaisseau sanguin vasculaire lapar- paroi abdominale laparoscopie vésic- vessie vésicule laryng(o)- gorge laryngologie vi-, vice- suppléance vice-président, vice-amiral leuc-, leuco- blanc leucocyte, leucémie viscér- viscère viscéral lipo- lipide liposuccion xanth- jaune xanthine litho- pierre lithographique xén(o)- étranger xénophobe loco- mettre en mouvement locomotion xér(o)- sec xérophagie log(o)- discours, science logomachie xylo- bois xylophone zoo- animal zoologie
Les dessins et les schémas scientifiques
science
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Le dessin scientifique est la représentation la plus exacte d'un objet. Le schéma scientifique est une figure simplifiée qui représente le fonctionnement d’un objet ou d'un ensemble d’objets. Le dessin scientifique représente une image la plus près de la réalité possible. Il est utilisé pour donner, avec le plus d'exactitude et de précision que l'on puisse avoir, une représentation objective de ce qui est observé. Quant à lui, le schéma représente davantage une volonté de démonstration. Contrairement au dessin, le schéma n'est pas fait à l'échelle. Il permet d'obtenir une idée de la structure d'un objet. Il contient généralement une légende ou des symboles pour en faciliter la compréhension. Le dessin scientifique Le schéma scientifique source Pour réaliser un dessin scientifique, quelques étapes importantes doivent être suivies. Un titre doit être placé au-dessus du dessin. Ce titre doit être significatif afin de donner une idée de ce qui a été observé lors de la création du dessin. Le dessin doit respecter les formes de l'objet observé. De plus, les proportions des éléments formant l'objet doivent être respectées: il faut donc tenir compte de la grandeur des éléments les uns par rapport aux autres afin d'avoir un dessin représentatif de la réalité. Une légende peut être ajoutée au besoin. Elle doit être complète et elle doit utiliser le vocabulaire approprié. Pour identifier les éléments, un trait horizontal doit être tracé à partir de l'élément vers le côté droit du dessin. Les éléments écrits dans la légende doivent être alignés. De plus, la pointe de la flèche doit être placée précisément sur l'élément identifié. Si le dessin représente une observation au microscope, le grossissement doit être indiqué. Le dessin suivant représente une cellule animale telle qu'observée au microscope. Pour réaliser un schéma scientifique ou un schéma technique, il faut suivre quelques règles de base. Un titre doit être placé au-dessus du schéma. Ce titre doit être significatif afin de préciser au lecteur ce que le schéma représente. Le schéma doit représenter de manière simplifiée et efficace les éléments. Il doit être tracé à la règle, de façon propre et de taille raisonnable afin d'en faciliter la lecture. Une légende peut être ajoutée au besoin. Elle doit être complète et elle doit utiliser le vocabulaire approprié. Comme dans un dessin, si on doit identifier les éléments, un trait horizontal doit être tracé à partir de l'élément vers le côté droit du schéma. Les éléments écrits dans la légende doivent être alignés. De plus, la pointe de la flèche doit être placée précisément sur l'élément identifié. Dans un protocole, il peut être utile de faire un schéma du montage. Ceci permet au lecteur de comprendre comment l'expérience s'est déroulée sans avoir à lire plusieurs étapes. On peut aussi utiliser les schémas dans les circuits électriques. Ceci permet de démontrer comment brancher les différents éléments afin d'avoir un circuit électrique fermé.
Les stratégies argumentatives
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La stratégie argumentative est l'ensemble des moyens qu'un auteur ou une autrice utilise pour atteindre un but précis lors de l'écriture d'un texte argumentatif : convaincre son ou sa destinataire de son point de vue, donc de sa thèse. Un texte argumentatif s’organise généralement autour d’une stratégie dominante. Il existe deux stratégies argumentatives principales. La modalisation est la façon dont l'énonciateur ou l'énonciatrice se rend visible à travers ce qu'il ou elle dit, le moyen qui lui permet de montrer l'attitude qu'il ou elle décide d'adopter par rapport au sujet et à son destinataire. L'utilisation d'une ponctuation expressive, de vocabulaire connoté et de figures de style permet de modaliser un texte. Les moyens graphiques permettent de repérer efficacement certains éléments du texte. Ces moyens comprennent la disposition du texte sur la page, les illustrations et les procédés typographiques (le soulignement, les caractères gras, les mots en italique). Les moyens linguistiques se rapportent à l'écriture utilisée dans le texte. Il s'agit de divers types et formes de phrases, de vocabulaire, de marqueurs de relation, etc. Pour valider ta compréhension à propos des stratégies argumentatives de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante.
Les revendications identitaires et l'autonomie politique
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Pendant la lecture de cette fiche, il est important de garder en tête que les tensions et conflits sont complexes et qu’ils ont souvent plusieurs causes. Deux de ces causes sont des revendications identitaires et des revendications pour une plus grande autonomie politique. Une revendication est le fait de réclamer ce qu’un groupe considère comme lui étant dû, ce qu’il est en droit d’avoir. Lorsqu’on parle de revendications identitaires, on parle de revendications qui sont rattachées à l’identité d’un groupe de personnes qui partagent une ou des caractéristiques communes : la langue, la culture, la religion, etc. Ces groupes sont souvent nommés groupes identitaires. Ce sont donc des demandes qui sont faites dans le but d’affirmer ou de protéger l’identité d’un groupe. Ces revendications peuvent être à la source de tensions et conflits surtout lorsque : elles s’opposent à celles d’un autre groupe, ou l’État refuse de prendre en compte les revendications du groupe identitaire. Lorsqu’un groupe est minoritaire dans une majorité, le risque d’assimilation (perte de sa culture au profit d’une autre culture) est toujours présent. La survie d’un groupe identitaire dépend, entre autres, de la transmission de la culture qui est faite de génération en génération par les membres de ce groupe. Cependant, si le groupe veut que sa culture perdure dans le temps, il doit faire valoir ses droits au gouvernement qui dirige l’État dans lequel il se trouve. La revendication de ces droits est souvent faite dans un but de protection. Le groupe veut protéger sa culture, qui est différente de celle qui l’entoure. Plusieurs revendications peuvent être faites pour protéger une caractéristique identitaire comme la langue, l’ethnie, la religion, le territoire, etc. Ce groupe peut revendiquer la possibilité d’étudier dans sa langue, le respect de ses droits, la liberté de pratiquer sa religion, etc. Un francophone vit dans une province anglophone du Canada. Cette province décide d’imposer une loi faisant en sorte que les enfants doivent tous aller à l’école en anglais. Il est possible que le francophone réagisse fortement et revendique le droit que ses enfants puissent aller à l’école dans leur langue d’origine. À long terme, envoyer des enfants francophones dans une école anglophone peut être une menace pour la survie de la minorité francophone de cette province. Au sein d’un pays, habituellement, on trouve plusieurs groupes ethniques, linguistiques ou encore religieux. Vivre en harmonie représente alors un défi. Lorsques des groupes ayant une identité différente cohabitent et qu’ils mettent ces différences de l’avant (au lieu de miser sur leurs ressemblances), cela peut rendre le vivre-ensemble difficile. Cela devient souvent la cause de tensions et même parfois de conflits entre les différents groupes qui cohabitent dans un même État. Les différences linguistiques, religieuses ou ethniques sont parfois des barils de poudre prêts à s’enflammer à la moindre étincelle. Une ethnie désigne un regroupement de personnes qui ont en commun une histoire, une langue, une culture et/ou un mode de vie. Au cours du 20e siècle, plusieurs évènements ont contribué à intensifier le phénomène de cohabitation de peuples aux identités différentes au sein d’un même État. C’est ce qui s’est passé lors du processus de décolonisation, c’est-à-dire lorsque les territoires qui étaient des colonies sont devenus des États indépendants. Cette décolonisation a parfois entrainé des conflits entre les pays colonisés et les métropoles, des conflits entre les nouveaux États indépendants et des conflits à l’intérieur des nouveaux États. Mais pour quelles raisons? Voici quelques éléments importants pour comprendre ce phénomène. Lorsque l’Afrique a été colonisée, il y avait déjà des territoires délimités et habités par des peuples distincts. Toutefois, les pays colonisateurs (métropoles) n’en ont pas tenu compte et ont tracé leurs propres frontières. Ainsi, des membres d’un même peuple ont été séparés dans des pays différents et des peuples rivaux ont été rassemblés dans un même pays. Ces frontières sont restées les mêmes lorsque les colonies sont devenues indépendantes. Résultat : dans plusieurs pays d’Afrique, il y a un climat de tensions très fort qui est propice au déclenchement de conflits armés. En effet, il arrive que certaines personnes profitent de ce climat de tension et de ces rivalités pour déclencher des conflits, ce qui leur permet d’accéder au pouvoir. On peut ici entrevoir la complexité des revendications identitaires comme cause de conflits. Les tensions ethniques sont souvent accompagnées de tensions économiques ou politiques. Tiken Jah Fakoly, auteur-compositeur-interprète reggae né en Côte d’Ivoire, a composé une chanson se nommant Plus rien ne m’étonne. Il y aborde justement ces enjeux en lien avec la colonisation et la décolonisation. La plupart du temps, les revendications identitaires sont faites par des groupes qui sont minoritaires au sein d’un pays où il y a un ou des groupe(s) majoritaire(s). Lorsqu’un groupe considère que son identité n’est pas reconnue à la hauteur de ce qu’elle devrait être, il demande à l’État une plus grande reconnaissance. Si l’État ne prend pas en compte les revendications de ce groupe, il peut arriver, dans certains cas, que ce dernier décide de ne plus obéir à l’État, de ne plus reconnaitre son autorité. Cela mène alors souvent à la revendication d’une plus grande autonomie politique. Voici quelques exemples de revendications identitaires en lien avec la langue, la religion ou l’ethnie d’un groupe : la liberté de pratiquer sa religion (construire les lieux de culte, se sentir en sécurité, pratiquer ses rites, porter ses symboles religieux, etc.), la possibilité d’aller à l’école dans sa langue, le respect de ses droits en tant que groupe minoritaire (discrimination ethnique), etc. Le 12 juin 2020, la Cour suprême du Canada a rendu une décision importante pour les Canadiens francophones vivant en dehors du Québec. Depuis 2010, un groupe de parents, appuyé par le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, poursuit le gouvernement de cette province qu’on accusait d’avoir sous-financé les écoles de langue française. Cela provoque des inégalités entre les écoles anglophones et francophones. Dans ces dernières, il y avait des trajets d’autobus deux fois plus longs, des écoles sans bibliothèque ou sans gymnase, moins de programmes éducatifs offerts, etc. Cela contrevient à la Charte canadienne des droits et libertés. Les parents revendiquent donc pour que leurs enfants reçoivent une éducation du même calibre que les enfants anglophones, permettant ainsi une certaine égalité des chances entre tous les enfants. La Cour suprême a finalement décrété que les enfants francophones minoritaires avaient le droit à une éducation de la même qualité que celle offerte à la majorité linguistique de la province dans laquelle ils se trouvent. Cette décision s’applique à toutes les provinces et tous les territoires du Canada. Il a été mentionné que les revendications identitaires sont majoritairement faites par les groupes identitaires qui sont minoritaires au sein d’un État. Toutefois, il est parfois possible d’observer l’inverse. Ce fut le cas, par exemple, du code de vie d’Hérouxville, une ville située en Mauricie, au Québec. En 2007, le Québec connaissait un débat concernant les accommodements raisonnables envers les minorités, entre autres, religieuses. Dans le but de réaffirmer et de protéger leur identité québécoise, cette ville a écrit et adopté un code de conduite, qui décrit les comportements jugés acceptables ou inacceptables, s’adressant aux immigrants. Ce code de vie était une manière de se dresser contre les accommodements raisonnables et a suscité une controverse à travers tout le Québec. Il est important de distinguer les revendications identitaires de celles demandant une autonomie politique : tous les groupes faisant des revendications identitaires pour protéger et affirmer leur identité ne demandent pas nécessairement une plus grande autonomie politique. Il arrive toutefois que ce soit le cas. Encore une fois, il s’agit souvent d’une revendication faite par des groupes ou des peuples qui sont minoritaires au sein d’un État. Certains d’entre eux revendiquent une plus grande autonomie politique allant parfois même jusqu’à revendiquer le droit d'occuper un territoire qui leur est propre, où ils seraient enfin majoritaires et où ils pourraient prendre leurs propres décisions. Bref, ils revendiquent le droit de devenir un État souverain. Ces demandes d’autonomie politiques sont souvent présentes chez les peuples ayant un fort nationalisme et/ou qui sentent que leur identité est menacée. Le nationalisme est une idéologie qui met de l’avant l’appartenance et la fierté que des gens ont envers une nation. Cette idéologie amène souvent un peuple à revendiquer plus de pouvoir et d’autonomie au sein d’un État. C’est une idéologie politique qui demande, ultimement, la souveraineté d’une nation. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Lorsqu’un peuple fait la demande d’une plus grande autonomie politique, il s’appuie souvent sur la Charte des Nations Unies. Il s’agit d’un document qui définit clairement le but et les principe de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Dans ce document, on mentionne que les peuples ont le droit de décider eux-mêmes ce qui les concerne (leur régime politique, leurs lois, etc) pour être les maitres de leur destinée. On nomme ce droit « le droit à l’autodétermination ». Les groupes ou peuples qui revendiquent une autonomie politique s’appuient donc sur ce droit, qui est protégé par l’ONU. C’est d’ailleurs en fonction de ce droit que l’ONU a fortement appuyé les revendications d’indépendance des colonies lors de la décolonisation. Les tensions et conflits liés à la revendication de l’autonomie politique peuvent se faire de plusieurs manières et dans plusieurs contextes : dans un contexte de résistance contre une puissance étrangère qui tente d’envahir un territoire, dans un contexte de décolonisation, dans le contexte d’une minorité qui rejette le gouvernement en place, etc. Les Kurdes sont un peuple qui compterait entre 30 et 40 millions de personnes. Il s’agit d’un peuple apatride (un passeport Kurde n’aurait donc aucune valeur). Ils vivent dans plusieurs pays : Turquie, Iran, Irak et Syrie. Leur présence dans cette région du monde date de l’Antiquité. Au 16e siècle apparait l’idée du Kurdistan. Il s’agit du nom donné à la région habitée majoritairement par les Kurdes (région qui chevauche aujourd’hui 4 pays). Surtout depuis le 20e siècle, les Kurdes revendiquent le droit d’être reconnus en tant que peuple et souhaitent que le Kurdistan devienne un État à part entière. Mais pour se faire, il faut que les autres États le reconnaisse, ce qui n’est pas chose faite. Il est à noter que le territoire du Kurdistan est un territoire riche en eau et en pétrole, ce qui n’encourage certainement pas les 4 États à s’en séparer. À ce jour, seul l’Irak reconnait l’existence d’un Kurdistan irakien sur son territoire. Les Kurdes irakiens ont donc leur propre gouvernement et leur armée, mais font tout de même partie de l’Irak. La collaboration entre les Kurdes et l’Irak reste toutefois tendue. Dans les pays où ils se trouvent, les Kurdes sont victimes de persécution. Leur langue, leurs coutumes et leurs partis politiques sont interdits. Il arrive même que des Kurdes soient déportés, torturés et même tués. Durant la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988, les Kurdes ont soutenu l’Iran. Pour les punir, l’Irak a assassiné 5000 civil(e)s dans un village Kurde irakien. Le sentiment nationaliste est de plus en plus fort et des groupes militants se forment un peu partout sur le territoire Kurde, dans le but de faire reconnaitre leur indépendance. C’est le cas, entre autres, d’un groupe nommé le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Ce groupe, présent en Turquie, tente d’obtenir la reconnaissance et l'indépendance du Kurdistan en prenant les armes. Il n’y est pas encore arrivé. En octobre 2019, le gouvernement Trump retire les troupes américaines qui étaient présentes en Syrie. La Turquie (voisine au Nord de la Syrie) en profite et commence à bombarder la Syrie. Le président de la Turquie, Erdogan, affirme qu’il désire sécuriser ses frontières, mais son but réel est d’éliminer les Kurdes qui s’y trouvent. Il veut qu’ils cessent leurs revendications d’indépendance pour s’emparer du territoire et y installer les réfugié(e)s syrien(ne)s qui sont de plus en plus nombreux en Turquie. Les forces kurdes, ayant perdu leurs alliés américains, se retrouvent donc à combattre seuls la Turquie sur le territoire kurde en Syrie (les troupes syriennes y étaient absentes depuis 2012). Leurs armes sont loin d’être à la hauteur des armes turques. Le 1er mars 2020, la Turquie menait encore une offensive en Syrie. Les Kurdes et la Syrie demandent de l’aide à la communauté internationale. La Russie s’est alliée à la Syrie depuis le retrait des troupes américaines, mais aucune autre aide de la communauté internationale n’a été envoyée, la crise du Covid-19 ayant mis les hostilités sur pause. Un apatride est une personne qui ne possède la nationalité d’aucun pays. Comme ces personnes sont privées de nationalité, elles sont aussi privées de plusieurs de leurs droits fondamentaux. À la mi-aout 1969, en Irlande du Nord, des catholiques protestent contre les inégalités qu’ils vivent en organisant une manifestation pacifique. La police et des groupes de religion protestante répliquent par des actes de brutalité. C’est le début de conflits violents qui opposent les Irlandais catholiques aux Irlandais protestants (surtout issus de la colonisation anglaise et ayant de forts liens avec les Britanniques) et aux Britanniques. S’en suivra une période de conflits qui sera nommé les « Troubles » et durera presque 30 ans. L’armée britannique devra intervenir pour faire cesser les affrontements : confrontations à coup de pierres, cocktails Molotov sur des voitures de police, usines et maisons en feu. Des groupes para militaires voient le jour dont l’IRA (Armée républicaine irlandaise), rattachée aux catholiques, qui a pour but de se débarrasser de la présence britannique en Irlande du Nord et de réunifier l’Irlande du Nord avec l’Irlande du Sud. Le 30 janvier 1972 se produit le « Bloody Sunday », qui fait 14 morts (dont 7 adolescents) lorsque des soldats de l’armée britannique tirent sur des manifestants catholiques pacifistes. Cela nourrit la colère des catholiques contre le gouvernement britannique et les protestants. Des milliers d’activistes catholiques sont arrêtés et emprisonnés sans procès. Ces activistes, dès la fin des années 70, protestent en refusant de mettre des vêtements, de se laver, de manger ou encore en recouvrant leur cellule d’excréments. Le gouvernement britannique, alors dirigé par Margaret Thatcher, ne cède pas et des prisonniers meurent de faim en 1981. Des attentats, menés par l’IRA, ont alors lieu à Londres entre 1984 et 1994. Il est vrai que ce conflit comporte un aspect religieux, mais c’est également une question de manque de ressources et de pauvreté historique (les riches et ceux qui sont au pouvoir sont majoritairement des protestants qui prennent des décisions qui créent et entretiennent des inégalités entre catholiques et protestants). Au coeur de ce conflit se retrouve également la volonté des catholiques de l’Irlande du Nord de se séparer du Royaume-Uni en se fusionnant avec l’Irlande du Sud qui, elle, est émancipée du Royaume-Uni. Un accord de paix entre les politiciens d’Irlande du Nord et de Royaume-Uni est signé en 1998 : l’Irlande du Nord continuera de faire partie du Royaume-Uni. Cependant, des tensions persistent. Des jeunes des deux communautés se bagarrent encore, se jetant parfois des pierres, et il existe encore des murs qui séparent les quartiers catholiques des quartiers protestants. Fait intéressant : Le groupe irlandais Cranberries a écrit la chanson Zombie, sortie en 1993, en référence, entre autres, au conflit des Troubles. Elle fait référence aux membres de l’armée britannique qui perpétuent la violence contre les Irlandais sans réfléchir, tels des zombies. Elle évoquerait également les civil(e)s qui sont dans la peur des attentats à la bombe, incitant alors à un cessez-le-feu de la part de l’IRA. La chanson rappelle également l’insurrection de Pâques de 1916 à Dublin, qui a marqué le début du soulèvement de certains Irlandais contre le Royaume-Uni. Plus encore, la chanson Bloody Sunday, du groupe irlandais U2, sortie en 1983, fait également référence au jour portant le même nom dans ce conflit. Cet exemple démontre que la religion n’est habituellement pas la cause principale de conflits. Elle s’ajoute souvent à des tensions qui sont déjà existantes. C’est le cas des Troubles, mais également celui, par exemple, du conflit israélo-palestinien. Plusieurs conflits ethniques ont lieu dans la région des Balkans (une région de l’Europe du Sud) entre 1991 et 2001, après la chute de l’URSS et le démantèlement de la Yougoslavie, qui ont pour conséquence la création de plusieurs pays. C’est le cas, entre autres, de la guerre de Bosnie-Herzégovine, qui sévit de 1992 à 1995 et qui fait près de 100 000 morts. Les relations entre la Serbie et le Kosovo sont très tendues depuis 1989, lorsque le président serbe réduit de beaucoup l’autonomie politique de la province du Kosovo. En 1996, la création de l’Armée de libération du Kosovo déclenche un violent conflit armé avec la Serbie. En 1999, l’OTAN intervient en faveur du Kosovo. En 2008, le Kosovo déclare son indépendance de la Serbie, indépendance qui a été totalement rejetée par la Serbie. La reconnaissance du Kosovo comme étant un État est encore très controversée. En 2018, 79 des 193 États membres de l’ONU ne reconnaissent pas l’existence de cet État. Plusieurs génocides (exterminations de groupes ethniques, religieux ou sociaux) ont lieu au courant du 20e siècle, dont le génocide arménien en 1915, le génocide au Rwanda en 1994 et la Shoah (l’extermination des juifs), lors de la Deuxième Guerre mondiale. Depuis 2017 (et toujours en cours au début de l’année 2020), au Myanmar (Birmanie), les Rohingyas sont menacés d’un génocide. Il s’agit d’un groupe ethnique majoritairement musulman qui vit en tant que groupe minoritaire au Myanmar, pays majoritairement bouddhiste. Au Myanmar, ce groupe est persécuté au moins depuis les années 1980. Des crimes contre l’humanité sont même commis à leur égard. En 2017, 740 000 membres de ce peuple fuient le pays alors que des actes génocidaires et des « opérations de nettoyage » sont commis à leur encontre. Les 600 000 Rohingyas qui restent au Myanmar sont constamment persécutés et la menace d’un génocide plane sur eux. Leurs conditions de vie, depuis 2018, sont de plus en plus déplorables. Les Autochtones du Canada sont considérés comme des pupilles de l’État (c’est-à-dire des mineurs, donc avec le peu de droits qui viennent avec ce statut) avec la Loi sur les Indiens de 1876. Les pensionnats (le dernier ayant fermé en 1996) dans lesquels les enfants autochtones étaient obligés d’aller sont qualifiés de génocide culturel, le but étant d’assimiler les Autochtones. Depuis la fin des années 1960 et le début des années 1970, les Autochtones font de plus en plus de revendications. Ils désirent avoir plus d’autonomie politique (mais ne demandent pas la création d’un État qui leur est propre), de plus grands territoires et des mesures préservant leurs identité et leur culture. En 2008, le gouvernement canadien présente des excuses officielles pour les pensionnats autochtones. Encore aujourd’hui, les conséquences de ces institutions se font grandement ressentir au sein des communautés autochtones. À Terre-Neuve, en 1829, la dernière Béothuk (communauté autochtone), Shanawdithit, décède. Aucun génocide n’est reconnu officiellement par le Canada (à l’époque, Terre-Neuve n’en faisait pas encore partie). Toutefois, cette communauté autochtone a été obligée de vivre le long de la rivière des Exploits et ont dû vivre avec peu de ressources. On leur interdisait l’accès aux ressources de la mer. Certains parlent de génocide, entre autres en raison des trappeurs terreneuviens qui étaient alors dangereux pour les Autochtones. En effet, la coutume était, pour les pêcheurs et les trappeurs, de tirer à vue sur les Autochtones qu’ils apercevaient. Ces derniers étaient donc chassés et ont vécu dans des conditions misérables jusqu’à leur extinction complète. En 2017 se tient un référendum sur l’indépendance de la Catalogne, région qui se trouve en Espagne. Les résultats : 90 % des Catalans sont en faveur d’une indépendance complète en raison, entre autres, de différences culturelles, historiques et politiques (des revendications non entendues par l’Espagne). Ce référendum avait été interdit par l’Espagne. Les dirigeants indépendantistes Catalans sont alors arrêtés et leur procès, en 2019, mène à leur emprisonnement. Une grande manifestation a alors lieu en octobre 2019 et se termine par des affrontements violents avec les policiers. Le lendemain, de nouveaux affrontements surviennent : barricades enflammées, cocktails Molotov tirés sur les forces de l’ordre, etc. Il est important de savoir que des raisons économiques sont tout de même au coeur du refus de l’Espagne concernant l’indépendance de la Catalogne et la volonté de certains Catalans de l’obtenir. En 2011, 44 personnes sont tuées le jour de Noël au Nigeria, dont 35 lors d’un attentat à la bombe contre une église chrétienne par le groupe Boko Haram (un groupe djihadiste), qui veut créer un État islamique dans le nord du Nigeria. En 2012, un attentat à bombe a lieu le dimanche de Pâques près d’une église, faisant 20 morts. Ce ne sont là que des exemples. Le christianisme et l’islam sont les deux religions principales du pays. Cela provoque des tensions et certains groupes islamistes extrémistes en profitent pour perpétrer des actes terroristes.
Le plus grand commun diviseur (PGCD)
math
c477f478-e8e3-403b-8179-756ac2cfccb1
2,227
Le Plus Grand Commun Diviseur (PGCD) entre deux nombres ou plus est le plus grand entier naturel qui divise simultanément tous ces nombres. Il existe plusieurs façons de déterminer le PGCD entre deux nombres ou plus. Cette fiche proposera des méthodes permettant d'y arriver en plus de présenter les principaux types de mises en situation impliquant la recherche d'un PGCD. Les méthodes présentées ci-dessous ne concernent que le PGCD. Pour savoir comment trouver le PPCM et le PGCD de deux ou plusieurs nombres simultanément, visite la fiche suivante. Comme nous cherchons le plus grand commun diviseur, on peut simplement dresser la liste des diviseurs des nombres étudiés et repérer le plus grand des diviseurs communs à ces nombres. Cette méthode simple convient surtout lorsqu'on a de petits nombres. Détermine le PGCD de |30| et |45.| 1. Dresser la liste des diviseurs de chacun des nombres. On obtient, |\begin{align}30&:\left\{1, 2, 3, 5, 6, 10, 15, 30\right\}\\ 45&:\left\{1, 3, 5, 9, 15, 45\right\}\end{align}| 2. Repérer les diviseurs communs. |\begin{align}30&:\left\{\color{green}{1}, 2, \color{green}{3}, \color{green}{5}, 6, 10, \color{green}{15}, 30\right\}\\ 45&:\left\{\color{green}{1}, \color{green}{3}, \color{green}{5}, 9, \color{green}{15}, 45\right\}\end{align}| 3. Choisir le plus grand de ces diviseurs On remarque que |\color{green}{15}| est le plus grand diviseur commun. |PGCD(30,45)=15| Détermine le PGCD de |15| et |26|. 1. Dresser la liste des diviseurs de chacun des nombres. On obtient, |\begin{align}15&:\left\{1, 3, 5, 15\right\}\\ 26&:\left\{1, 2, 13, 26\right\}\end{align}| 2. Repérer les diviseurs communs. |\begin{align}15&:\left\{\color{green}{1}, 3, 5, 15\right\}\\ 26&:\left\{\color{green}{1}, 2, 13, 26\right\}\end{align}| 3. Choisir le plus grand de ces diviseurs. On remarque que |\color{green}{1}| est le plus grand diviseur commun. |PGCD(15,26)=1| *On dira de |15| et de |26| qu'ils sont premiers entre eux ou copremiers. Détermine le PGCD de |12|, |36| et |60|. 1. Dresser la liste des diviseurs de chacun des nombres. On obtient, |\begin{align}12&:\left\{1, 2, 3, 4, 6, 12\right\}\\ 36&:\left\{1, 2, 3, 4, 6, 9, 12, 18, 36\right\}\\ 60&:\left\{1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15, 20, 30, 60 \right\}\end{align}| 2. Repérer les diviseurs communs. |\begin{align}12&:\left\{\color{green}{1}, \color{green}{2}, \color{green}{3}, \color{green}{4}, \color{green}{6}, \color{green}{12}\right\}\\ 36&:\left\{\color{green}{1}, \color{green}{2}, \color{green}{3}, \color{green}{4}, \color{green}{6}, 9, \color{green}{12}, 18, 36\right\}\\ 60&:\left\{\color{green}{1}, \color{green}{2}, \color{green}{3}, \color{green}{4}, 5, \color{green}{6}, 10, \color{green}{12}, 15, 20, 30, 60\right\}\end{align}| 3. Choisir le plus grand de ces diviseurs. On remarque que |\color{green}{12}| est le plus grand diviseur commun. |PGCD(12,36,60)=12| Cette méthode consiste à diviser simultanément les nombres étudiés par des diviseurs premiers. Le PGCD sera alors le produit de ces diviseurs premiers. Cette méthode est plus rapide et efficace lorsque l'on cherche le PGCD entre deux grands nombres. Calcule le PGCD de |36| et |90|. 1. Tracer un tableau dont le titre de la première colonne sera Diviseurs premiers. Les titres des autres colonnes seront les nombres étudiés. 2. Tenter de diviser simultanément les nombres étudiés par des diviseurs premiers. On poursuit la division jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de diviseurs communs. Diviseurs communs |36| |90| |\color{blue}{2}| |18| |45| |\color{blue}{3}| |6| |15| |\color{blue}{3}| |2| |5| 3. Calculer le PGCD en multipliant les diviseurs premiers de la première colonne. |\begin{align}PGCD(36,90)&=\color{blue}{2}\times \color{blue}{3}\times \color{blue}{3}\\ &=18\end{align}| Cette méthode consiste à faire la factorisation première de tous les nombres et d'écrire le PGCD sous la forme d'un produit des facteurs commun. Cette méthode est très polyvalente. Détermine le PGCD de |24| et |84|. 1. Décomposer chaque nombre en produit de facteurs premiers. On obtient |\begin{align}24&=2\times 2\times 2\times 3 \\ 84&=2\times 2\times 3\times 7 \end{align}| 2. Repérer les facteurs communs. |\begin{align}24&=\color{green}{2}\times \color{blue}{2}\times 2\times \color{purple}{3} \\ 84&=\color{green}{2}\times \color{blue}{2}\times \color{purple}{3}\times 7 \end{align}| 3. Écrire le PGCD comme un produit de ces facteurs communs. |\begin{align}PGCD(24,84)&=\color{green}{2}\times\color{blue}{2}\times\color{purple}{3}\\ &=12\end{align}| Détermine le PGCD de |40|, |60| et |75|. 1. Décomposer chaque nombre en produit de facteurs premiers. On obtient |\begin{align}40&=2\times 2\times 2\times 5 \\ 60&=2\times 2\times 3\times 5\\ 75&=3\times 5\times 5\end{align}| 2. Repérer les facteurs communs. |\begin{align}40&=2\times 2\times 2\times \color{green}{5} \\ 60&=2\times 2\times 3\times \color{green}{5}\\ 75&=3\times \color{green}{5}\times 5\end{align}| 3. Écrire le PGCD comme un produit de ces facteurs communs. |PGCD(40,60,75)=\color{green}{5}| Dans certaines situations, on devra utiliser le PGCD sans que ce soit demandé explicitement. Voici quelques types de situation où l'on doit chercher le PGCD pour trouver la réponse. Trouver le plus grand nombre de groupes équivalents qu'il est possible de former à partir de différents nombres d'éléments. Trouver le plus grand nombre de collations identiques qu'il est possible de former à partir de différents nombres d'ingrédients. Trouver le plus grand nombre d'individus qu'il est possible de placer dans des groupes de même grandeur. Pour résoudre ces situations avec succès, voici comment procéder. Dans un restaurant, on a deux réservations de groupes pour la soirée: un groupe de |\small 60| personnes et un groupe de |\small 90| personnes. On souhaite les répartir à des tables où pourront s’asseoir le plus de personnes possible ensemble, mais on veut qu’il y ait le même nombre de personnes à chaque table. Combien y aura-t-il de personnes assises à chaque table? 1. Lire attentivement le problème et déceler si on doit utiliser la recherche d'un PGCD. Comme nous pouvons le voir, on demande de trouver le plus grand nombre de personnes il est possible d'asseoir à des tables comprenant le même nombre de personne. On devra utiliser la recherche d'un PGCD. 2. Repérer les différents nombres dont on cherche le PGCD. On devra trouver le plus grand commun diviseur entre |\small 60| et |\small 90|. 3. Calculer le PGCD de ces nombres. Pour cette étape, on peut utiliser la méthode de son choix. Utilisons la méthode des diviseurs. |\begin{align}60&:\left\{\color{green}{1}, \color{green}{2}, \color{green}{3}, 4, \color{green}{5}, \color{green}{6}, \color{green}{10}, \color{green}{15}, 20, \underline{\color{green}{30}}, 60\right\}\\ 90&:\left\{\color{green}{1}, \color{green}{2}, \color{green}{3}, \color{green}{5}, \color{green}{6}, 9, \color{green}{10}, \color{green}{15}, 18, \underline{\color{green}{30}}, 45, 90\right\}\end{align}| On remarque que |PGCD(60,90)=\color{green}{30}|. 4. Interpréter le résultat. |30| est le plus grand nombre de personnes qu'il est possible d'asseoir à des tables ayant le même nombre de personnes si on a un groupe de |60| et un groupe de |90|. Pour l'halloween, Jocelyne a acheté 36 caramels, 48 suçons et 72 petites barres de chocolat. Elle veut faire le plus de sacs de bonbons possibles tout en ayant le même nombre de friandises de chaque sorte dans les sacs. a) Combien de sacs Jocelyne pourra-t-elle faire? b) Combien de friandises de chaque sorte y aura-t-il dans un sac? 1. Lire attentivement le problème et déceler si on doit utiliser la recherche d'un PGCD. On veut créer le plus de sacs de bonbons possibles tout en ayant le même nombre de friandises de chaque sorte dans les sacs. On devra utiliser la recherche d'un PGCD. 2. Repérer les différents nombres dont on cherche le PGCD. On devra trouver le plus grand commun diviseur entre 36, 48 et 72. Le PGCD représentera le nombre de sacs. 3. Calculer le PGCD de ces nombres. Pour cette étape, on peut utiliser la méthode de son choix. Utilisons la méthode des facteurs premiers. On obtient |\begin{align}36&=\color{blue}{2}\times \color{green}{2}\times \color{purple}{3}\times 3\\ 48&=\color{blue}{2}\times \color{green}{2}\times 2\times 2\times \color{purple}{3}\\ 72&=\color{blue}{2}\times \color{green}{2}\times 2\times \color{purple}{3}\times 3\end{align}| On remarque que |PGCD(36,48,72)=\color{blue}{2}\times \color{green}{2} \times \color{purple}{3}=12|. 4. Interpréter le résultat. a) Jocelyne pourra faire |12| sacs. b) Dans un sac, on retrouvera : |\bullet\ 36\div 12=3| caramels, |\bullet\ 48\div 12=4| suçons, |\bullet\ 72\div 12=6| petites barres de chocolat.